background preloader

Émergence

Émergence
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’émergence est un concept philosophique apparu au XIXe siècle grossièrement résumé par l'adage « le tout est plus que la somme de ses parties ». Plus précisément, une propriété peut être qualifiée d’émergente si elle « résulte » de propriétés plus fondamentales tout en demeurant « nouvelle » ou « irréductible » à celles-ci[1]. Ce concept propose ainsi de concilier dans les sciences une approche moniste avec une opposition au réductionnisme, c'est-à-dire postulant une unité fondamentale dans la composition de la nature (que ce soit la matière inerte, les organismes vivants ou le psychisme) mais déniant la possibilité d'une connaissance intégrale de ces phénomènes par la simple connaissance de leurs composants fondamentaux. Origine et orientation[modifier | modifier le code] Dans son essai L'Homme et la coquille (Variété V, page 557 dans l'édition Folio), Paul Valéry utilise pour désigner l'émergence faible le mot émanation : Related:  mimipmr

Spiritualisme (philosophie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il convient de ne pas confondre spiritualisme et spiritualité : la spiritualité est entendue entre autres comme recherche d'une vie bonne et vertueuse. Elle peut être l'objet de doctrines aussi bien spiritualistes[2] que matérialistes, telle que, par exemple, le stoïcisme. Le spiritualisme, à l'inverse du matérialisme, admet l'existence d'une âme, de Dieu qui est un pur esprit, d'une vie après la mort, et de façon générale d'un esprit indépendant du corps et de la matière[3]. Le philosophe Jean-Louis Vieillard-Baron établit quatre critères pour définir le spiritualisme, que Jean-Louis Schlegel présente ainsi : « À quoi reconnaît-on un penseur spiritualiste ? Le spiritualisme s'oppose au matérialisme et au physicalisme, c'est-à-dire à toute philosophie qui prétend que l'on peut expliquer les phénomènes spirituels et psychiques par des causes strictement matérielles, comme pour Épicure, Karl Marx ou Jean-Pierre Changeux.

Données ouvertes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Donnée. Selon les pays, une part plus ou moins importante de la donnée publique est mise à disposition de tous dans le champ des données ouvertes. Ce mouvement est en expansion Les données ouvertes à la Loupe Autocollants utilisés par les militants des données ouvertes Une donnée ouverte est une donnée numérique d'origine publique ou privée. L'ouverture des données (en anglais open data) représente à la fois un mouvement, une philosophie d'accès à l'information et une pratique de publication de données librement accessibles et exploitables. Elle s'inscrit dans une tendance qui considère l'information publique comme un bien commun (tel que défini par Elinor Ostrom) dont la diffusion est d'intérêt public et général. En Europe et dans certains pays, des directives et lois imposent aux collectivités de publier certaines données publiques sous forme numérique. Remarque : Le présent article est généraliste.

Théorie du chaos La théorie du chaos est une théorie scientifique rattachée aux mathématiques et à la physique qui étudie le comportement des systèmes dynamiques déterministes et sensibles aux conditions initiales, un phénomène généralement illustré par l'effet papillon. Dans de nombreux systèmes dynamiques, des modifications infimes des conditions initiales entraînent des évolutions rapidement divergentes, rendant toute prédiction impossible à long terme. Bien que ce soient des systèmes déterministes, dont le comportement futur est déterminé par les conditions initiales, sans aucune intervention du hasard, ils sont imprévisibles (au moins dans le détail) car on ne peut pas connaître les conditions initiales avec une précision infinie[a]. Ce comportement paradoxal est connu sous le nom de chaos déterministe[1], ou tout simplement de chaos. Le comportement chaotique est à la base de nombreux systèmes naturels, tels que la météo ou le climat. un et un seul état final . . , où Andronov – Pontriaguine varie.

Qui sommes-nous ? - Excellence Opérationnelle.tv Excellence Opérationnelle 2.0 Vous êtes nouveau ? Apprenons à se connaître ! Bienvenue sur le site #1 en France rassemblant les praticiens de l’Excellence Opérationnelle ! Excellence-Operationnelle.tv est un blog communautaire créé en 2011 par Florent Fouque, blogger passionné (et passionnant !) En quelques années, EO.tv s’est imposé sur le web avec plus de 15 000 membres actifs et près de 1 000 publications diverses et variées. Mais quelle est notre mission ? Vous aider vous, tous autant que vous êtes à mener à bien vos initiatives d’Amélioration Continue en rendant accessible le savoir et vous mettant en relation pour partager vos expériences. Que trouve-t-on sur EO.tv ? Ce dont vous avez envie ! Et ce n’est pas fini ! A qui s’adresse ce blog ? Tout le monde (praticiens de l’Excellence Opérationnelle, chefs de projets, dirigeants, étudiants, opérationnels, entrepreneurs, retraités, …) ! Vos retours sont évidemment indispensables : on compte sur vous !

Existence Le terme d'existence en soi est ambigu, il recouvre de multiples sens. Dans le langage trivial il désigne le fait d'être, d'être de manière réelle, il est ainsi utilisé dans un usage tout aussi indéterminé chez beaucoup de philosophes comme équivalent au terme d'« être ». Outre le fait d'exister il intervient indique dit le Petit Larousse dans plusieurs expressions courantes pour signaler une durée (une longue existence), au sens de vie (être las de son existence), un mode de vie (changer d'existence), etc. En métaphysique, notamment chez Thomas d'Aquin, il forme avec le terme d'« essence » un couple complémentaire, l'essence serait les idées des choses, ce qu'elles sont « en soi » et l'existence le fait d'être dans la réalité, d'avoir été créé pour les croyants. Cependant, au sens étymologique, « existence » possède une signification plus précise. L'humanité se fie uniquement à ce qu'elle voit, rendant l'existence limitée en ce dont elles perceptent uniquement. Être, c'est exister.

Intelligence collective Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'intelligence collective désigne les capacités cognitives d'une communauté résultant des interactions multiples entre ses membres (ou agents). La connaissance des membres de la communauté est limitée à une perception partielle de l'environnement, ils n'ont pas conscience de la totalité des éléments qui influencent le groupe. l'Intelligence Collective se distingue de l'intelligence collaborative (efficacité des échanges centrés sur une tache) et de l'intelligence projective (synergie des motivations individuelles et collectives, porteuse de sens individuel et collectif). Les formes d'intelligence collective sont très diverses selon les types de communauté et les membres qu'elles réunissent. Intelligence collective humaine[modifier | modifier le code] Conditions[modifier | modifier le code] L'intelligence collective dans une société humaine provient d'interactions plus complexes répondant à diverses conditions citées ci-après. et

Pensée complexe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce concept exprime une forme de pensée acceptant les imbrications de chaque domaine de la pensée et la transdisciplinarité. Le terme de complexité est pris au sens de son étymologie « complexus » qui signifie « ce qui est tissé ensemble » dans un enchevêtrement d'entrelacements (plexus). Définition d'Edgar Morin[modifier | modifier le code] Nuage de tags « complexe » « Quand je parle de complexité, je me réfère au sens latin élémentaire du mot "complexus", "ce qui est tissé ensemble". Principes[modifier | modifier le code] Il convient davantage de parler de pensée complexe que de « pensée critique », puisque la pensée complexe englobe les trois modes de pensée : critique, créative et responsable. Principes sous-jacents[modifier | modifier le code] Edgar Morin invite à réformer la pensée et à entrer dans un paradigme de complexité ou encore à se doter d'une épistémologie complexe. [réf. nécessaire] Le tiers inclus[modifier | modifier le code]

Pourquoi vous devez penser l'émergence avant de penser la solution ! - Excellence Opérationnelle Il y a quelques semaine, j’avais publié un billet où je vous expliquais pourquoi il m’arrivait de ne pas me focaliser sur la cause fondamentale… La première cause que j’exposais était la causalité circulaire… Il existe une deuxième raison peut-être encore plus légitime que la première… C’est l’émergence ! L’émergence c’est le petit truc en plus qui naît de l’interaction entre plusieurs éléments. Par exemple quand vous travaillez en équipe, vous pouvez faire davantage de choses (par la complémentarité des compétences par exemple) que la somme des réalisations individuelles de chacun… C’est ça l’émergence, c’est le fait d’énoncer que dans un système : S (système) > A + B + C En contrepartie de cette propriété d’émergence, il y a la propriété de mutilation… Mais ne compliquons pas trop les choses dans un premier temps et restons donc sur cette notion d’émergence. Considérer l’émergence… Quand Sarkozy actionnait l’émergence sans le savoir… Deux outils qui ne sont malheureusement pas universels…

Appareil idéologique d'État Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'appareil idéologique d’État est une notion philosophique créée par Louis Althusser en 1970. Elle désigne l'ensemble des moyens de diffusion d'idéologie dont l'État dispose. Concept[modifier | modifier le code] Louis Althusser réfléchit dans les années 1960 au concept d'idéologie tel que défini par Karl Marx, c'est-à-dire le système de valeurs imposé par les classes dominantes. Il publie en juin 1970 dans revue La Pensée (n° 151) un texte intitulé « Idéologie et appareil Idéologique d’État »[1],[2]. Il disserte sur l'accroissement du capital et écrit au sujet des opérateurs sous l'angle de la reproduction de la force de travail et de leur maintien dans un rapport de sujétion à l'égard de la bourgeoisie[4]. Les appareils idéologiques d'État voient leur importance respective changer au cours des époques, en fonction des besoins des sociétés et des techniques disponibles (radio, télévision, etc.)[8]. Bibliographie[modifier | modifier le code]

Big data Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une visualisation des données créée par IBM[1] montre que les big data que Wikipedia modifie à l'aide du robot Pearle ont plus de signification lorsqu'elles sont mises en valeur par des couleurs et des localisations[2]. Croissance et Numérisation de la Capacité de Stockage Mondiale de L'information[3]. Dans ces nouveaux ordres de grandeur, la capture, le stockage, la recherche, le partage, l'analyse et la visualisation des données doivent être redéfinis. Certains supposent qu'ils pourraient aider les entreprises à réduire les risques et faciliter la prise de décision, ou créer la différence grâce à l'analyse prédictive et une « expérience client » plus personnalisée et contextualisée. Dimensions des big data[modifier | modifier le code] Le Big Data s'accompagne du développement d'applications à visée analytique, qui traitent les données pour en tirer du sens[15]. Volume[modifier | modifier le code] Variété[modifier | modifier le code]

Monisme Autoportrait subjectif du physicien et philosophe moniste Ernst Mach, censé illustrer l'unité du « moi » et du monde. Sur le plan de la connaissance, le monisme interdit de dissocier les sciences de la nature et celles de l'esprit. L'ensemble de la science est alors représenté comme un édifice solidaire[2]. Il établit également un rapport étroit entre la philosophie et la science[3]. Origine et histoire de la notion[modifier | modifier le code] Le qualificatif « moniste » est abondamment utilisé dans la seconde moitié du XIXe siècle par les savants évolutionnistes anglais et allemands, tels que Herbert Spencer et Ernst Haeckel, pour caractériser la nouvelle philosophie chargée de rendre compte d'un monde dont la représentation venait d'être chamboulée par les récents acquis des sciences de la nature[2]. Philosophie grecque[modifier | modifier le code] C'est avec Parménide au début du Ve siècle av. Entre le IVe siècle et le IIIe siècle av. Spinozisme[modifier | modifier le code]

L’architecture de l’information : L’évolution d’une discipline émergente, expliquée grâce à Rosenfeld, Morville et Arango – Introduction à l'architecture de l'information Billet réalisé par Abdou Seye, Julien Combaz, Romuald Kepayou, Verena Distler Pour expliquer la discipline de l’architecture de l’information, il est indispensable de savoir définir son champ d’action. L’architecture de l’information est une discipline récente et il y a beaucoup de définitions qui coexistent et qui évoluent régulièrement. Cette évolution est également visible dans les différentes éditions de l’ouvrage Information Architecture for the World Wide Web de Louis Rosenfeld et Peter Morville. En septembre 2015, une mise à jour a été publiée : Information Architecture for the Web and Beyond de Rosenfeld, Morville et Arango. Depuis la première édition qui a été publiée en 1998, les auteurs ont régulièrement adapté leur définition de l’architecture de l’information. Par la suite, nous allons confronter les trois versions du livre selon les quatre points principaux de la définition. 1. Le design en France vs le “design” dans les pays anglophones. 2. 3. 4. Sources Figure Remarques

Théorie du substratum Selon les théories du substratum, et contrairement à la théorie du faisceau, une substance ne se réduit pas à une collection de propriétés : il y a quelque chose en plus, le substratum ou la substance, qui est à la fois le support des propriétés et ce qui fait l'unité de cet ensemble de propriétés, dans la mesure où celles-ci sont portées par un seul et même substrat [1]. Philosophie antique et médiévale : la « matière première »[modifier | modifier le code] Si [la matière] n'est pas la substance, en effet, on ne voit pas quelle autre chose le sera, car si l'on supprime tous les attributs, il ne subsiste rien, évidemment, que le substrat […] Le sujet dernier n'est donc, par soi, ni un être déterminé, ni d'une certaine quantité, ni d'aucune autre catégorie ; il ne consistera même pas dans la simple négation de ces catégories, car les négations, elles aussi, ne lui appartiendront que par accident[2]. Philosophie contemporaine : notion de « particuliers nus »[modifier | modifier le code]

Consensus Un consensus est un accord des volontés sans aucune opposition formelle. Le consensus se distingue de l'unanimité qui met en évidence la volonté manifeste de tous les membres dans l'accord. Un consensus caractérise l'existence parmi les membres d'un groupe d'un accord général (tacite ou manifeste), positif et unanime pouvant permettre de prendre une décision ou d'agir ensemble sans vote préalable ou délibération particulière. Le consensus peut parfois être contraire à la majorité en tant que résultat. Bien qu'en principe le consensus désigne un accord positif et unanime, l'usage récent a consacré des sens dérivés : Étymologie[modifier | modifier le code] Consensus est un mot latin qui signifie « accord », au sens de « sentiment commun ». Du fait du changement de sens récent qui fait que le terme consensus se dissocie de l'unanimité ou de la quasi-unanimité, on en vient à parler de « consensus absolu » ou de « consensus parfait » pour désigner un accord qui ne recueille aucune opposition.

Related: