L’enseignement et l’apprentissage de la littérature française en milieu universitaire hétéroglotte : pistes didactiques | Beauquis | Synergies Canada Corinne BeauquisUniversité de Toronto En 2007, Tzvetan Todorov lance un cri d’alarme car «la littérature [est] en péril», ainsi que l’indique le titre de son court ouvrage. L’auteur y dénonce les méthodes d’enseignement de la littérature dans les lycées français : il ne condamne pas les enseignants qui auraient choisi des méthodes d’enseignement ou des œuvres inappropriées mais il déplore la rigidité des instructions strictes du Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale car celles-ci n’invitent qu’à «une manière ascétique de parler de la littérature» (Todorov, 2007, 23). Cet ascétisme constitue un des facteurs qui contribuent à la défection des programmes de lettres dans les universités, poursuit Todorov. Si l’Université française n’est pas tenue de livrer un contenu littéraire que des instances auraient choisi pour ses professeurs, Todorov en décrit pourtant «la tendance [dominante] qui refuse de voir dans la littérature un discours sur le monde» (31). Le corpus Bilan Bibliographie
Pédagogie et didactique %ADSENSE% Une définition première de la pédagogie vient de son origine. En effet le terme pédagogie vient du grec et signifie :"Conduire, élever" / "Enfant" .Il s'agit en effet d'un ensemble de méthodes permettant de guider un élève ou une personne dans ses apprentissages. La pédagogie se distingue de la didactique, qui elle est propre à un domaine donné, on parle par exemple de didactique du français ou de didactique des Mathématiques. La didactique est l'étude d'une discipline donnée et des savoirs qu'elle renferme on parle alors de "Savoirs savants".La pédagogie s'intéresse tout particulièrement à l'apprenant et à la manière dont il va apprendre; alors que la didactique est étroitement liée au domaine et à la discipline concernée. La pédagogie est donc largement transdisciplinaire
INNOVATION.novation-CIRPP Innovation, novation et changement de paradigme en éducation René Barbier (CIRPP) Introduction Qu’est-ce qu’un paradigme ? 1.- Éducation et pédagogie 1.1 L’éducation sous la dominance de la pédagogie 12. 121. Quels sont les savoirs ? 122. le « moment de retournement » dans l’apprendre 123. 2. 21. 22. 3. 31. 32. 33. 4. 41. 42. 43. 5. 51. 511. 512. 513. 52. La novation en éducation 521. la novation existentielle * La Présence * Novation noétique et esprit neuf 522. 523. Novation éducative et défi La série de livrables de l’année 2010 me semble très importante pour notre centre de recherche (CIRPP) parce qu’elle touche de près les rapports entre innovation et novation en éducation, thème central dans la problématique scientifique du centre. Les recherches sur les innovations ont été relativement nombreuses dans tous les domaines, industriels, scientifiques, technologiques, sociaux, éducatifs etc. sans que soient vraiment distingués, caractérisés, les traits spécifiques les différenciant de la novation.
L'art du récit : scénarisation pédagogique et storytelling Le récit est la forme ancestrale de transmission des savoirs entre les hommes. C'est aussi et avant tout ce qui donne du sens aux faits, aux données. Malgré la vogue de la communication des données brutes, connue sous le nom de mouvement open data, le récit reste indispensable pour établir les liens et bâtir les significations. Nos récits contemporains ne sont pas ceux d'hier. Est-ce si sûr ? Il est un récit particulier qui fixe les scènes, précise les éléments de décor, liste le matériel à utiliser, c'est le scénario. Les technologies numériques et les réseaux ont redonné de l'importance à la scénarisation pédagogique : la formation à distance en effet est fortement scénarisée. Récit et scénarisation pédagogique, deux formes de narration bien différentes mais finalement complémentaires, voilà ce que Thot Cursus vous invite à découvrir cette semaine. Illustration : Contes / dierk schaefer / CC BY 2.0
Pédagogie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pédagogie (du grec παιδαγωγία, direction ou éducation des enfants[1]) désigne l'art de l'éducation. Le terme rassemble les méthodes et pratiques d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre une connaissance, un savoir ou un savoir-faire. Plus généralement, l'expression « Faire preuve de pédagogie » signifie l'aptitude à enseigner et à transmettre à un individu ou un groupe d'individus — de tous âges et de toutes conditions — un savoir ou une expérience par l'usage des méthodes les plus adaptées à l'audience concernée. Définitions[modifier | modifier le code] Le mot « pédagogie » dérive du grec παιδαγωγία, de παιδός (/'paɪdɔr/), « l'enfant », et ἄγω (/'a.gɔ/), « conduire, mener, accompagner, élever ». Émile Durkheim : la pédagogie est une "réflexion appliquée aussi méthodiquement que possible aux choses de l'éducation" (L'évolution pédagogique en France, Paris, PUF, 1938, p. 10).
Les 5 grandes théories de l'apprentissage Le béhaviorisme Thorndike et Skinner Edward Lee Thorndike (31 août 1874 - 9 août 1949) est un psychologue américain, précurseur du béhaviorisme. Il est notamment connu pour ses recherches sur l'intelligence animale et en psychologie de l'éducation. Les 2 lois de l'apprentissage : La loi de l'effet : un comportement suivi d'une récompense sera associé à la situation qui l'a déclenché. Burrhus Frederic Skinner est un psychologue et un penseur américain. Il est l'inventeur d'un dispositif de conditionnement opérant communément appelé boîte de Skinner. (Wikipedia) Gestalt- psychologie et l'école de Wurzburg de la denkpsychologie Wertheimer et Köhler Max Wertheimer (15 avril 1880 - 1943) est un psychologue allemand, l'un des fondateurs de la psychologie de la forme. Les recherches de Max Wertheimer portent à l'époque sur la psychologie criminelle (Stumpf enseigne cette matière et Wertheimer suit également les cours de criminologie de Hans Gross). La psychologie cognitive Gardner Le constructivisme
Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène. Ce qui stimule le plus notre cerveau, selon l’imagerie médicale, c’est d’abord jouer une pièce au piano puis lire un poème très difficile, explique Maryanne Wolf. Notre avenir cognitif en sursis ?
État des recherches en didactique de la littérature 1Quoi de commun entre le diagnostic d’une « crise de l’enseignement de la littérature » que faisait Pierre Kuentz en 1972 (p. 26) et cette déclaration en ouverture des actes d’un colloque récent (Fraisse & Houdart-Merot, 2004, p. 9) : « Dans la France d’aujourd’hui, chacun s’accorde à reconnaître que les études littéraires sont en crise » ? Sans doute pas grand-chose, sinon cette impression de crise qui fait irruption régulièrement dans le débat public ou savant sur les questions scolaires, s’agissant particulièrement de l’enseignement du français et/ou de la littérature (Reuter, 1985 ; Boutan & Savatovski, 2000) et qu’a réactivée récemment en France l’introduction de nouveaux programmes des lycées (pour une analyse didactique de ces discours, cf. notamment Paveau, 2001 ; Plane, 2001 ; Daunay, 2003 ; Bertucci, 2004 ; Coget, 2005). 1 Qu’elle soit dénoncée, notamment par les adversaires des réformes françaises récentes, ou interrogé (...) 11 Cf., la même année, M.
Enseigner la littérature, mission impossible ? Par Françoise Guichard. Enseigner la littérature, mission impossible ? Par Françoise GUICHARD, Professeur de lettres classiques en CPGE littéraire, Lycée Paul Cézanne, Aix en Pce / Collectif « Sauver Les Lettres » Communication prononcée ce vendredi 11 mars 2011 lors du Colloque « Enseigner la littérature à l’Université aujourd’hui », Université de Provence. Je voudrais tout d’abord remercier les organisateurs de ce colloque, et à double titre : non solum pour avoir invité le professeur de CPGE que je suis à intervenir dans un cadre universitaire, sed etiam pour avoir accepté de donner la parole au Collectif « Sauver Les Lettres », un collectif militant, un collectif de militants, pour qui la question d’ « enseigner la littérature » constitue, effectivement, un des chevaux de bataille. Lorsque M. Comprenez-moi bien : je ne dis pas que mes collègues, en amont, ne font pas leur travail. Bref, l’idée que la littérature est d’abord UN ART DU LANGAGE leur échappe, en général, totalement.