Colère Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Étymologie[modifier | modifier le code] En français, colère descend du grec kholê, la bile, dont vient également le nom choléra. Elle serait causée par l'échauffement de cette bile dans la théorie des humeurs. Biologie[modifier | modifier le code] La colère provoque plusieurs modifications physiologiques préparant le corps au mouvement et à la réaction. Psychologie[modifier | modifier le code] La psychologie a bien montré, et expérimente chaque jour, les effets nocifs de la censure de la colère, qui enferme l'individu dans des zones de non-dits et parasite la relation à soi-même et aux autres. Si la colère est une forme d'expression licite contre l'indignation et l'injustice, elle est parfois incontrôlable. Morale[modifier | modifier le code] Dans la tradition catholique, la colère fait partie des sept péchés capitaux, avec l'acédie (ou la paresse spirituelle), la gourmandise, l'orgueil, la luxure, l'avarice et l'envie. Sénèque (v. 4 av.
Cerveau Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’article homophone, voir Servo. Le cerveau est le principal organe du système nerveux des humains et des animaux. Malgré de grandes avancées en neurosciences, le fonctionnement du cerveau est encore mal connu. Anatomie[modifier | modifier le code] Schéma d'organisation fondamental d'un bilatérien. L'origine du cerveau remonte à l'apparition des bilatériens, une des principales subdivisions du règne animal notamment caractérisée par une symétrie bilatérale des organismes, il y a environ 550-560 millions d'années[2]. Invertébrés[modifier | modifier le code] La composition du cerveau des invertébrés est très différente de celle des vertébrés, à tel point qu'il est difficile de comparer les deux structures à moins de se baser sur la génétique. Vertébrés[modifier | modifier le code] Comparaison des cerveaux de différentes espèces Apparus il y a 500 millions d'années, les vertébrés ont dérivé d'une forme proche de la myxine actuelle[14].
Manie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il ne faut pas confondre l’état maniaque avec des traits obsessionnels (obsession du ménage et de la propreté par exemple), acception pourtant retenue dans le langage courant. Symptômes et signes[modifier | modifier le code] Un épisode maniaque est caractérisé par une modification de l’humeur, et la survenue de certains symptômes tels ceux décrits ici. Bien évidemment, tous les symptômes ne sont pas présents à la fois chez un même individu. Beaucoup d’aspects permettent de considérer la manie comme une « dépression inversée », dans le sens d’une « accélération », une intensification des pensées, des émotions (tout est plus fort, plus vif, plus intense, y compris la douleur morale ou la tristesse parfois, ce qui amène à des confusions diagnostiques). Des symptômes typiques sont par exemple : Traitements[modifier | modifier le code] Le traitement préventif est essentiel pour éviter les rechutes. Notes et références[modifier | modifier le code]
fear A scared child shows fear in an uncertain environment. In humans and animals, fear is modulated by the process of cognition and learning. Thus fear is judged as rational or appropriate and irrational or inappropriate. Fear should be distinguished from, but is closely related to, the emotion anxiety, which occurs as the result of threats which are perceived to be uncontrollable or unavoidable.[1] The fear response serves survival by generating appropriate behavioral responses, as it has been preserved throughout evolution.[2] Etymology[edit] The noun "fear" stems from the Middle English words feer, fere and fer, the Old English fǣr for "calamity" or "danger" (and its verb fǣran, "frighten", but also "revere") is related to the Proto-Germanic fērą, "danger", the Proto-Indo-European *per, "to attempt, try, research, risk". Types[edit] Top 10 types of fear in the U.S. Common phobias[edit] Though most arachnids are harmless, a person with arachnophobia may still panic or feel uneasy around one.
Tristesse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sépulcre (scène de l'onction du corps du Christ), 1672, montrant Marie-Madeleine en pleurs. Physiologie[modifier | modifier le code] Les expressions faciales de la tristesse exposant des petites pupilles sont significativement jugées plus intenses, et encore plus si les pupilles diminuent davantage[3]. Chez l'enfant[modifier | modifier le code] La tristesse fait partie de l'enfance. La tristesse est un processus normal chez l'enfant lorsqu'il est séparé de sa mère dans le but de devenir plus indépendant. Guérison[modifier | modifier le code] Adolescente triste. Lorsque certains individus se sentent tristes, ils préfèrent se retirer de leur entourage et, de ce fait, arrivent plus facilement à en sortir. Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ (en) Jellesma F.C., & Vingerhoets A.J.J.M. (2012). (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sadness » (voir la liste des auteurs)
Mémoire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom. Sur les autres projets Wikimedia : mémoire, sur le Wiktionnaire Southampton. Monument à la mémoire des officiers mécaniciens du Titanic inauguré le 22 avril 1914. En neurosciences, la mémoire est le stockage de l'information, subjectivement le souvenir. Sciences humaines[modifier | modifier le code] Dans l'approche behavioriste la mémoire est vue comme une faculté cognitive animale ou humaine. La notion de mémoire peut être associée à un groupe d'individus : mémoire collective, mémoire familiale. Médecine[modifier | modifier le code] Les troubles de la mémoire : amnésie, syndrome amnésique, mémoire sélective, hypermnésie. Documents écrits[modifier | modifier le code] Informatique et systèmes d'information[modifier | modifier le code] Sciences[modifier | modifier le code] Œuvres artistiques et autres[modifier | modifier le code]
Joie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Joie de vivre (sculpture de Richard MacDonald, 2002). La joie est une émotion ou un sentiment de satisfaction spirituelle, plus ou moins durable, qui emplit la totalité de la conscience. Elle se rapproche de ce qui forme le bonheur. Elle se distingue des satisfactions liées au corps (les plaisirs), qui n'affectent qu'une partie de la conscience. Philosophie[modifier | modifier le code] La joie est une notion qui désigne, dans son sens le plus courant, le sentiment d'une personne en présence d'un bien qui lui convient. Cicéron en a une conception plus proche du sens courant : pour lui, la joie est un état de l'âme, qui, confrontée à la possession d'un bien, n'en perd pas pour autant la sérénité. Au XXe siècle, les courants philosophiques que sont le personnalisme et l'existentialisme approfondissent à nouveau la notion philosophique de joie. La joie d'une mère devant son enfant. Religion[modifier | modifier le code] joie, sur le Wiktionnaire
Phobie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme phobie, du grec ancien phobos (φόβος), frayeur[1] ou crainte[2]. désigne dans la langue courante une peur démesurée d'un objet ou d'une situation précise, par exemple l'acrophobie (phobie des hauteurs), l'herpétophobie (peur des serpents et autres reptiles), l'arachnophobie (peur des araignées) ou la phobie du téléphone. En psychanalyse et psychiatrie le terme désigne une crainte déraisonnable dont la personne reconnait le caractère injustifié et dont elle souffre[2]. Les phobies en psychologie[modifier | modifier le code] Les phobies se présentent de manière différente chez l'enfant où elles sont souvent sans conséquence[réf. nécessaire], ou chez l'adolescent et l'adulte. En psychanalyse la phobie ne saurait constituer un processus pathologique indépendant[3] et c'est pour cela qu'elle est entre autres rattachée à l'hystérie d'angoisse. Dans l’approche béhavioriste[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]
Deuil Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ivan Kramskoy, Chagrin inconsolable, 1884. Généralités[modifier | modifier le code] Le mot deuil vient du bas-latin dolus (« douleur »), par l'ancien français duel (« douleur », « affliction causée par la mort de quelqu'un »)[1]. D'une manière générale, le deuil permet de surmonter un événement critique de la vie. Le deuil peut être réalisé par le biais de tous moyens d'expressions directement créatifs ou délégués (construction de monuments, funéraires ou non, commandes d'œuvres spécifiques en hommage à la personne disparue auprès d'artistes, etc.). Étapes[modifier | modifier le code] Elisabeth Kübler-Ross a élaboré un modèle qui est très diffusé, sans qu'il ait été cependant démontré scientifiquement. Choc, déni : cette courte phase du deuil survient lorsqu'on apprend la perte. Les cinq phases ci-dessus peuvent être linéaires mais il arrive souvent qu'un endeuillé puisse faire des retours en arrière avant de recommencer à avancer.
Vide Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le vide est ordinairement défini comme l'absence de matière dans une zone spatiale. Une des difficultés des missions spatiales est d'offrir aux astronautes des combinaisons réellement protectrices et étanches. Dégradation et trou dans les gants de l'astronaute Rick Mastracchio, après son intervention hors de la navette spatiale (Mission STS-118). Quotidien[modifier | modifier le code] Dans le sens commun, lorsque l'on dit qu'un contenant est vide, il est en fait rempli d'air. Philosophie[modifier | modifier le code] La notion de vide est intimement liée à la notion d'être. La découverte, ou plutôt l'admission du vide dans la nature est une étape décisive de l'histoire des sciences, la polémique agita fortement les milieux savants durant la révolution scientifique du XVIIe siècle. Ainsi, lorsqu'un individu voit un verre, il voit d'abord la matière, sa forme ; un taoïste y verrait d'abord le vide qui le rend utile (qui permet d'être rempli).