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Victor Hugo : conscience et combats

Victor Hugo : conscience et combats

Victor Hugo Toute sa vie Victor Hugo a été un farouche abolitionniste. Ce combat contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. Dans deux romans, Le dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), il dépeint la cruauté des exécutions capitales auxquelles il a assisté dans son enfance. S'il avoue que l'écriture l'a libéré d'une culpabilité, il ajoute, dans la préface de 1832 du dernier jour d'un condamné, que « se laver les mains est bien, empêcher le sang de couler serait mieux ». Élu pair de France, Victor Hugo tente sans succès de convaincre ses collègues lors du procès de Pierre Lecomte, accusé de tentative d'assassinat sur Louis-Philippe, d'écarter le châtiment suprême. Déjà, en 1830, à l'Assemblée nationale, cette question avait donné lieu à un débat public. Après les émeutes de juin, il intervient, pendant tout le mois de juillet, en faveur de nombreux prisonniers politiques menacés d'exécution et de déportation.

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