Andalousie : des centaines d'ouvriers se réapproprient des terres livrées à la spéculation « Quand nous sommes arrivés à Somonte pour occuper les terres, c’était un matin très tôt, au lever du soleil, se souvient Javier Ballestero, ouvrier agricole andalou. J’ai été surpris par le silence. Il n’y avait pas d’oiseaux sur ces terres ! Pas de vie ! Rien ! Le SOC-SAT [1], syndicat d’ouvriers agricoles qui a organisé l’occupation, est habitué aux luttes foncières. « La terre est à vous. En ce matin hivernal, une trentaine de personnes se pressent autour d’un brasero, installé devant la petite cuisine de la « finca ». Une dizaine de militants portugais d’extrême gauche, en visite, et quelques militants français et espagnols, de passage ou séjournant à Somonte, se dirigent vers le hangar où est entreposé le matériel agricole. Développer une agriculture biologique paysanne Peu à peu, la brume se lève. Contre une répartition « féodale » des terres Droit d’usage Une partie de ces terres sont alors louées à des coopératives de petits paysans. Somonte, symbole d’une lutte populaire
L’acte pédagogique par Philippe Meirieu : VIDEO + CARTE MENTALE Dans cette vidéo, Philippe Meirieu nous présente les trois actes forts qui constituent l’acte pédagogique. Vous trouverez ci-dessous le lien de sa vidéo provenant du site FranceTvEducation mais aussi la carte mentale de son intervention que j’ai réalisé avec le logiciel MindMapper 12 Arena . Cliquer sur l’image pour accéder à la vidéo Résumé en carte mentale : Cliquer sur l’image pour agrandir la carte Bonne consultation Olivier L
1200 salariés, pas de patron et aucune hiérarchie : les secrets de la coopérative Cecosesola au Venezuela Des supermarchés, un hôpital, des productions agricoles, des services d’épargne… La coopérative vénézuelienne Cecosesola propose ses services à des dizaines de milliers de personnes et des prix très abordables. L’entreprise fonctionne sans hiérarchie ni patron. Son secret : l’autogestion intégrale et un fonctionnement horizontal permanent. Une initiative présentée dans un webdocumentaire, « Poder sin poder, l’autogestion au quotidien », qui nous emmène à la rencontre de douze projets radicalement démocratiques, en Espagne, en Argentine et au Venezuela. Cecocesola est un groupement de coopératives qui propose à la communauté de la ville de Barquisimeto – un bon million d’habitants – plusieurs services à des prix très accessibles. Ils disposent de plusieurs supermarchés (ferias), d’un hôpital, d’un funérarium, d’un service de crédit et d’épargne, d’un réseau de production agricole… Mais leur spécificité est dans leur mode d’organisation. Un apprentissage constant A découvrir ici.
Apprentissages informels: quel poids dans le développement des compétences pro ? Dans certaines entreprises, le modèle 70-20-10 est érigé en dogme. Mais qu’en est il réellement ? Et comment bien l’utiliser ? Pourquoi cette « vogue » des apprentissages informels ? Parce que les cycles technologiques et économiques se sont accélérés. Le savoir devient hautement périssable. Une étude de Bersin, en 2009, indiquait que « 78% des chefs d’entreprise estiment que le taux de renouvellement et la rapidité de circulation de l’information pose un défi de formation majeure à leur organisation ». Robert Kelley, de Carnegie Mellon, a demandé à des « travailleurs du savoir » (knowledge workers) « Quel pourcentage des connaissances dont vous avez besoin pour faire votre travail est emmagasiné dans votre cerveau ? En 1986, la réponse est de 75%En 1997, 18%En 2006, 9% Et aujourd’hui, où en sommes-nous ? Les connaissances que nous utilisons pour notre travail sont embarquées dans les systèmes d’information, et dans le réseau des personnes avec lesquelles nous travaillons. P.
Tordères : commune autogérée, mode d'emploi - Marion Dumand Tordères est connu pour sa démocratie participative. Comment le projet et l’équipe municipale se sont-ils constitués ? Aux dernières élections, le maire sortant en avait ras la casquette, et le précédent (qui était resté 14 ans à la mairie), plutôt procédurier et bétonneur, voulait y retourner. Très vite, des idées essentielles se sont imposées, quant à la constitution de la liste et au fonctionnement de l’équipe municipale : 1. Comment se sont déroulées les élections ? Des 20 personnes retenues, seules 11 se sont finalement présentées, afin de pouvoir faire face à la liste adverse malgré le panachage électoral. Quelles priorités pour le village ? « On arrête tout, on réfléchit et c’est pas triste… » C’est l’esprit de notre programme. Comment les habitants participent-ils à la prise de décision ? Pour le premier conseil municipal, nous avons envoyé une lettre aux habitants : tous pouvaient s’inscrire dans les commissions municipales et extra-municipales de leur choix. Un dernier mot ?
Apprentissages formels et informels : de quoi parle-t'on ? Blog de la FPC Intégrer les apprentissages informels comme leviers à part entière de développement des compétences … Fertiliser des « écosystèmes d’apprentissage » … Voilà qui fait rêver, mais en pratique ce n’est pas si simple. Des pistes se dégagent pour une vraie prise en compte – et la facilitation- des apprentissages informels. Voici donc, sur le sujet, un premier billet. De quoi parle t’on ? Dans le langage ordinaire, on parle habituellement d’apprentissage informel lorsqu’il se situe en dehors de la salle de classe, ou de formation. la socialisation (apprentissage tacite, « apprentissage presque naturel des valeurs, attitudes, comportements, savoir-faire et connaissance qui se produit dans la vie quotidienne »),l’apprentissage fortuit (apprentissage non intentionnellement recherché, coproduit d’une autre activité),l’apprentissage autodirigé (projet éducatif entrepris sans l’aide d’un professeur) ». L’axe vertical concerne la détermination des objectifs Un apprentissage peut donc être
Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire ==> Dossier sur Vandoncourt de Cathy Firmin (pdf de 15 pages) PROBLÉMATIQUE : Démocratie directe, pouvoir aux citoyens. Le 28.09.2010. Banqueroutes frauduleuses, crise du climat, chômage, pollutions, exclusions… S’il est un sentiment largement partagé par la population dans son ensemble, c’est bien celui de l’impuissance généralisée du citoyen face aux grands problèmes de notre temps. La démocratie représentative a réussi ce tour de force de détourner le pouvoir de l’individu au profit d’assemblées et d’états sans pouvoirs et sans scrupules face aux diktats économiques de la pensée unique. Le Jura, c’est comme le nord de la chanson, c’est d’abord un gros cœur, depuis longtemps. Inspiré d’un système communautaire traditionnel Lire : Sociétés gentilices : les premières organisations humaines Démocratie directe, autogestion et contrôle populaire Le consensus, garant de la cohésion Cet engouement n’a pas empêché les difficultés et l’usure de s’installer. Communication et formation des jeunes
‘Anarchism could help to save the world’ Ed Miliband’s late-night pilgrimage to Russell Brand’s loft apartment, days before the last election, was seen by supporters as a canny bid for the youth vote, and by critics as a cringe-worthy attempt to harness the Shoreditch Messiah’s charisma. Yet neither view captures its real significance as a sign of the profound weakness of mainstream social democracy and its desperate efforts to co-opt the energies of the most dynamic element of today’s left: anarchism. In their eagerness to ridicule Brand’s “ramblings”, commentators have ignored his strong identification with the left-anarchist tradition. For among the works he has recommended to his followers is a collection of writings by another charismatic figure who sometimes lived in London, the father of anarchist communism: Prince Peter Kropotkin. Comparisons between Kropotkin and Brand may seem strained. It is no surprise that anarchist sages and prophets should be so fashionable, both then and now.
Communal living projects moving from hippie to mainstream | Guardian Sustainable Business The hippies could be proven right. Four decades after they introduced the commune into the industrialised society, pooling goods and saving nature’s resources, sustainability and the sharing economy are on the up. This includes co-housing - where residents have seperate bedrooms but may share kitchen and dining facilities - which is also proving to be a lucrative business model. “It’s all about living healthy and happy lives without harming the planet,” says Sue Riddlestone, who co-founded a pioneering community of 82 low-energy, water-efficient homes called BedZED in south London more than a decade ago. Back in 2003 healthy and happy lives with no harm to the planet sounded a bit idealistic. Then came the growing awareness of climate change, followed by the sharing economy, which in 2013 was valued at $26bn and some analysts expect can grow to $110bn. Brighton, Middlesborough, Oxford... and China North America is joining the trend as well. Commercial interest