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BAC HISTOIRE - 08 Le Moyen-Orient, un foyer de conflit

BAC HISTOIRE - 08 Le Moyen-Orient, un foyer de conflit
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Le pétrole, enjeu géostratégique au Moyen-Orient Le Moyen-Orient est une région secouée par les conflits (israélo-arabe depuis 1947, Iran-Irak entre 1980 et 1988, guerres dites du Golfe en 1991 et 2003, Afghanistan depuis 1979…). Elle est surtout le premier réservoir mondial de pétrole. L’or noir est-il un enjeu géostratégique de cette partie du monde ? Espace plutôt désertique et difficile, le Moyen-Orient offre aux peuples qui y vivent. Ressource énergétique prépondérante sur tous les marchés économiques mondiaux, le pétrole est très demandé. Aucune puissance mondiale ne peut donc se désintéresser de la région. Le pétrole au Moyen-Orient est un enjeu géostratégique qui se décline à toutes les échelles : régionale comme mondiale.

Méthode de l’épreuve composée : la mobilisation des connaissances. L’épreuve composée présente 3 parties : Partie 1 – Mobilisation des connaissances sur 6 points : Il s’agit de deux questions, notées chacune sur 3 points, portant sur des champs (économie, sociologie, regards croisés) différents du programme –Partie 2 – Étude d’un document sur 4 points : elle comporte une question générale et un document de nature strictement factuelle de 120 données chiffrées ou de 2 500 signes au maximum.Partie 3 – Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire sur 10 points : Le libellé du sujet invite le candidat à développer un raisonnement, en s’appuyant sur un dossier documentaire et de ses connaissances personnelles. Le dossier comporte 2 ou 3 documents de natures différentes. Les différentes parties de l’Épreuve Composée portent sur une plus large étendue du programme (ce qui rend les impasses très risquées) et concernent des parties différentes du programme. Fig. 1 : précision de vocabulaire relatif au programme : Quelles sont les attentes ? Remarques :

Une proposition de cours Remarque : ce billet n’est pas terminé et sera complété ultérieurement Cours de présentation du Proche et du Moyen Orient : Une région à forts enjeux A) Une région d’enjeux géostratégiques et économiques B) Une grande diversité ethnique et culturelle (schémas) une mosaïque de peuples et de religions : musulmans (dont chiites), chrétiens et juifsl’Islam et ses mondes (cartes interactives) / sunnites et chiites (et en vidéo)un glossaire utile sur l’islam C) La pression démographique, les inégalités économiques (carte interactive du PIB 2015 et carte du PIB/hab. et rang mondial 2013) et la question du développement (carte interactive de l’IDH 2013) Pétrole et religion n’expliquent pas tout D) L’instabilité des frontières et la fragilité de la notion d’État-nation un exemple : la question kurde et le Kurdistan Cours Le Proche et le Moyen Orient, un foyer de conflits depuis la fin de la première Guerre mondiale Une histoire politique et diplomatique complexe I. C) Aux origines du conflit israélo-arabe

Le Proche-Orient au début du XXème siècle - Histoire à la carte Cette carte fait partie d’un ensemble de 18 cartes animées portant sur Le Proche-Orient depuis le début du XXe siècle L'Orient arabe recouvre l'espace situé entre la Méditerranée et la Mésopotamie, la Péninsule arabique et la vallée du Nil. A l'exception de certaines populations, comme les Kurdes au Nord-est, on y parle l'Arabe. Une grande pluralité religieuse caractérise la région. Une grande part de cet Orient arabe est soumise au pouvoir du Sultan d'Istanbul, le protecteur du pèlerinage à La Mecque ; la ligne de chemin de fer reliant Istanbul à Médine lui permet d'exercer son contrôle jusqu'au Hedjaz. L’Empire Ottoman est organisé administrativement en provinces : ce sont celles de Mossoul, de Bagdad et de Bassora en Mésopotamie, celles d'Alep, de Damas et de Beyrouth en Syrie. Jérusalem a un statut particulier, puisque le Sandjak dont elle est le centre relève directement de l'autorité du gouvernement ottoman, la Sublime Porte.

Chiites-Sunnites: la carte pour comprendre les jeux d'alliance au Moyen-Orient après les exécutions en Arabie saoudite INTERNATIONAL - La France a appelé dimanche 03 janvier les responsables du Moyen-Orient à "tout faire pour éviter l'exacerbation des tensions sectaires et religieuses" dans la région, après l'exécution en Arabie Saoudite d'un dignitaire chiite. Des affrontements opposaient pourtant la police à des manifestants chiites à Bahreïn dimanche, alors que la mise à mort du cheikh Nimr, virulent critique de la dynastie sunnite des Al-Saoud qui règne sur l'Arabie saoudite, a suscité des violences en Iran, notamment autour de l'ambassade saoudienne à Téhéran. Une ligne de fracture L'Arabie Saoudite est un pays sunnite alors que l'Iran obéit aux rites du chiisme, une autre branche de l'islam. L'enjeu pour ces deux blocs? Toutefois, cette ligne de fracture entre les deux branches de l'islam (auxquelles s'agrègent d'autres minorités religieuses) n'est pas "suffisante" pour comprendre ce conflit, selon Karim Emile Bitar, directeur de recherche à l'Iris. Un jeu d'influence et d'alliances

Aux origines de la crise du Qatar : entre rivalité pour l’hégémonie régionale et enjeux de politique intérieure Chronique d’une rupture annoncée : retour sur le déroulement de la crise Le 5 juin 2017, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l’Egypte annoncèrent la rupture de leurs relations diplomatiques avec le Qatar, et déclarèrent un blocus terrestre, aérien et maritime à l’encontre de celui-ci, lui reprochant de soutenir des mouvements terroristes et de maintenir des relations étroites avec l’Iran, bête noire des régimes du Golfe. La crise fait suite à la publication par le site de la Qatar News Agency le 23 mai 2017, de propos conciliants envers l’Iran, le Hamas et Hezbollah, attribués à l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani. Malgré le démenti immédiat du Qatar, et les affirmations que le site aurait été piraté par les Emirats arabes unis, les pays voisins du Golfe réagirent aussitôt par la rupture de leurs relations diplomatiques avec l’émirat. Une rivalité ancienne pour l’hégémonie régionale L’Iran et les Frères musulmans : l’argumentaire contestable de l’Arabie saoudite

Sunnites-chiites : frères ennemis ? - Francetv Éducation Pour comprendre ce qui oppose aujourd'hui les musulmans chiites et les musulmans sunnites, il faut faire un peu d'histoire... Derrière un schisme religieux, certes avéré, c'est un jeux d'échec qui se joue sur la carte du Moyen Orient et à plus large échelle : du monde. L'histoire d'abord. C'est bien connu, les questions d'héritage scindent parfois certaines familles. Tout commence en 632 par une question de succession à la mort du prophète Mahommet. Les sunnites, eux, se contentent des Imams dans les mosquées pour diriger les prières communes, et, dans certains pays de l'avis des oulémas, savants de l'Islam, pour trancher les questions religieuses. Voilà pour les idées. Au sein de tous ces conflits se jouent des jeux d'alliances qui sous une apparente complexité, révèlent une logique de blocs mus par la défense de leurs propres intérêts géostratégiques et économiques.

Accords Sykes-Picot En 1915, en même temps que des négociations sont entamées entre le chérif Hussein de La Mecque et la Grande-Bretagne, cette dernière négocie avec la France le partage des provinces arabes de l’Empire ottoman. Les négociations commencent en novembre 1915 et sont menées par François Georges-Picot, ancien consul de France à Beyrouth et délégué à l’ambassade de France à Londres, et par sir Mark Sykes, parlementaire britannique et spécialiste de l’Empire ottoman. Pour la France, les négociations portent sur la Syrie naturelle, territoire s’étendant de la Cilicie au Sinaï, et du littoral méditerranéen à Mossoul. Sykes de son côté, et comme promis à Hussein de La Mecque, estime que la zone française ne peut s’étendre que sur la Syrie du nord, car les villes de Damas, Homs, Hama et Alep sont réservées à Hussein, et la Palestine à la Grande-Bretagne. Bibliographie

Why is the U.S. So Committed to Saudi Arabia? Aaron Brown is a PhD candidate in history at Ohio University and a fellow with the university's Contemporary History Institute. Every year or so the oil-rich Arab kingdom of Saudi Arabia makes American headlines for generally the same reasons. American leaders have made some kind of weapons deal with the Saudi royal family, have praised the monarchy for its commitment to fighting terrorism, or have met with Saudi oil executives to assure that crude and petroleum are flowing unhindered in Asia and Europe. Along with these news items are widespread condemnations of the U.S.-Saudi relationship and reminders that the ultra-fundamentalist Saudi regime is responsible for some of the most outrageous human rights violations on the planet. American presidents speak frequently of the need to stand up for democracy and religious freedom in the face of radical Islamist tyranny, so why do they insist on backing a dictatorship that will not even allow for Christian churches to be built on Saudi soil?

La Question d’Orient Le siège de Vienne de 1683 et les accords de Karlowitz de 1699 signent la fin de l’expansion territoriale de l’Empire ottoman en Europe. Au XIXème siècle, l’apogée de l’Empire ottoman est passée et son autorité a considérablement diminué. Privilégiant le renforcement du pouvoir religieux au détriment du pouvoir politique, il n’a de pouvoir qu’en nom dans certaines provinces éloignées et ce sont les grands familles locales qui sont le véritable cœur du pouvoir. De plus, tout au long du XIXème siècle, l’Empire ottoman doit faire face à deux difficultés : d’une part la montée en puissances des nationalismes et des revendications des minorités nationales, notamment dans les Balkans mais aussi au Proche-Orient et, d’autre part, le jeu des grandes puissances européennes qui s’allient tour à tour avec ces minorités pour servir leurs propres intérêts. L’Empire ottoman face aux nationalismes Les secondes revendications nationalistes apparaissent en Grèce.

Is the Muslim Brotherhood a terrorist organization? The Trump administration as well as Republican lawmakers are seeking to introduce legislation that would designate the Muslim Brotherhood a Foreign Terrorist Organization (FTO). Many are questioning this move. The fact is that the Muslim Brotherhood has not been directly involved in any violent terror attacks in recent decades. I have been studying Islam and politics over many years, and have learned that this is a highly complex phenomenon. To understand the Muslim Brotherhood, we need to first know how it is structured, and what it represents ideologically. The different groups The Muslim Brotherhood exists both in the form of local organizations (in Egypt, Jordan and so on) and in the form of an international organization. The point is that the term “Muslim Brotherhood” represents a broader ideological trend. Some of them use the name of the Muslim Brotherhood, while others operate under different labels. The origins and spread of the Brotherhood Ideological diversity Islam and democracy

Les implantations israéliennes en Cisjordanie (1) : histoire de la présence juive en Palestine avant 1967 I - Représentations bibliques et historiques de la présence juive en Judée-Samarie • Les lieux de la Torah Dans la Genèse (XII), Abraham, dans sa marche vers le pays de Canaan (territoire compris entre la Méditerranée et le Jourdain) s’arrête à Sichem (Naplouse). Yahvé lui concède les territoires alentour pour y implanter son peuple. A sa mort, Abraham est enseveli en compagnie de sa femme Sarah à Hébron. Sur la carte 1, on peut voir les grands lieux bibliques situés en Cisjordanie. Carte 1 : Les représentations bibliques d’Israël • Les royaumes juifs On peut dater de Saül (XIe siècle av. • La diaspora Dans les derniers siècles avant notre ère, la présence juive se délite, du fait des persécutions et surtout de la diaspora. II- Le retour en Palestine : une localisation autre qu’à l’origine • Les premières vagues d’immigration en Palestine La première aliyah, de 1882 à 1903, amène 20 à 30 000 migrants russes, polonais ou roumains. • La localisation des colons Bibliographie

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