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Et si Internet et le Libre réalisaient la société sans école d'Ivan Illitch ?

Et si Internet et le Libre réalisaient la société sans école d'Ivan Illitch ?
Je suis en train de lire Une société sans école du prêtre catholique et iconoclaste Ivan Illich. Rédigé en 1971, c’est un ouvrage que je conseille à tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin à la question éducative (autant dire à tout le monde). Si j’avais lu ce livre au jour de sa sortie, je me serais certainement dit que j’étais en face d’un bel utopiste, aussi brillant soit-il. En le découvrant quarante ans plus tard, à l’ère d’Internet et de tous ses possibles, je crois plutôt avoir à faire à un grand visionnaire. Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture de mon édition de poche collection Points Essais : « L’école obligatoire, la scolarité prolongée, la course aux diplômes, autant de faux progrès qui consistent à produire des élèves dociles, prêts à consommer des programmes tout fait préparés par les autorités et à obéir aux institutions. Et page 128, il y a cette citation que je trouve absolument remarquable et qui a motivé la rédaction de ce court billet :

Je me suis replongée dans Une société sans école de Ivan Illich Ivan Illich (1926 - 2002) Né à Vienne en 1926, il arrive aux États-Unis en 1951, et travaille comme assistant auprès du pasteur d'une paroisse portoricaine de New York. Entre 1956 et 1960, il est vice-recteur de l'Université catholique de Porto Rico, où il met sur pied un centre de formation pour les prêtres américains qui doivent se familiariser avec la culture latino-américaine. Illich fut co-fondateur du Center for Intercultural Documentation (CIDOC) à Cuernavaca, Mexico. À compter de 1964, il a dirigé des séminaires sur le thème «Alternatives institutionnelles dans une société technologique», avec un accent spécial sur l'Amérique Latine. Il vit désormais sur le mode de l'amitié. Vie et oeuvre«Illich est tout d'abord un penseur qui se situe dans un contexte historique particulier, celui des années 60 — période caractérisée par une critique radicale de l'ordre capitaliste et de ses institutions sociales, et notamment de l'école. C'est aussi une personnalité complexe. Bibliographie H2O.

Ubuntu en salle des profs Depuis la rentrée, non seulement les ordinateurs de la salle des professeurs, mais aussi ceux dans nos deux salles multimédias, sont en multiboot Windows Xp / Ubuntu. Pour être honnête, bien qu'utilisateur de debian depuis bon nombre d'années, je ne pensais pas que cela réussirait à intéresser du monde vue les remarques ou commentaires dont je suis témoin, mais j'ai absolument voulu offrir l'alternative. Force est de constater que je me suis trompé dans ma prédiction : les réactions ont été diverses et parfois inattendues... Le titre est un clin d'oeil à l'un de mes collègues développeur, j'ai hésité nlongtemps avec "Linux, cet inconnu". Pour placer le contexte, cela concerne une soixantaine de machines, qui ne sont pas des bêtes de courses, dans un réseau dirigé par un serveur sous debian. J'ai pu exploiter le principe de connexion pour l'installer sous Ubuntu, et fait en sorte d'installer des solutions équivalentes sous XP et sous Ubuntu. Présentation de l'interface Logiciels classiques

Premier bilan d’investigation Transmettre – Apprendre est un séminaire émanant du département Sociétés humaines et responsabilités éducatives. Ce cycle de conférences est placé sous la direction de Marcel Gauchet, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales, et titulaire de la Chaire du Collège des Bernardins 2010 – 2011. Séminaire Transmettre/Apprendre – séance du 24 juin 2010 Avant les vacances d’été, Marcel Gauchet a proposé un premier bilan des cinq séminaires tenus pendant l’année ; que retenir ? Le titre choisi pour ce séminaire « Transmettre-Apprendre » résume l’enjeu de la réflexion, celui d’une tension et d’une rupture entre ces deux notions. En effet, depuis les années soixante-dix, nous sommes passés d’une logique culturelle et pédagogique axée sur l’acte de transmettre à une logique axée sur l’acte d’apprendre. Malgré le discrédit officiel, la transmission n’a pas disparu. Écouter/télécharger le podcast de la séance. inShare3

Google Art Project : un musée pas si ouvert Quand Google offre aux 2 milliards d'internautes terriens une visite gratuite des plus grands musées du monde et l'accès à 1061 célèbres tableaux photographiés en très haute résolution, comment peut-on l'accuser d'œuvrer contre l'intérêt général ? De restreindre l'accès du grand public au patrimoine culturel ? Une telle position paraît pour le moins absurde en regard du Google Art Project sorte de Google Street View intra-musées mis en ligne la semaine dernière. Et pourtant, ces arguments sont défendus par de nombreux militants libristes, dont les contributeurs des projets Wikimédia, qui ont une tout autre idée de la notion de partage de la culture. Ils déplorent notamment que les reproductions ne soient pas téléchargeables, et que Google évoque une protection de ces images par le droit d'auteur, alors que nombre des œuvres concernées sont tombées dans le domaine public depuis belle lurette. Le projet est impressionnant. Détail de “La Nuit étoilée” de Van Gogh -- DR Google ?

Tradition-Transmission-Catéchèse ? Transmettre – Apprendre est un séminaire émanant du département Sociétés humaines et responsabilités éducatives. Ce cycle de conférences est placé sous la direction de Marcel Gauchet, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales, et titulaire de la Chaire du Collège des Bernardins 2010 – 2011. Séminaire Transmettre/Apprendre – La transmission de la foi – séance du 27 mai 2010 Le père Jacques de Longeaux et le père Stéphane Bentz ont pris la parole : le premier s’est intéressé au sens de la transmission en lien avec la notion de tradition, le second s’est penché sur les conditions concrètes de la catéchèse. Le père Jacques de Longeaux s’est intéressé au livre d’Yves Congar (1904-1995), La tradition et la vie de l’Église. Il y aurait donc deux modes de transmissions : une transmission par l’écriture et une transmission par l’oral et la symbolisation… Ce qui est transmis est-il alors différent ? Écouter/télécharger le podcast de la séance. inShare0

Le logiciel SCRATCH Présentation du logiciel Scratch est un environnement de programmation visuelle et multimédia basé sur Squeak. Le media lab du Massachussetts Institute of Technology (MIT), a mis au point un langage de programmation qui permet de créer de manière très simple des histoires interactives, des animations, des jeux, de la musique et des œuvres d’art pouvant être échangées via le web Le logiciel est utilisable dès l’école primaire. Scratch est disponible sous Windows, Mac OS X et Linux et est diffusé sous une licence libre MIT. Les utilisateurs doivent assembler des blocs qui représentent les différents commandes et actions. Fonctionnalités Scratch est un logiciel de programmation destiné à apprendre la programmation aux enfants à partir de 7 ans. Pour programmer dans Scratch, il suffit de suivre des procédures simples : Mettre en place un décor Prévoir des personnages Prévoir des "sprites" Utiliser les briques de commande toutes prêtes pour programmer. Pour télécharger SCRATCH Liens

Relation maître-disciple : une expression de la transmission Transmettre – Apprendre est un séminaire émanant du département Sociétés humaines et responsabilités éducatives. Ce cycle de conférences est placé sous la direction de Marcel Gauchet, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales, et titulaire de la Chaire du Collège des Bernardins 2010 – 2011. Séminaire Transmettre/Apprendre – séance du 15 avril 2010 Marcel Gauchet a choisi de consacrer cette séance à un autre objet de survivance de la transmission : la relation maître-disciple dans le cadre de l’acquisition du savoir. Le maître n’existe que s’il est reconnu par des disciples. Le maître peut ignorer qu’il est désigné comme maître : qui n’a jamais reconnu à postériori tel individu comme ayant joué le rôle d’un véritable maître à un moment de son existence ? Plusieurs secteurs professionnels donnent encore une place explicite à cette relation : les savoirs pratiques professionnels et la recherche. Écouter/télécharger le podcast de la séance. inShare0

Open Source Mac - Free Mac software, all open-source, all OS X. Mais que transmet la famille ? • Séminaire Transmettre/Apprendre Transmettre – Apprendre est un séminaire émanant du département Sociétés humaines et responsabilités éducatives. Ce cycle de conférences est placé sous la direction de Marcel Gauchet, directeur de recherches à l’École des hautes études en sciences sociales, et titulaire de la Chaire du Collège des Bernardins 2010 – 2011. Séminaire Transmettre/Apprendre – séance du 25 mars 2010 Cette fois, la parole a été donnée à Marie-Claude Blais qui a participé à la rédaction du livre Les conditions de l’éducation (en collaboration avec Marcel Gauchet et Dominique Ottavi). Premier pas à faire dans cet état des lieux, définir la transmission par rapport à des mots qui lui sont proches : communication, socialisation, tradition et traduction. Comparaison du rôle de l'école et de la famille dans l'éducation entre 1969 et aujourd'hui. C’est dans cette perspective d’une rupture que la question de la permanence d’une transmission se pose. Écouter/télécharger le podcast de la séance. inShare0

La Freedom Box ou la petite boîte qui voulait que l'Internet restât libre Paradoxes apparents. Peut-on simultanément souhaiter la fermeture des données et l’ouverture d’Internet ? Peut-on se féliciter du rôle joué par Facebook et Twitter en Tunisie ou en Égypte tout en affirmant que ces sites sont à très court terme dangereux pour ceux qui les utilisent ? C’est cette double problématique qui est au cœur de la FreedomBox Foundation, le nouveau projet du brillant juriste de la FSF Eben Moglen qui fait régulièrement l’objet de billets sur ce blog. Et la solution qu’il nous propose est aussi simple que de brancher son chargeur de téléphone, à ceci près que c’est alors un mini serveur que nous mettons dans la prise (sous OS libre évidemment)[1] Il est ici question de nos données personnelles, de notre vie en ligne, de notre manière de communiquer et d’interagir avec les autres. Personne ne nous a obligés. Que se passe-t-il le jour où ces quelques sites sont rendus volontairement ou non inaccessibles ? Ils nous auront prévenus en tout cas…

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