http://webemissions.cforp.on.ca/differenciation/index.htm
La différenciation pédagogique Dans une perspective de différenciation, les éléments pouvant en faire l’objet sont : les contenus (ce que l’élève apprend), les productions (comment l’élève montre ce qu’il a appris), les structures (l’environnement dans lequel se font les apprentissages et l’évaluation) et les processus (comment se font les apprentissages et l’évaluation). Ces éléments sont généralement interreliés et dans tous les cas impliquent une variation dans le soutien accordé aux élèves. On peut difficilement intervenir par rapport à un d’entre eux sans toucher aux autres. L’application de la différenciation en classe peut prendre différentes formes et intensités. Le degré de différenciation dans une classe se fera en fonction des besoins des élèves, de la connaissance qu’en a l’enseignant, des possibilités qu’il a de tenir compte des différences et de sa capacité à mettre en place des structures différenciées. Différencier les contenus (Ce que l’élève apprend)
Serge Tisseron : La pédagogie de projet et le numérique, où en est la France ? Ainsi, n‘utiliser que du papier, du crayon, que du livre entraîne forcément un certain type de relation à soi-même, aux autres, aux savoirs et aux apprentissages et d’un autre côté, utiliser parallèlement ou exclusivement les outils numériques en entraînent une autre relation type. Il faut souligner cependant qu’aujourd’hui, ces deux cultures sont en train de se métisser très fortement puisque les repères traditionnels de la culture du livre, qui sont traditionnellement axés sur la temporalité et la chronologie, se retrouvent désormais dans la culture des écrans. Preuve en est la fameuse timeline de Facebook que nous connaissons tous : avant, les informations que nous mettions sur Facebook se répartissaient sans ordre précis, à tel point qu’il était difficile de s’y retrouver ; aujourd’hui, elles s’ordonnent selon une ligne temporelle, c’est-à-dire selon quelque chose qui reste l’un des fondements de la culture du livre, à savoir la chronologie.
La différenciation pédagogique Qu’est-ce que la différenciation pédagogique? La différenciation pédagogique est une approche pédagogique souple qui permet au personnel enseignant de planifier et d’utiliser diverses approches en les adaptant en fonction du contenu, des processus d’apprentissage, du style d’apprentissage, des méthodes, des stratégies de présentation et des outils d’évaluation. On obtient ainsi un milieu d’apprentissage proactif plus personnel qui favorise la réussite de TOUS les élèves (ministère de l’Éducation de la Colombie-Britannique, 2011).
Les pédagogues Simonne Ramain (1900 - 1975) : de 1917, année où Simonne Ramain émerge progressivement d’une maladie invalidante qui l’avait terrassée en pleine adolescence, jusqu’à sa mort en 1975, "Simonne Ramain rechercha patiemment, systématiquement, les moyens autres que la lecture, la parole et l’écriture, de développer l’intelligence et la personnalité". Elle est convaincue que la vie est relation : "Une vie purement végétative ne serait pas une vie ; sans relation, je ne vivrais pas" - disait volontiers Simonne Ramain, pour qui la relation se déployait immédiatement en de multiples relations – à soi, aux autres, aux objets, aux idées, aux sentiments, aux sensations… De cette intuition surgit la "Méthode Ramain". élaborée "dans une recherche incessante entre création et automatisme, réalité et fantasme, liberté et engagement auprès des populations les plus variées, dans des écoles et collèges, hôpitaux de jour, instituts médico-pédagogiques, prisons, dispensaires et usines."
Le statut de l'erreur Quel statut donner à l’erreur ? L’erreur peut être considérée comme une faute dans un modèle d’apprentissage dit transmissif. Une faute mise à la charge de l’étudiant qui ne se serait pas assez investi, motivé et qui n’aurait pas mis en œuvre toutes ses compétences. Dans ce contexte, l’erreur sera souvent sanctionnée lors d’une évaluation finale. L’erreur peut être considérée comme un disfonctionnement dont l’origine serait une mauvaise adaptation de l’enseignant ou des contenus de la formation au niveau des étudiants. Dans ce cas, l’enseignant fera un effort de réécriture de la progression, en décomposant éventuellement les difficultés en étapes plus simples.
Pédagogie de projet La pédagogie de projet est une approche qui a fait ses preuves et qui se marie très bien à la classe inversée. En effet, bien que le temps de classe libéré par le modèle inversé puisse être utilisé pour des discussions et de l’entraide sur des points de cours et des exercices, il peut aussi servir à travailler sur des projets pédagogiques intéressants. La classe inversée et la pédagogie de projet partagent d’ailleurs le même principe : rendre l’élève acteur de son apprentissage. Cette philosophie est le coeur de la pédagogie active, qui, comme son nom l’indique, se base sur le fait qu’on apprend mieux en étant actif et en découvrant par soi-même. Des intérêts nombreux
Mallette pedagogique Differenciation Vous avez des élèves avec des difficultés si importantes que vous ne savez plus comment adapter vos cours et vos documents ? Vous cherchez des idées d'adaptation, d'organisations pour gérer l’hétérogénéité de votre classe ? Cette mallette va vous aider ! Du tutorat en passant par l'enseignement réciproque ou encore par le plan de travail, différentes méthodologies vous sont proposées pour choisir celle qui vous conviendra. Des outils, des exemples concrets, des pratiques ayant fait leurs preuves sur le terrain vous sont proposés dans cette mallette ! AccessiProf est un site gratuit et collaboratif fait par des enseignants pour des enseignants.
Serge Tisseron, la culture numérique - visions «Nouveau monde» contre «vieux monde» ? En surfant sur la Toile ou en écoutant les infos à la radio, en prêtant l’oreille aux débats sur la loi Hadopi ou en suivant l’actualité de ces soulèvements qu’on a appelé le «printemps arabe» en Tunisie ou le «printemps érable» au Québec, n’avez-vous jamais eu le sentiment qu’un «nouveau monde» s’oppose aujourd’hui sous bien des aspects à un «vieux monde» ? Et que la culture de ce «nouveau monde», qu’on pourrait qualifier de numérique pour résumer son vecteur principal, semble se heurter sans cesse aux valeurs, aux façons de faire et de décider, aux modes de vie et surtout aux codes d’autorité traditionnels de nos sociétés occidentales ? Déjà, au début des années soixante, Marshall Mc Luhan affirmait dans une phrase fameuse devenue presque un cliché : «Le message c’est le médium»… Une culture s’apparente à un langage, à des formes de relation et de transmission autant qu’à des objets culturels en tant que tels. Une autre culture des écrans
La différenciation pédagogique Entretien avec Serge Tisseron : L’école n'a pas à introduire les écrans, mais le bon recul A l'occasion de Futur en Seine, Le psychiatre Serge Tisseron partage ses idées sur le numérique éducatif et les rapports que les enfants entretiennent avec les écrans. Quand on parle du numérique à l'école, il faut apprendre à raisonner autrement qu'en termes d’introduction des écrans. Mieux vaut s'interroger sur ce que la culture du numérique modifie dans l'attention des élèves. La pratique très précoce et constante qu'ont les jeunes aujourd'hui des écrans façonne une nouvelle culture, à laquelle il faut apprendre à se familiariser.
Ne pas opposer bienveillance et exigence L’année électorale qui vient sera chargée en caricatures, fausses bonnes idées et poncifs rétrogrades sur l’école, son fonctionnement, les méthodes pédagogiques... Nous avons souhaité au CRAP-Cahiers pédagogiques nous essayer à déconstruire ces caricatures et ces promesses hasardeuses. Cette rubrique se veut un remède aux simplismes rances et aux mythes miteux. Nous n’y traiterons que des questions proprement pédagogiques, pas des menaces de suppressions de postes dans l’Éducation nationale ou des attaques éventuelles contre les différents métiers de l’éducation, quoi que nous en pensions par ailleurs... Et ça commence par la bienveillance, qui s’opposerait à l’exigence.
Equipe Sciences cognitives Comment Changer l'Ecole, Auteur à sciences cognitives L’équipe « Sciences cognitives, Comment changer l’Ecole » a connu une intense activité en 2016-2017. Elle est désormais constituée d’un noyau d’une trentaine de personnes exerçant les fonctions suivantes : . Animateur à plein temps (Jean-Luc BERTHIER) : conférences, liens et contacts, gestion des réseaux de relais-ressources et des responsables de Cogni’classes, interviews et présences dans les colloques ; .