Colloque Mémoire et Savoir : quelle compétence pour catégoriser ?
Un bon somme pour faire le tri
C’est le sommeil qui permettrait de faire le tri entre les informations non essentielles et celles à conserver qui seront stocker dans la mémoire à long terme affirme une équipe de l’Inserm dans le Journal of Neuroscience. Pour le prouver, les chercheurs ont testé un groupe de 26 volontaires (11 hommes et 15 femmes) âgés de 23 à 27 ans. Ilsleur ont présentés des mots. Grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) fonctionnelle, les chercheurs ont montré que l’activité du cerveau lors de la phase d’apprentissage des mots permettait de déterminer le devenir des souvenirs après une nuit de sommeil.
L'apprentissage du langage serait en bonne partie génétique
L’apprentissage du langage serait en bonne partie génétique. Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg viennent de découvrir un gène relié au développement du langage chez l’enfant. Le gène ROBO1 intervient au niveau du cerveau. Précisément, ce gène dirige certaines substances chimiques vers les cellules du cerveau qui permettent à l’enfant d’emmagasiner et de décoder les sons de la parole. Ce processus est primordial quant à l’apprentissage du langage chez le très jeune enfant, lorsque les mots, au départ sans signification, peuvent être associés à un objet ou un concept. Il est désormais possible d’expliquer d’une nouvelle façon certains aspects de l’apprentissage du langage chez les enfants. Pour tirer ces conclusions, on a suivi pendant 1 an 538 familles de 5 enfants et moins. Un lien clair a été fait entre le fonctionnement de ce gène et la capacité du cerveau à emmagasiner des sons de la parole sur une courte période de temps.
Réputation, influence… et monétisation
Par Hubert Guillaud le 17/02/11 | 8 commentaires | 2,368 lectures | Impression “Quand les communautés étaient petites, tout le monde se connaissait. Il n’y avait pas de problème de réputation. Si on ne connaissait pas quelqu’un, le plus souvent, il représentait alors une menace. Toutes les informations sur les gens tenaient dans notre tête, à l’image du nombre de Dunbar, notre potentiel cognitif d’ami qu’évoquait l’anthropologue britannique Robin Dunbar. La réputation est-elle le ciment des communautés ? “Nous vivons dans un monde hyperconnecté avec 5 milliards de téléphones mobiles, avec plus de 500 millions de personnes sur Facebook.” “Les marchés financiers fonctionnent de la même manière, avec des interactions assez anonymes, autour d’intérêt plus ou moins commun. Image : Azeem Azhar sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin. “Google a inventé un algorithme pour classer la confiance qu’on pouvait porter sur les pages web. “Arriverons-nous à une monnaie de réputation unique ?
Le sommeil permet de trier les informations importantes de celles qui ne le sont pas
Le sommeil permet de trier les informations importantes de celles qui ne le sont pas Nous sommes confrontés quotidiennement à un flux incessant d'informations à traiter. Mais comment notre cerveau fait-il la différence entre ce qui doit absolument être conservé de façon définitive en mémoire et ce qui peut être oublié ? Ces chercheurs ont administré à des participants volontaires une tâche de mémoire (D'une manière générale, la mémoire est le stockage de l'information. Grâce à l'imagerie par résonance (Lorsqu'on abandonne un système stable préalablement écarté de sa position d'équilibre, il y retourne, généralement à travers des oscillations propres. Protocole expérimental. a (gauche). Ces résultats montrent que l'activation hippocampique lors de la confrontation à des informations en provenance de l'environnement (L'environnement est tout ce qui nous entoure. Publication: Rauchs G., Feyers D., Landeau B., Bastin C., Luxen A., Maquet, P., Collette F. (2011).
Répondre à l’injonction d’innover
Pas facile de comprendre ce qu’est l’innovation dans un monde mouvant et complexe. C’était pourtant l’un des défis de la session introductive de l’édition 2011 de la conférence Lift qui se tenait la semaine dernière à Genève. « Jusqu’à présent, les révolutions avaient toujours une structure, une organisation, des figures intellectuelles à leurs têtes… L’Egypte ou la Tunisie nous montrent un autre type de révolution, les “WikiRévolutions” », explique le célèbre Don Tapscott, professeur de management à l’université de Toronto, président du think tank Moxie Insight et surtout auteur (avec Anthony D. Williams) du bestseller mondial Wikinomics et de sa suite, Macrowikinomics qui vient de paraître. Comment faire société dans un monde en réseau ? Cette transformation semble positive. Image : Don Tapscott sur le scène de Lift11 à Genève, photographié par Raphaëlle Ankaova, avec son aimable autorisation. Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut passer par l’histoire. Alors que peut-on faire ?
La manière dont on s’exprime permet-elle de prédire le succès d’une relation
La lecture de la semaine, il s’agit du compte-rendu que le site eScienceNews fait d’une étude portant sur le langage amoureux, une étude qui montre que la manière dont les couples se parlent permet de prédire le succès de la relation. Nous savons tous, commence le compte-rendu, que les gens ont tendance à attirer, à rencontrer et à épouser des gens qui leur ressemblent en termes de personnalité, de valeurs, et d’apparence physique. Néanmoins, ces paramètres ne reflètent qu’en surface le fonctionnement des relations humaines. Image : une composition Flickr autour du langage amoureux, justement, mais en image. “Les mots fonctions sont essentiellement sociaux et nécessitent pour être employés des compétences sociales, explique-t-il. Pennebaker et ses collègues ont observé que les styles de paroles et d’écriture que les couples adoptaient pendant leur conversation permettaient de prédire les suites éventuelles d’un rendez-vous amoureux et la réussite de relations à plus long terme.
Que sont les nombres sans les mots? - Fondamental
Dans un pays comme la France, où l’on oppose si souvent maths et littérature, on pourrait presque en oublier qu’il n’ya pas de mathématiques sans langage. Mais jusqu’où nos mots conditionnent-ils notre capacité à manier les chiffres, à compter, à hiérarchiser des valeurs ? D’après les résultats d’une nouvelle étude menée au Nicaragua, les mots sont indispensables pour se représenter les grands nombres et compter. Cette question fondamentale a déjà été étudiée à moult reprises. Plusieurs équipes se sont tournées vers des peuples d’Amazonie n’ayant pas de langage arithmétique complet pour mieux comprendre le rôle des mots sur la capacité de compter (lire Arithmétique en Amazonie). Une communication gestuelle personnelle Les chercheurs ont fait passer des tests à quatre sourds-muets qui n’ont pas appris la langue des signes mais qui ont développé leur propre gestuelle pour communiquer avec leur entourage. Difficultés au-delà de 3 Arithmétique en Amazonie