Associationnisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ne pas confondre avec le shirk, qui consiste selon l'islam à associer fautivement à Dieu d'autres dieux ou d'autres êtres. Histoire[modifier | modifier le code] Pour Aristote, les conséquents suivent leurs antécédents, soit par une consécution nécessaire, soit par habitude, ce qui a lieu le plus souvent. Dans la consécution qui naît de l'habitude, le conséquent est ou bien 1) semblable à son antécédent, ou 2) contraire (loi de contraste), ou 3) il a été perçu en contiguïté avec lui. Les stoïciens expliquent la formation des idées générales, des anticipations, éléments et principes du raisonnement, sont des lois d'association. « Parmi les concepts, les uns sont conçus par contact, d'autres par similitude, d'autres par analogie, d'autres par transfert, d'autres par composition, d'autres par opposition. Hartley explique l'esprit par l'association et celle-ci par les vibrations. Concept[modifier | modifier le code] Les critiques [Qui ?]
Web sémantique
Logo du W3C pour le Web sémantique Le Web sémantique, ou toile sémantique[1], est une extension du Web standardisée par le World Wide Web Consortium (W3C)[2]. Ces standards encouragent l'utilisation de formats de données et de protocoles d'échange normés sur le Web, en s'appuyant sur le modèle Resource Description Framework (RDF). Le web sémantique est par certains qualifié de web 3.0 . Alors que ses détracteurs ont mis en doute sa faisabilité, ses promoteurs font valoir que les applications réalisées par les chercheurs dans l'industrie, la biologie et les sciences humaines ont déjà prouvé la validité de ce nouveau concept[5]. Histoire[modifier | modifier le code] Tim Berners-Lee à l'origine exprimait la vision du Web sémantique comme suit : I have a dream for the Web [in which computers] become capable of analyzing all the data on the Web — the content, links, and transactions between people and computers. — Tim Berners-Lee, Weaving the Web[13] — Weaving the Web[13]
Une once de psycho
Représentations imagées Expériences encodage imagé – encodage verbal hyp : dimension concret/abstrait qui constitue déterminant principal dans formation des images mentales. Exp : demande aux sujets de noter difficulté éprouvée pour se représenter mot sous forme d'image mentale fournir en une min le plus de mots associés tâche d'apprentissage de la liste épreuve de rappel rés : rappel influencé par valeur d'imagerie mais pas par valeur d'association Selon Paivio : efficacité des images mentales dans la mémorisation s'explique par double encodage, visuel et verbal. hyp : effet d'une tâche sur mémorisation de mots à forte valeur d'imagerie moindre que sur mémorisation de mots abstraits. Exp : mémorisation de mots pendant que tâche interférente réalisée : suivre du doigt une cible visuelle mobile rés : mémorisation supérieure des mots imageables tâche interférente ne perturbe pas plus mémorisation des mots imageables que mots abstraits Résultats vont à l'encontre de la théorie du double encodage.
Cécité d'inattention
La cécité d'inattention (traduction la plus fréquente de l'expression anglaise inattentional blindness) est le fait d'échouer à remarquer un stimulus pourtant parfaitement visible. Ce stimulus est généralement inattendu, mais il devrait cependant être perçu. Le phénomène se produit typiquement parce que trop d'éléments mobilisent déjà l'attention de l'observateur. De nombreuses expériences ont permis de mettre en évidence ce phénomène[1], qui a d’importantes conséquences pratiques, en particulier dans le domaine de la sécurité routière. Expériences mettant en évidence la cécité d'inattention[modifier | modifier le code] L'expression inattentional blindness fut créée par Arien Mack et Irvin Rock en 1992, et utilisée comme titre de leur livre, publié par MIT Press en 1998, dans lequel ils relataient la découverte de ce phénomène et les procédures expérimentales le mettant en évidence. Le test du gorille invisible[modifier | modifier le code] En 1995, Kenneth M. (en) A.
Analogies et correspondances
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’homme et le macrocosme : planche tirée du De utriusque cosmi maioris et minoris historia de Robert Fludd (1619). La théorie des analogies et correspondances est une doctrine propre aux occultistes et aux ésotéristes. Ainsi est défendue « l’idée d’un univers vivant, fait de correspondances secrètes, de sympathies occultes, où partout souffle l’esprit, où s’entrecroisent de toutes parts des signes ayant une signification cachée[5]. » Définitions[modifier | modifier le code] Papus (1865-1916), Traité méthodique de science occulte (1891), t. Robert Amadou : « L’occultisme est l’ensemble des théories et des pratiques fondées sur la théorie des correspondances selon laquelle tout objet appartient à l’ensemble unique et possède avec tout autre élément de cet ensemble des rapports nécessaires, intentionnels, non temporels et non spatiaux. »[6] Pierre A. Les analogies et correspondances en Chine[modifier | modifier le code]
Web profond
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ne doit pas être confondu avec darknet. Ne pas confondre[modifier | modifier le code] Ressources profondes[modifier | modifier le code] Les robots d'indexation sont des programmes utilisés par les moteurs de recherche pour parcourir le web. On peut classer les ressources du web profond dans une ou plusieurs des catégories suivantes : contenu dynamique ;contenu non lié ;contenu à accès limité ;contenu de script ;format non indexable. Voir aussi la section raisons de la non-indexation qui donne plus de précision. Taille[modifier | modifier le code] Une étude de juillet 2001 réalisée par l'entreprise BrightPlanet[1] estime que le web profond pouvait contenir 500 fois plus de ressources que le web indexé par les moteurs de recherche. En 2008, le web dit « invisible » non référencé par les moteurs de recherche représente 70 à 75 % de l'ensemble, soit environ un trilliard de pages non indexées[2]. Web opaque[modifier | modifier le code] Portail d’Internet
Le cognitivisme
Le courant cognitiviste est issu des travaux sur la logique et les mathématiques, et surtout du développement de l'informatique. Notons au début du siècle, la machine universelle de Turing, capable virtuellement de raisonner comme un cerveau humain. Wiener en 1948 ("cybernetics") émet l'idée d'une représentation mécanique du cerveau. Le cognitivisme repose sur deux métaphores : - le cerveau est similaire à un ordinateur et fonctionne en traitant de l'information à l'aide de systèmes ouverts qui peuvent communiquer avec l'environnement, en manipulant des symboles - le cerveau est semblable à un réseau neuronique où les concepts sont reliés entre eux par des relations. Ainsi, la pensée est un système de représentations de l'état du monde, représentations qui sont des significations sur lesquelles la pensée s'exerce. Et l'humain recueille, modifie, encode, interprète, emmagasine l'information provenant de l'environnement et en tient compte pour prendre des décisions et orienter sa conduite.
Le test du gorille invisible
par Brigitte Axelrad - SPS n° 312, avril 2015 Le test du gorille invisible (« The Invisible Gorilla ») [1] a été mis au point en 1999 par Christopher Chabris et Daniel Simons, deux chercheurs en Psychologie cognitive de l’Université Harvard [2], surnommés depuis The Gorilla Guys. La consigne donnée aux participants était de regarder attentivement une vidéo où deux équipes de joueurs de basket, l’une habillée en blanc, l’autre en noir, se lançaient un ballon, et de compter le nombre de passes entre les membres de l’équipe des blancs. Pendant la partie, une personne déguisée en gorille traversait la scène de droite à gauche en se frappant la poitrine avec ses poings. On demandait ensuite aux participants combien de passes ils avaient comptées et s’ils avaient vu quelque chose qui sortait de l’ordinaire. Un deuxième test, le test du singe invisible (« The Monkey Business Illusion ») [3], a été proposé avec les mêmes consignes. Ces croyances ne résistent pas au gorille invisible.