Boulè Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans les cités de la Grèce antique, la Boulè (en grec ancien Βουλή, aussi transcrit Boulê) est une assemblée restreinte de citoyens chargés des lois de la cité. Son nom a souvent été traduit par « Conseil » et, plus rarement, par « Sénat ». La Boulè d'Athènes : une institution évoluant[modifier | modifier le code] Création par Solon[modifier | modifier le code] Réforme de Clisthène[modifier | modifier le code] Le rôle de la Boulè était de recueillir les projets de lois des citoyens : chaque proposition de loi, ou probouleuma (en grec ancien, au singulier προβούλευμα) fait l'objet d'un rapport de la Boulè, afin d'établir l'ordre du jour des séances de l'ecclésia qu'elle convoquait. Par le biais de l'alternance des prytanes, ce calendrier politique permet certes une circulation du pouvoir dans l'ensemble du corps civique mais surtout, assure la permanence de l'État. Révolution oligarchique des Quatre-Cents[modifier | modifier le code]
Zeus Nom et épithètes Étymologie Le nom Zeus (nominatif : Ζεύς / Zeús ; vocatif : Ζεῦ / Zeû ; accusatif : Δία / Día ; génitif : Διός / Diós ; datif : Διί / Dií) repose sur le thème *dy-ēu-, issu de la racine indo-européenne *dei- qui signifie « briller ». Elle est également à l'origine du sanskrit द्याउः / dyāuḥ, signifiant « ciel lumineux », et du latin diēs, signifiant « jour »[3]. En grec ancien, on la retrouve dans les mots ἔνδιος / éndios et εὐδία / eudía qui désignent respectivement le midi (l'apogée de la journée) et le beau temps. Ce nom entre dans la composition de nombreux mots : le nom des Dioscures (Διόσκουροι / Dióskouroi, les « jeunes de Zeus »), la cité de Dioscourias, Dioscore, etc. Épithètes, épiclèses Zeus possède plusieurs épithètes en tant que dieu céleste tonnant : νεφεληγερέτα / nephelêgeréta, « assembleur de nuées »,κελαινεφής / kelainephếs, « à la nuée noire »,κεραυνός / keraunos, « foudre » et adj. Fonctions Dieu du Ciel Un dieu justicier et protecteur Dieux similaires Héra
Sieyès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Emmanuel-Joseph Sieyès ou l'abbé Sieyès (prononcer [sjejɛs]), né le à Fréjus et mort le à Paris, est un homme d'Église, homme politique et essayiste français. Robespierre, qui le détestait, l'avait surnommé « la taupe de la Révolution ». Biographie[modifier | modifier le code] Sieyès devient célèbre dès 1788 par son Essai sur les privilèges. En 1789, élu député du tiers état aux États généraux, il joue un rôle de premier plan dans les rangs du parti patriote du printemps à l'automne 1789 et propose, le 17 juin 1789, la transformation de la Chambre du Tiers état en assemblée nationale. Élu dans trois départements à la Convention, il siégea à la Plaine mais dans le procès du roi vota avec la Montagne contre l'appel au peuple pour la mort et contre le sursis. Il est inhumé le 25 juin 1836 dans la division 30 du cimetière du Père-Lachaise[1]. Académie française[modifier | modifier le code] Sieyès et la sociologie[modifier | modifier le code]
Poséidon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Origine Avant que l'anthropomorphisme ne fasse de lui être un dieu de la mer, Poséidon semble avoir été un dieu chthonien lié au monde souterrain, porteur de mort et responsable des tremblements de terre, proche de la figure du dieu Hadès. Son épithète d'« ébranleur du sol », attesté en Arcadie où son culte est le plus ancien, en fait un dieu ambivalent, responsable de catastrophes naturelles mais aussi du retour des eaux fécondantes du printemps[1]. Il est le dieu grec le plus fortement lié au cheval à travers ses mythes comme ses représentations. Mythe Patronage de ville difficile Autour de Troie Poussé par l'orgueil de Zeus, instigué par Héra, Poséidon et Apollon (ou Athéna[26]) se rebellent contre le roi des dieux et réussissent à l'enchaîner. Poséidon revigore les Grecs désespérés alors que les Troyens atteignent leur camp et ont le dessus en repoussant sans défaut les assauts hellènes successifs. Vengeance contre Minos Protecteur divin
La théorie de la récapitulation de Haeckel à Freud Notes La nécessaire distinction méthodologique entre le plan de l’histoire des sciences d’une part et celui des objectifs actuels de la psychanalyse d’autre part permet de rendre à la biologie le rôle qui a été le sien aux sources de la pensée freudienne, sans ignorer pour autant l’opposition foncière qui sépare aujourd’hui la pratique analytique d’une approche biologisante. On trouvera chez Gould (1977) une analyse scientifique, historique et critique de la théorie de la récapitulation mettant en évidence ses ramifications dans d’autres champ de la recherche. Voir aussi Sulloway (1998) qui a, entre autres, souligné le rôle des sexologues darwiniens contemporains, et Ritvo 1992 qui présente une étude approfondie des rapports de Freud avec le contexte darwinien de son époque. Gould 1977, p. 164. Freud, 1986 [1939], p. 196. On compte plus d’une vingtaine de références à la récapitulation dans l’index thématique de Delrieu 1997. Serres, 1859, pp. 398-399. Darwin, 1985 [1880], p. 575.
Héra Le char de Junon par TIEPOLO (détail) Fille des titans Cronos et de Rhéa, Héra (Ηρα) était la reine du ciel et de l'Olympe. Elle avait été avalée dès sa naissance par son père mais son frère Zeus avait su la rendre à la vie. Elle fut identifiée de bonne heure à Junon par les Romains. Héra perdit rapidement son caractère cosmique pour ne garder que des attributs moraux. Le paon d'Héra Son type plastique est peu caractérisé; debout ou trônant, elle portait avec beaucoup de majesté les attributs royaux traditionnels : le diadème et le sceptre surmonté d'un coucou (par allusion aux circonstances de son mariage). Héra Comme tous les enfants de Cronos (excepté Zeus) Héra avait été avalée dès sa naissance par son père puis régurgitée plus tard quand Zeus lui fit boire le vomitif Mariage Zeus et Héra sur le mont Ida (détail) par James BARRY (c.1800) ‡ Zeus aperçut Héra près du mont Cithéron en Eubée, il l'enleva et s'unit à elle dans une grotte. Jupiter et Junon par RUBENS (détail)
Néoténie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'axolotl, souvent cité comme exemple de cas de néoténie. Il s'agit d'un cas particulier d'hétérochronie et d'un type de pédomorphose. Étymologie[modifier | modifier le code] Le terme néoténie a été proposé par le biologiste Julius Kollmann dans plusieurs articles écrits en 1883 et publiés en 1884 ou 1885. Exemples classiques[modifier | modifier le code] L'exemple le plus connu est l'axolotl ; on a longtemps cru avoir affaire à deux espèces alors qu'il s'agissait de larves se reproduisant sans avoir atteint l'« âge adulte ». Un autre exemple classique est le cas du ver luisant : cette fois-ci, la femelle reste à l'état de « larve » toute sa vie (d'où l'appellation de « ver » alors qu'il s'agit d'un coléoptère), alors que le mâle doit se métamorphoser en imago ailé pour pouvoir se reproduire. Néoténie et évolution adaptative[modifier | modifier le code] Chez l'homme[modifier | modifier le code] Autre[modifier | modifier le code]
Poseidon Dans la mythologie grecque, Poséidon (Ποσειδων) était le dieu de la mer, de la navigation, des tempêtes, mais également des tremblements de terre. Il était le fils de Cronos et de Rhéa. Le nom de Poséidon semble dériver de la racine Ποτ, "être le maître", que l'on retrouve dans le latin potens "pouvoir". Les anciens le rattachaient mot boisson ou fleuve mais cela semble plus douteux. Cette divinité essentiellement marine fait partie des douze Olympiens. Quand les trois frères se partagèrent le monde, il eut pour sa part l'empire des eaux aussi bien salées que douces. Neptune calmant les flots (1733) Lambert ADAM © Musée du Louvre Il a pour attributs: - le trident, - le dauphin, - le taureau, - le cheval qu'il aurait créé ou domestiqué. Fils de Cronos et de Rhéa, Poséidon partagea le sort de ses frères et fut, dès sa naissance, avalé par son père, qui dut le rendre à la lumière par l'effet du breuvage que Zeus lui administra sur les conseils de Métis.
Théorie de la récapitulation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie de la récapitulation, aujourd'hui légèrement tombée en désuétude, a été initiée par Ernst Haeckel. Elle affirme que l'ontogenèse récapitule la phylogenèse, c'est-à-dire que le développement individuel d'un organisme se fait en reproduisant les étapes de l'évolution de certains de ses ancêtres. Dans la pratique, l'énoncé de Hackel n'était ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux : chaque génération hérite bien du capital génétique ayant permis à la précédente de survivre (mais pas nécessairement à toutes les précédentes : voir l'article Néoténie). Notes et références[modifier | modifier le code] Lien externe[modifier | modifier le code] The Inapplicability of the Biogenetic Rule to Behavioral Development pdf