La Controverse de Valladolid (téléfilm)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Controverse de Valladolid (1992) est un téléfilm réalisé par Jean-Daniel Verhaeghe, sur un scénario et d'après le roman éponyme de Jean-Claude Carrière qui s'inspire de faits réels, la controverse de Valladolid. Au XVIe siècle, soixante ans après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, règne sur l’Espagne Charles Quint qui convoque une assemblée sous l’égide du légat pontifical, afin de débattre de la question fondamentale : les indigènes indiens, dont elle a colonisé les territoires en Amérique, ont-ils une âme (sont-ils des hommes) ? L'auteur du roman dont s'inspire ce téléfilm précise en note préliminaire que le livre est une interprétation romancée de faits historiques. L'humanité des Indiens, l'existence de leur âme donc, n'a en réalité jamais été l'objet du débat puisque sans cela, Sepúlveda n'aurait jamais parlé du devoir de les évangéliser et ne se serait jamais autant étendu sur leur « péché d'idolâtrie ».
La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière
Intro Biographie Œuvres Liens Présentation du roman La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière Quatrième de couverture Dans un couvent de Valladolid, quelque soixante ans après la découverte du Nouveau Monde, deux hommes s'affrontent : les Indiens sont-ils des hommes comme les autres ? Pour le dominicain Las Casas, ardent défenseur de la cause indienne, cela ne fait aucun doute: les Espagnols, avides de conquête, ont nié l'évidence, assujettissant et massacrant les indigènes par millions. Dans ce livre, Jean-Claude Carrière raconte un fait historique se déroulant en 1550. Un texte de Jacques Lassalle L'effet indien Un matin d'avril 1550, dans une salle désaffectée du monastère des dominicains à Valladolid, à une portée de cantique du Palais-Royal, quatre hommes sont réunis. "Ce que nous disons, si je l'estime nécessaire, ne dépassera pas les murs de cette pièce. Cela change beaucoup de choses. Et c'est alors précisément que l'Histoire renoue avec ses ironies.
Controverse de Valladolid (1550-1551) | CNMHE
Controverse de Valladolid (1550-1551) Premiers pas vers la « Liberté » de l'Esclave La conquête de l'Amérique La controverse de Valladolid naît dans un contexte d'expansion coloniale. Un indigène mexicain porte plainte contre un abus commis par le responsable d'une encomienda / codex Kingsborough Les lois de Burgos En 1512, le prêtre dominicain Antonio de Montesinos parvient à faire promulguer les lois de Burgos par la monarchie hispanique. Représentation du système esclavagiste de l'encomienda La controverse de Valladolid Certains ecclésiastiques contestent cette pratique, mais ne parviennent pas à arrêter le processus esclavagiste. Les deux figures qui émergent du débat, présidé par le cardinal Roncieri, sont le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginès de Sepúlveda. Portrait de Juan Ginès de Sepúlveda (1490-1573) Portrait de Bartolomé de las Casas (1484-1566)
Bartolomeo de Las Casas (1474 - 1566) - L'Ami des Indiens
Homme de foi et de convictions, Bartolomeo de Las Casas, né à Séville, a participé à la colonisation des Amériques avec Nicolas de Ovando, qui a remplacé Christophe Colomb à la tête de la colonie d'Hispaniola (Saint-Domingue) en 1502. Il entre plus tard dans l'ordre religieux des dominicains, est ordonné prêtre à Saint-Domingue puis devient en 1544 évêque de San Cristobal, dans la pauvre province du Chiapas, au Mexique. Au nom de l'Évangile Très tôt, l'ancien descubridor s'indigne du sort fait à ses habitants, les «Indiens» et, pour leur défense, rédige une Très brève relation sur la destruction des Indes qu'il lit à l'empereur Charles Quint, à Burgos, en 1540, en vue de le convaincre de mettre un terme aux exactions des colons et de corriger le système des encomiendas. Bien qu'interdite à la publication, la Très brève relation sera publiée à Séville en 1552 grâce à la protection de l'empereur. La réalité de la colonisation Le débat est présidé par l'envoyé du pape Salvatore Roncieri.
Les nouveaux maîtres du monde de JEAN ZIEGLER
“Les nouveaux maîtres du monde” JEAN ZIEGLER Après les mafias internationales et les banques suisses, le sociologue et agitateur genevois revient à l’attaque. Dans son dernier essai, il s’en prend au “prédateur”, le capitalisme mondialisé, et à ses “mercenaires”, les institutions financières et commerciales internationales. (13 novembre 2002) Votre dernier livre s’intitule Les Nouveaux Maîtres du monde et ceux qui leur résistent*. Ce sont les minces oligarchies qui détiennent le capital financier spéculatif mondialisé et que, dans mon livre, j’appelle les prédateurs. Où se trouvent les “maîtres du monde” et comment exercent-ils leur pouvoir ? Leurs sièges se trouvent, ainsi que l’avait prédit il y a quelques années Max Gallo, dans un étroit triangle qui relie Tokyo, New York et Stockholm. Que reprochez-vous à ces institutions ? De mettre en œuvre ce consensus, car il est contraire à la vision de l’Histoire et aux valeurs fondatrices de notre société. Les inégalités se sont creusées.
Las Casas défend les indiens et ... - Clio Texte
La conquête, un terme inadmissible Brève relation de la destruction des Indes Las Casas (1474-1566), prêtre, puis moine dominicain, a participé à la conquête du Mexique et du Guatemala. "Ce terme ou vocable de conquête, en ce qui concerne les Indes découvertes ou à découvrir, est tyrannique, mahométique, abusif et infernal. Bartolomé de Las Casas, La Brève Relation de la destruction des Indes. Protestation de Las Casas (1542) « On découvrit les Indes en 1492 : on commença en 1493 à y envoyer des chrétiens espagnols, de telle sorte qu’il y a quarante-neuf ans que des Espagnols y viennent en quantité. La terre ferme [= le continent américain], qui est éloignée d’Española d’environ 250 lieues au minimum, peut-être un peu plus, a une côte étendue, plus de 10’000 lieues ; chaque jour on en découvre encore. C’est parmi ces douces brebis, ainsi dotées par le Créateur des qualités que j’ai dites, que s’installèrent les Espagnols. L’encomienda et le sort des Indiens selon Las Casas "(...)
Le Monde diplomatique
Numéro coordonné par Dominique Vidal Lire le compte rendu de ce numéro, paru dans Le Monde diplomatique d’août 2010, par Gilles Lapouge. Besoin d’utopieD. V. Espoirs d’en bas Longtemps ancrée au cœur de la sphère sociale, la notion même d’utopie a glissé, à partir du XIXe siècle, dans le seul univers technologique, au risque de perdre son caractère subversif en renonçant à tout changement, surtout radical, du système. Elle a pourtant toujours été enracinée, au long de l’histoire de l’humanité, dans les rêves et les combats de millions d’hommes et de femmes. Et les espoirs d’avancées s’incarnent, en bas, dans des luttes quotidiennes et novatrices : pour les droits des travailleurs à travers le monde, pour les logiciels libres, pour la gestion publique de l’eau… De la socio-utopie à la techno-utopie. L’essence du néolibéralisme.Pierre Bourdieu Enquête sur la décroissance, une idée qui chemine.Eric Dupin Quand résistance rime avec rébellion.Christian de Brie Remunicipaliser l’eau.Marc Laimé
Sortir de la crise, par où commencer ?, par Jean-Marie Harribey
Les impasses d’une réponse nationale à la mondialisation Alors que, en pleine bourrasque financière et boursière, l’Union européenne est menacée d’explosion, que les Etats-Unis s’agitent pour éviter la récession qui pointe, que l’Asie craint l’essoufflement, il n’est plus beaucoup de voix pour vanter la mondialisation. Pour autant, l’idée d’une « démondialisation » soulève des objections de fond que détaille le texte ci-dessous. par Jean-Marie Harribey, octobre 2011 Aperçu L’affaiblissement des sociétés sous les coups de boutoir de la finance a atteint un point limite : les structures de l’économie tremblent, et le voile idéologique qui brouillait ses représentations s’est déchiré. Ces derniers mois, tribunes de presse, articles et livres ont mis sur la place publique les thèmes du protectionnisme, de la sortie de l’euro et de la démondialisation. Taille de l’article complet : 2 563 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Jean-Marie Harribey