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Guide de réflexion sur les stratégies d'apprentissage à l'université

Guide de réflexion sur les stratégies d'apprentissage à l'université
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Se savoir incompétent pour progresser En 1999, les professeurs en psychologie David Dunning et Justin Kruger publient un article faisant suite à une série d’expériences auprès d’étudiants, au sujet d’un biais cognitif qui porte depuis leur nom : l’effet Dunning-Kruger. Ce biais consiste pour les moins compétents dans un domaine à surestimer leur compétence, et pour les plus compétents à la sous-estimer. Non seulement les moins compétents tirent de mauvaises conclusions, mais ils ne se rendent pas compte de leur incompétence ! Selon les résultats des expériences de Dunning et Kruger, les incompétents ne se croient pas meilleurs que les compétents (ils ne se perçoivent pas d’ailleurs aussi bons que ceux qui sont vraiment meilleurs qu’eux), mais le décalage entre la perception des compétences et le niveau réel est d’autant plus grand que l’incompétence est marquée : les personnes incompétentes se croient meilleures que ce qu’elles sont en réalité.

Entrer dans le métier - Être enseignant Aller directement au contenu de la page Aller au plan du site Entrer dans le métier Accueil > Entrer dans le métier > Être enseignant Être enseignant Cette rubrique rassemble les textes réglementaires qui précisent les missions et les compétences du professeur. Missions, obligations et compétences du professeur Obligations de service des personnels enseignants du premier degré Instructions pédagogiques – enseignants du premier degré exerçant en classes et écoles maternelles Définition des compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d'éducation pour l'exercice de leur métier (arrêté du 12-5-2010 - J.O. du 18-7-2010) Définition des compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d'éducation pour l'exercice de leur métier (circulaire n° 2010-105 du 13-7-2010) portant sur les modalités d'acquisition des compétences définies par l'arrêté du 12 mai 2010 Missions du professeur documentaliste I-prof – l’assistant carrière

La pratique réflexive comme outil de développement professionnel Pour optimiser le développement professionnel du personnel scolaire et ainsi favoriser la réussite des élèves, il importe que les enseignants adoptent une posture réflexive et critique à l’égard de leur pratique. Le RIRE vous propose un aperçu de cette stratégie qu’est la pratique réflexive, qui peut être présentée aux enseignants par l’entremise d’un accompagnateur pour faciliter son appropriation dans les milieux scolaires. L’information présentée est tirée des textes de référence du site Web École et Stratégies, créé pour accompagner les milieux scolaires dans l’adoption de nouvelles pratiques issues des résultats de la recherche. [Si vous utilisez un appareil mobile, cliquez ici] [Imprimez l’infographie] [Consultez le texte de référence]

La classe côté professeur » Accompagner l'entrée dans le métier des enseignants du 1er degré Entrer dans le métier d’enseignant Enseigner est un métier complexe et si des connaissances disciplinaires maîtrisées sont nécessaires, elles ne suffisent pas à faire un bon enseignant. Faire apprendre, conduire une classe, ou entretenir des relations de confiance avec les parents, rien ne doit être laissé à l’improvisation. La formation disciplinaire d’une part et la bonne volonté associée à de réelles qualités humaines d’autre part, ne peuvent suffire si l’on veut faire réussir tous les élèves. Il y a en effet des gestes professionnels spécifiques à ce métier, gestes qui ne peuvent s’acquérir qu’au cœur des situations rencontrées sur le terrain surtout s’ils sont accompagnés, analysés par les formateurs et tuteurs. Ce document, composé de trois parties, a pour ambition d’aider les nouveaux enseignants à construire ces gestes professionnels, en leur permettant notamment d’anticiper l’organisation et la préparation de classe, et ainsi d’éviter les écueils de débutants.

Partir des représentations des élèves - Enquête sur Educpros De manière générique, on pourrait proposer la méthode suivante, par exemple, pour construire la définition d’un carré à partir de ses caractéristiques essentielles : – proposer des possibles à partir d’un corpus d’exemples : – rechercher les attributs du concept (taille, nombre de coins, degrés des angles, couleurs, volume…) ; – rechercher la cohérence ; – approfondir le concept de carré ; – procéder à la vérification. Comment faire émerger les conceptions des élèves Voici 12 techniques que vous pouvez utiliser pour faire émerger les conceptions des élèves. • Demandez la définition de certains mots à vos élèves. • Faites-leur réaliser un dessin, un schéma représentant un élément ou un phénomène (particulièrement adapté pour les jeunes enfants). • Posez-leur des questions sur des faits ponctuels. • Partez d’un schéma ou d’une photo et demandez-leur un commentaire. • Placez les élèves en situation de raisonnement par la négative (« Et si tel élément n’existait pas ? 1. 2.

Le travail enseignant au XXIe siecle — Manifestations Scientifiques Le travail enseignant au XXIe siècle Perspectives croisées : didactiques et didactique professionnelle Colloque international16, 17 et 18 mars 2011 à Lyon (INRP, ENS) Consulter toutes les vidéos en ligne ci-dessous Axes thématiques Ainsi, et afin de favoriser les interactions, échanges, débats et controverses, trois axes thématiques ont été proposés : 1. (attention, le chargement des vidéos peut ne pas être immédiat. 2. 3. Comité scientifique, sous la direction de Luc Ria, responsable du programme Professionnalité enseignante de l’INRP : Comité d’organisation : Catherine Pérotin, Michel Bois, Hervé Tugaut, Annie Feyfant, Annick Bugnet, Patrick Picard. Infos pratiques : Contact : metier-enseignant@inrp.fr Lieu : École Normale Supérieure, 15 parvis René Descartes, Lyon 7e arrondissement (métro ligne B, station Debourg).

Ce que la recherche nous dit sur les styles d’apprentissage (ou retour sur un neuromythe) | Édupass La recherche sur les styles d’apprentissage, dont les origines remontent aux années 1930, a vu le jour en Europe occidentale et aux États-Unis et a réellement pris son essor depuis cinq décennies. Durant cette période, la densité des travaux de recherche a été fluctuante, mais connaît depuis plusieurs années un renouveau, sans doute lié à l’engouement pour la psychologie cognitive. La psychologie y tient toujours une grande place, comme pour les premières recherches, mais aussi la médecine, le management, l’industrie, la formation professionnelle. De quoi parle t-on exactement ? Quel intérêt pour le(s) style(s) d’apprentissage ? Toute situation d’apprentissage se construit à partir d’un environnement spécifique et d’un individu, qu’il ou elle soit élève, étudiant.e ou apprenant.e adulte. Qu’attend-on de la recherche ? La recherche sur les différents styles cognitifs est un des domaines les plus importants en psychologie de l’éducation (McInerney, 2005, Rayner 2011). Psychométrie ?

Didactique professionnelle Quelqu’un en mode solution cherche les réponses à ses questions, quelqu’un en mode problème, cherche un coupable pour justifier ses erreurs. Ce que j’avais mis en place, avec toute mon ignorance, était les conditions les plus favorables pour produire des individus en mode problème. Cela a eu pour conséquence, assez souvent, que le coupable était la machine. Si elle était plus grosse, elle ne briserait pas. J’ignorais, à l’époque, toutes les nuances du concept d’ignorance. Le paradoxe de ce concept fait en sorte que lorsque nous sommes vraiment ignorants nous avons l’impression d’être des experts parce que l’on pense tout connaître. En résumé, j’étais ignorant et je ne le savais pas. Comme je l’ai déjà spécifié, lors de ma première année d’enseignement mes élèves ont produit les plus beaux meubles. Par ces réalisations et la façon de les faire réaliser, j’ai plutôt démontré mon incompétence en pédagogie, mais personne n’était en mesure de me le dire.

Enseigner plus explicitement : l'essentiel en quatre pages Ce que dit le prescrit Le référentiel de l'Éducation prioritaire (« enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour assurer la maitrise du socle commun »), comme les programmes 2015 des cycles 2, 3 et 4, avec de nombreuses occurrences du terme «explicite», s’accordent sur la nécessité « d’enseigner plus explicitement ». Nombre de modalités sont recommandées au fil des pages : expliciter des techniques, des pratiques, des attentes, des règles, des stratégies, des démarches, des savoir-faire, des implicites dans la compréhension des textes, des connaissances préalables aux apprentissages... Autant d’ambitions à confronter aux contraintes des situations de classe… Mais quelle en est la genèse conceptuelle ? Des cadres théoriques différents Depuis quelques années, le vocable « pédagogie explicite » est utilisé par plusieurs courants de recherche au risque de malentendus : Les savoirs scolaires ne sont pas une somme de connaissances à accumuler dans la tête des élèves.

Votre Métier Corinne Loie Les ensei­gnants sont-ils en pre­mière ligne en matière de troubles de la voix ? Un tiers des pro­fes­sion­nels uti­lisent leur voix de manière inten­sive. Les ensei­gnants en font par­tie, comme les com­mis­saires pri­seurs, les avo­cats, les ecclé­sias­tiques, les com­mer­ciaux, les pro­fes­sion­nels médi­caux et, entre autres, les poli­tiques. 20% des ensei­gnants souffrent de la voix, contre 4% chez les autres pro­fes­sion­nels. Les ensei­gnants par­ti­cipent chaque semaine à un mara­thon vocal. Certains pro­fes­seurs sont-ils plus expo­sés que d'autres ? Oui, il y a notam­ment une pré­va­lence des pro­blèmes vocaux chez les femmes. Les ensei­gnants prennent-ils suf­fi­sam­ment soin de leur voix ? Pas assez. A quels risques pour la santé s'expose-t-on en négli­geant sa voix ? Chez les ensei­gnants, beau­coup de cordes vocales ne ferment plus très bien. Comment un ensei­gnant peut-il prendre soin de ses cordes vocales au quotidien ? Charles Centofanti

Pédagogie explicite La pédagogie explicite est une méthode éducative dont les premières formalisations sont apparues en 1960 avec le travail de Siegfried Engelmann (en). Elle place le savoir au centre du dispositif de transmission des connaissances et savoir-faire. Les premières formalisations de la pédagogie explicite sont posées par Siegfried Engelmann (en) en 1960 à travers le Direct Instruction (en). Les recherches sur les pratiques pédagogiques efficaces ont été suivies aux États-Unis dans les années 1970 par Barak Rosenshine à partir d'observations en classe des enseignants obtenant de bons résultats avec leurs élèves[1]. À partir de 1968 (et ce pendant 10 ans), démarre aux États-Unis le projet Follow Through, qui constitue la plus grande étude longitudinale destinée à comparer 9 approches pédagogiques ; elle dura une dizaine d'années et impliqua 70 000 élèves de 180 écoles, de tous milieux. Seules quelques mentions apparaissent ici et là. Dans les années 1985 et 1987, John Sweller et Graham A.

Conseils aux enseignants débutants Les pratiques pédagogiques de l'école publique de Saint-Didier-sous-Riverie ont souvent été empruntées ailleurs (nous devons beaucoup aux écoles Freinet) et mises en place de façon empirique. Les demandes que nous recevons nous obligent à les formaliser et à examiner à quelles conditions elles fonctionnent. Cette formalisation de notre expérience est redevable à Philippe Meirieu, à Dominique Ginet et surtout à Jacques Lévine. Améliorer la gestion d'une classe, conseils à partir de difficultés répertoriées (cycle 3) Le cadre - Le cadre mis en place conditionne directement la vie du groupe et les apprentissages (tous les cycles). Mettre en place le cadre au cycle 1 Pédagogie du débat - Comment mettre en place des débats qui fonctionnent ? Les consignes - L'insuffisance du travail sur les consignes est une des causes de l'échec scolaire et de l'ennui dans les classes (cycle 3). "Quoi de neuf ?" "Quoi de neuf ?" "Quoi de neuf ?" Aux enseignants Merci !

Neuromythes et enseignement De récentes études ont montré que les enseignants croient souvent à des neuromythes, c’est-à-dire à de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau,. Ces neuromythes peuvent s’avérer problématiques pour la réussite des élèves, parce qu’ils peuvent orienter les pédagogues vers des pratiques d’enseignement qui ne sont pas entièrement compatibles avec le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Pour cette raison, dans cet article, les trois neuromythes les plus fréquents en éducation sont présentés et discutés. Neuromythe 1 : Les élèves apprennent mieux lorsqu’ils reçoivent l’information dans leur style d’apprentissage préféré (ex. auditif, visuel ou kinesthésique). Le neuromythe le plus fréquent en éducation est l’idée que les élèves possèdent différents styles d’apprentissage, c’est-à-dire des façons d’apprendre fondamentalement différentes qui nécessitent des approches pédagogiques différenciées. Conclusion Photo: public domain Dekker, S., Lee, N. Howard-Jones, P. Landrum, T.

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