La Naissance de la tragédie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Naissance de la tragédie à partir de l’esprit de la musique (Die Geburt der Tragödie aus dem Geiste der Musik) est une œuvre du philosophe allemand Friedrich Nietzsche, qu’il publia en 1872 à l’âge de 28 ans. Elle fut rééditée en 1886, sous le titre de La Naissance de la tragédie, ou Hellénisme et Pessimisme (Die Geburt der Tragödie, Oder: Griechentum und Pessimismus). Ce texte, hybride de philologie et de philosophie, que l’on peut, pour cette raison, qualifier de « centaure »[1], traite de la naissance de la tragédie attique, des motifs esthétiques qui l’ont inspirée et des causes de sa disparition. Projet du livre[modifier | modifier le code] Genèse et composition[modifier | modifier le code] La Naissance de la tragédie faisait partie d’un projet plus vaste, débuté vers mars 1870, projet d’une enquête sur la civilisation grecque, considérée, à la suite de Frédéric Schlegel, comme un tout[3]. Principaux thèmes[modifier | modifier le code]
Mythologie classique: Dionysos
Dionysos et satyre Dionysos (Διονυσος) qu'on retrouve sous le nom de Bacchus chez les romains et qui fut assimilé à une ancienne divinité italique, Liber Pater, est une divinité complexe de l'ancienne Grèce. On a longtemps pensé que son culte était récent mais la découverte des tablettes mycéniennes de Pylos remettent en question cette idée. Il ne faisait pas partie des douze Olympiens à l'origine, mais Hestia lui céda sa place. La complexité de sa divinité se traduit par un grand nombre de surnoms et d'épithètes : Nysaios: de Nysa Bromios: bruyant Dithurambos : Cantique consacré à Dionysos dansé et chanté par des choristes déguisés en satyres Evios : cri lancé lors des bacchanales Bakkhos : (Bacchus) qui retentit Zagreus, Sabazios : dieu phrygien Couronné de pampres, tenant le thyrse, la patère ou le canthare ou encore la grappe de raisin, la ciste mystique, il chevauche un bouc, un âne ou une panthère apprivoisée. Dionysos enfant British museum
Bloknote
Le retour à la case départ...le matin qui recommence tout. Dehors, c'est toujours glacial. Dedans, c'est une paisible rivière qui coule entre mes veines. Quiétude matinale: un grand trésor méconnu et sous - utilisé. Je me retrouve en cie d'une proximité difficile à gérer à la longue...ou bien en profiter pour apprendre autant que possible sur cette étrange maladie de schizophrénie? Réduire toutes les consommations au minimum devient une ligne de conduite incontournable. Une suite d'humeurs: ainsi se résume toute vie? Cultiver le calme dans l'esprit, chasse beaucoup de problématiques déplaisantes et prévient des réactions intempestives et nuisibles à l'harmonie d'avec les autres... Je me souviens de l'attitude juste: celle qui a dominé et protégé toute mon enfance . Ainsi nous serions victimes de nos systèmes? Michemin de..mon retour vers le trip santé que je veux privilégier. Des phrases ne contenant aucune insulte, implicite ou explicite, et encore capable d'une critique constructive?
Friedrich Nietzsche
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Friedrich Wilhelm Nietzsche Philosophe allemand Époque contemporaine Friedrich Wilhelm Nietzsche (prononcé en allemand [ˈfʁiːdʁɪç ˈvɪlhɛlm ˈniːt͡sʃə], souvent francisé en [nit͡ʃ]) est un philologue, philosophe et poète allemand né le à Röcken, en Saxe-Anhalt, et mort le à Weimar, en Allemagne. Peu reconnu de son vivant, son influence a été et demeure importante sur la philosophie contemporaine de tendance continentale, notamment l'existentialisme et la philosophie postmoderne ; mais Nietzsche a également suscité ces dernières années l'intérêt de philosophes analytiques, ou de langue anglaise, qui en soutiennent une lecture naturaliste remettant en cause une appropriation par la philosophie continentale jugée problématique[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Professeur de philologie à l'université de Bâle dès l'âge de 24 ans, il obtient un congé en 1879 pour raison de santé. Présentation générale de son œuvre[modifier | modifier le code]
Islande
La démesure chez Nietzsche
Angèle Kremer Marietti (Une première forme de cet article a paru dans la Revue Internationale de Philosophie Pénale et de Criminologie de l’Acte, N° 5-6 – 1994, pp. 69-84.) 1. L’opposition Apollon-Dionysos dans la Naissance de la tragédie Nous posons pour acquis dès le départ de la symbolique nietzschéenne le symbole de la démesure avec Dionysos et le symbole de la mesure avec Apollon. Rappelons qu'Apollon, le dieu de la justice, de l'ordre, de la beauté, de la musique et de tous les arts, le maître de la lyre, est aussi le maître des oracles, le dieu de Delphes où il a son sanctuaire. En termes de métaphore, Dionysos est le torrent endigué par Apollon, "sublime" étant la maîtrise artistique de l'horrible (selon la section 7 de la Naissance de la tragédie ). Au moment où il écrit la Naissance de la tragédie, Nietzsche a l'intention d'être un philologue de qualité, doublé, il est vrai, d'un philosophe qui réfléchit sur les faits de civilisation. 2. Livre premier : Le danger des dangers. 3.
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Nietzsche et l'Art
Nietzsche et la créativité artistique : Nietzsche a beaucoup théorisé sur l’Art dans la mesure où il est lui-même un artiste. En témoignent son goût pour la musique (et la critique musicale) mais aussi sa prose, qui comportent beaucoup d’ornements poétiques. Avant de présenter et d’analyser la théorie nietzschéenne de l’art, donnons quelques éléments de contexte. Pour Nietzsche, l’homme est la source à laquelle prend racine l’univers. L’homme est la source du beau. « Rien n’est beau, il n’y a que l’homme qui soit beau : sur cette naïveté repose toute esthétique, c’est sa première vérité. En référence à l’homme, Nietzsche écrit: « Son sentiment de puissance, son courage, sa fierté – tombent tous avec la laideur et la montée du beau ». Selon Nietzsche, la création artistique suppose un état physiologique particulier. Pour Nietzsche, l’art n’est pas l’imitation de la nature, mais un complément métaphysique qui rend possible la transcendance de la nature elle-même.