La mort de la mort du journalisme grand format » Article » OWNI, Digital Journalism Les geeks consommateurs d'information ont mis au point des outils qui facilitent la lecture des contenus longs. Internet n'est pas forcément synonyme de brièveté. Quand nous sommes constamment inondés d’information, via les e-mails, les SMS, les alertes push, les tweets et les mises à jour sur Facebook, il est dur de trouver du temps pour cet article de 5 000 mots du New Yorker que nous avons bookmarké ou ce récit en épisodes [serial narrative] que nous nous promettons sans cesse de lire, sans jamais le faire. Pour autant que la technologie peut nous distraire du journalisme grand format [long-form journalism], cependant, cela peut aussi constituer une porte d’entrée. Les outils qu’ils utilisent pour créer un environnement de lecture immersif, focalisé, sont les mêmes qui mettent au défi notre capacité à éviter les distractions au travail ou quand nous sortons avec des amis : applications mobiles, sites et Twitter. “Read It Later est essentiellement une seconde chance pour l’article.
IFOP Ipsos, études marketing Cinq mythes sur l'avenir du journalisme Il y a peu de professions plus narcissiques que les journalistes. Ils consacrent en général beaucoup de place dans leurs différents médias… aux médias et à l'avenir incertain de leur industrie. Le problème est que les prévisions catastrophiques sont devenues la règle et ne correspondent pas forcément à la réalité. The Washington Post a entrepris de mettre à mal un certain nombre des idées reçues sur l'avenir des médias. Tom Rosenstiel, l'auteur de l'article et directeur du très respecté «Pew Research Center’s Project for Excellence in Journalism», détruit ainsi cinq mythes sur le journalisme. 1. De nombreux experts ont prédit que l'information en ligne allait faire perdre leurs lecteurs et leur audience aux médias traditionnels, de la presse écrite à la télévision en passant par la radio. La part de marché des médias dits «pure players» internet comme Slate reste relativement faible même si elle grandit rapidement. 2. 3. 4. 5. C'est la tarte à la crème. publicité Devenez fan sur
E-marketing : Actualité marketing, marques, communication, agences, publicité Le 13h de Guy Birenbaum - Ceux qui cassent la presse [Crédit photo: Samuel Laurent] Je lis chaque semaine depuis de longues années les quotidiens (tous), les hebdos (tous), des mensuels, des revues (lisez Schnock, il n'y a pas mieux en ce moment). J'aime le papier. Pourtant, je vais finir par ne plus ouvrir un journal papier, tant le virage pris par ces médias dans un "grand sauve qui peut", pour vendre quelques exemplaires de plus, confine, chaque jour davantage, au pathétique, au cynique, à l'escroquerie, même. Quand des historiens et des sociologues se pencheront (avec recul) sur notre époque, il est certain qu'ils enquêteront sérieusement sur le moment où toutes les digues ont cédé à la "une" : stigmatisation permanente des "privilégiés" (ici lire fonctionnaires) et des "assistés" (ici lire pauvres) mises en cause systématiques et répétées de l'Islam et des musulmans au motif de fustiger les intégristes , peopolisation à outrance, pornographie chic et choc, agressivité assumée, facilités. (suite de l'article ci-dessous) On en est là.