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La pédagogie par compétences au Québec : les enseignants sont les plus critiques, Alter Educ :Archives :

La pédagogie par compétences au Québec : les enseignants sont les plus critiques, Alter Educ :Archives :
La réforme de l’enseignement fondamental mise en place au Québec entre 2000 et 2002 vient d’être évaluée par l’Université Laval, sous la direction du professeur Marc-André Deniger. Ce rapport d’évaluation1, paru en octobre et commenté dans la presse québécoise en novembre, nous intéresse particulièrement au vu des similitudes fortes entre la réforme québécoise et celle qui a cours dans nos écoles fondamentales depuis 2000 également : organisation du cursus en cycles de deux ans, acquisition de compétences, suppression du redoublement, travail en équipes des enseignants, etc. Si le rapport montre un fort taux d’adhésion des enseignants à la réforme, il ne pointe pas moins de grandes difficultés d’application notamment en matière d’évaluation des compétences. Décalage entre adhésion et difficultés pratiques Le taux d’adhésion à la réforme de l’ensemble des répondants est de 78% (71% en comprennent les objectifs). Mise en perspective

Le connectivisme et les connaissances distribuées Mise en garde: Ce document fait partie d’un dossier complet produit dans le contexte du colloque «Contenus numériques» se tenant les 4 et 5 février 2010 pour le réseau de l’Université du Québec. Nous avons donc statué que les sources de connaissance sont multiples et que ces dernières circulent de plus en plus librement. Si l’enseignant reste un des importants transmetteurs de connaissances, sa fonction de guide pouvant contribuer à enseigner les clés de lecture prend énormément de valeur. Tel un harmonique pour le domaine du son, « l’enseignant qui guide » agit en médiateur entre les possibles qui s’offrent à l’apprenant; ça ne signifie pas qu’il se contente de n’être que «guide»; je le rappelle… l’enseignant demeure une source privilégiée de connaissances; il «enseigne» encore… Si parfois, il révèle, si souvent il démontre, il lui faut aussi adopter la posture de celui qui cadre l’analyse devant s’imposer à un apprenant quand il y a plusieurs choix possibles devant lui.

Eduquer à la dignité de penser Ce sont jusqu’aux bases même de l’école qu’en sont secouées les finalités, lesquelles se trouvent aujourd’hui ciselées autour d’une centration sur la notion de « compétence » liée aux dites nécessités d’une professionnalisation future. Le tout dans un contexte où une telle notion est conçue en fait en conformité avec les attentes d’une normalisation commune entre pays liés aux lois d’une prévalence du marché tant économique que culturel et social. Employabilité, flexibilité - comme objectifs visés à terme - qui sous-tendent une vision de productivité et d’une compétitivité à l’échelle mondiale et ceci, sous le couvert d’une adaptation plus ouverte et pertinente de l’école à la vie. La notion de compétence : pour le meilleur …. ou pour le pire ? Qui pourrait, a priori, mettre en cause une telle notion quand elle fait référence à la construction de capacités à même de faire face de façon opératoire à des situations complexes ou nouvelles ? Des conditionnements cachés

"L'éducation nationale doit retrouver le soutien de la nation" [Express Yourself] A l'occasion de chaque échéance électorale importante, on annonce à l'avance que l'éducation en sera l'un des thèmes majeurs. La déception est, en général, à la hauteur des espérances. Mais, en 2012, il semble, fort heureusement, qu'il n'en sera pas ainsi! Et nous le devons, paradoxalement, à Nicolas Sarkozy: sa politique scolaire fut, en effet, tellement catastrophique qu'on peut parler aujourd'hui d'une école en totale dépression. Dans ces conditions, il est normal que tous les candidats progressistes affichent leur volonté d'une rupture radicale avec ces orientations. Cela passe, à mes yeux, par une double ambition: une ambition proprement scolaire, mais aussi une ambition éducative plus globale sans laquelle la première risque de venir s'échouer sur les bancs de sable de notre individualisme social. Mais nous ne serons pas quittes pour autant. On le voit, l'enjeu est majeur. Voir tous les articles de PhilippeMeirieu Vous aussi exprimez-vous sur L'EXPRESS.

L'approche par compétences : 
une mystification pédagogique Cet dossier a initialement été publié dans L’école démocratique, n°39, du mois de septembre 2009. Il peut être téléchargé au format PDF en cliquant ici : Le dossier complet, au format PDF. A imprimer pour une lecture plus aisée. Contenu du dossier : Introduction Articles principaux : I. II. « Mobiliser », sans connaître ni comprendre. III. IV. Bibliographie Encadrés : Un concept lié à l’ère la globalisation Gramsci et l’enseignement par compétences L’enseignement catholique souffre davantage du virus APC Crahay : il faut aussi de la routine ! Hors dossier La notion de compétence est-elle pertinente en éducation, par Jean-Paul Bronckart Introduction Dans le monde francophone, le mouvement de réforme pédagogique baptisé « approche par compétences » a commencé par se développer au Québec et en Suisse romande, avant de s’étendre à la Belgique, à Madagascar et, plus timidement, en France. Une approche ni récente ni originale Ce que ça change Des détracteurs … et non des moindres ! Encadré : Bibliographie

Par quel bout allonger la scolarité obligatoire ? L'air du temps est à la rallonge. Le PS affirme clairement une préférence pour l'allongement de la scolarité obligatoire par les deux bouts : abaissement de 6 ans à 3 ans et prolongement de 16 à 18 ans. Mais c'est peut être prendre le problème par les mauvais bouts...Et si on allongeait la scolarité par le milieu ! L'école française va mal. L'autre alternative est celle de l'allongement de la scolarité obligatoire. La première idée est une véritable escroquerie si elle est avancée pour améliorer les compétences scolaires des élèves les plus en difficulté. Année scolaire 2009-2010 Public Privé Total Taux de scolarisation 2-5 ans 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 6 ans et plus Total Rallonger la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans est aussi un leurre si de solides dispositifs alternatifs ne sont pas créés et/ou si les enseignants du second degré ne sont pas en mesure de différencier fortement leur pédagogie. Je propose une autre solution, plus simple, de prolongement de la scolarité obligatoire.

L'enseignement, compétences et intelligence... L’intelligence est la faculté de comprendre les faits, découvrir les relations entre les choses, s’adapter aux situations nouvelles. L’intelligence pratique est la capacité d’agir de manière adaptée aux situations. Le raisonnement et l’analyse, inséparables de la maîtrise du langage, aboutissent à une connaissance conceptuelle et rationnelle (en opposition avec l’intuition). Une compétence est une connaissance (savoir, savoir-faire, savoir-être) mobilisable, tirée généralement de l’expérience ou de l’apprentissage et nécessaire à l’exercice d’une activité. Enseignement et compétitivité : les compétences Il est significatif, à l’heure actuelle, de parler de compétences et de socles de compétences dans l’enseignement. On peut dire que l’école actuelle sert la productivité et non l’intelligence. Penser, être créatif, se montrer intelligent... ces activités émancipatrices demandent un pré-requis. Enseignement et mixité sociale : le décret inscriptions

Complexity science: Coping with complexity: educating for capability Meuret (IREDU) et Rochex : deux critiques opposées sur le Socle ? Comme d’habitude dans un colloque, la dernière ligne droite entend ramasser les contributions pour tirer des perspectives. Mais devant l’étendue des questions, chaque rapporteur en reste à un prudent énoncé des tensions, avant de laisser la parole à deux points de vue « éclairés » : Denis Meuret et Jean-Yves Rochex vont adresser chacun leur critique au Socle Commun, mais de deux points de vue opposés. Françoise Lantheaume, sur les liens entre le Socle commun et les contenus d’enseignements, résume les questions essentielles : quelle est la cohérence entre le socle et les programmes ? Comment elle évolue, comment elle impacte les traditions disciplinaires d’enseignement ? Dominique Raulin, à propos des compétence, rappelle les ambiguités : cherche-t-on à évaluer des compétences, ou à évaluer par compétence ? Meuret : contenu du socle et justice de l’Ecole La situation des plus faibles "Notre système est, et devient de plus en plus inégalitaire" constate D.

Motivés ! Accueil > Dossiers et articles > Motivés ! Certains élèves savent faire naître et entretenir d'eux-même leur motivation pour les apprentissages scolaires. Mais ce ne sont pas les plus nombreux. Alors comment faire ? Dans ce dossier, Thot présente différentes pistes de réflexion et des conseils très pratiques pour entretenir la motivation chez les élèves et les étudiants. Car on risque gros à ignorer l'entretien de la motivation chez ses élèves, à penser que "le sujet est suffisamment intéressant" ou que "de toutes façons, ils n'ont pas le choix". Il n'est rien de tel que d'avoir été privé d'école pour développer l'envie d'y retourner. photo : Pink Sherbet Photography via photo pin cc Les rôles, facteurs de motivation dans un wiki 9 septembre 2012 Les wikis sont de beaux outils de collaboration. Motivé au boulot ! 7 septembre 2012 Vous connaissez peut-être la théorie de la motivation humaine publiée par le psychologue Abraham Maslow en 1943. Faire grandir la motivation des élèves : CLASSE !

La culture commune et la question des compétences. A propos de deux ouvrages de Perrenoud Ce ne serait sans doute pas trop s’avancer de dire que la formation scolaire des « compétences » (FDC) est la grande affaire de la vie du pédagogue Philippe Perrenoud, même si elle est loin d’être la seule. Et l’on ne saurait contester non plus que ses réflexions en la matière aient contribué à légitimer le principe de la FDC et à son introduction effective dans le curriculum de nos systèmes éducatifs. Les deux ouvrages qu’on évoque ici, Construire l’école des compétences (1997), et Quand l’école prétend préparer à la vie (2011), jalonnent le développement de sa pensée sur la FDC [1]. Les compétences à l’école, après comme avant Construire l’école des compétences En 1997, il s’agit de convaincre de l’intérêt de la FDC et de sa légitimité démocratique. Perrenoud plaide pour que les objets d’enseignement ne soient plus définis en termes seulement de savoirs, mais aussi de compétences. Quand l’école prétend préparer à la vie Compétences et démocratisation scolaire En 1997 En 2011

Compétences : pour comprendre la formation d'un consensus politique "À l’école des compétences", d’Angélique Del Rey, donne à réfléchir sur la genèse historique des transformations de notre système éducatif sous l’impact de la dite "Approche par compétences", et sur les conditions dans lesquelles s’est mis en place le consensus politique large qui règne aujourd’hui sur le principe du "socle commun". Prof de philo, Angélique Del Rey participe à un stage IUFM en prévision d’une mutation en établissement spécialisé pour enfants handicapés ; elle découvre l’ « approche par compétences » à l’occasion d’une critique faite par son conseiller pédagogique. Choquée, elle décide d’essayer de comprendre ce qu’on attendait d’elle [1]. Le livre rend compte de sa découverte et de l’analyse de ce que recouvre le concept pédagogique de compétence dans le système éducatif français et dans la réalité de différents pays où il a été mis en œuvre. Des repères historiques socialement signifiants Des interrogations stimulantes Sur les pédagogies nouvelles…

La logique des compétences à l'école et l'oubli du sujet. • Une exigence de rationalité ? La redéfinition actuelle de l’école selon la logique des compétences s’impose dans les milieux politiques [4] cf. Monde de l’Éducation, 10 novembre 2010, un article... [4] et même professionnels sans rencontrer beaucoup de résistances, en tout cas sans être gênée par un refus organisé et théorisé. Il se trouve qu’une telle prétention rationnelle, une telle supériorité de l’innovation sur un passé réputé définitivement obsolète trouve une justification dans la critique qu’en 1949, dans La Notion d’esprit, Gilbert Ryle tente d’adresser au dualisme cartésien. C’est ainsi une double insuffisance de rationalité que Ryle reproche à Descartes. La conscience élevée à la figure de la « raison observante », parce qu’elle est assurée d’elle-même, va se chercher elle-même dans le monde. Passons maintenant au deuxième enjeu de l’éviction du sujet, rapporté à la formation de l’esprit. • Le plein de l’individualité performante. H.

Philosophie de l'éducation : les compétences en question. Deux dates pour commencer : 2005 : après 15 ans de préparation, les compétences deviennent un élément essentiel du système éducatif français, avec la « Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école », qui définit le « Socle commun de connaissances et de compétences », sur la base du rapport Thélot de 2004.2007 : la Direction générale de l’Éducation et de la Culture (organe de la Commission Européenne) publie un document intitulé Compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie. Un cadre de référence européen. Ici, on ne parle pas de « connaissances et de compétences », mais de compétences seules, dans la continuité de la stratégie de Lisbonne. Qu’est-ce que la compétence ? On peut prendre diverses définitions, qui toutes convergent. L’apprentissage par compétences, aujourd’hui, est moteur dans l’enseignement en général, et dans l’enseignement de la philosophie en particulier.

Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser Dans quelle mesure l'évolution de nos sociétés ébranle-t-elle les conditions de possibilité de l'entreprise éducative ? Marcel Gauchet : Nous sommes en proie à une erreur de diagnostic : on demande à l'école de résoudre par des moyens pédagogiques des problèmes civilisationnels résultant du mouvement même de nos sociétés, et on s'étonne qu'elle n'y parvienne pas... Quelles sont ces transformations collectives qui aujourd'hui posent à la tâche éducative des défis entièrement nouveaux ? Ils concernent au moins quatre fronts : les rapports entre la famille et l'école, le sens des savoirs, le statut de l'autorité, la place de l'école dans la société. A priori, famille et école ont la même visée d'élever les enfants : la famille éduque, l'école instruit, disait-on jadis. Aujourd'hui, la famille tend à se défausser sur l'école, censée à la fois éduquer et instruire. Dans quelle mesure le face-à-face pédagogique est-il bouleversé par cette nouvelle donne ? P. Découvrir M. M. P. P. M. P. M. P. M.

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