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1882, Metchnikoff et la phagocytose - Corpus - réseau Canopé (2'44)

Dans les dernières années du XIXe siècle, un débat virulent oppose les tenants de l’immunité cellulaire (France) et ceux de l’immunité humorale (Allemagne). Pour se défendre des agressions extérieures, un organisme ferait intervenir soit des cellules spécialisées, soit des substances solubles dans le sang. C’est le zoologiste russe Elie Metchnikoff (1845-1916) qui tranche, temporairement en 1882, la controverse en découvrant la phagocytose. Sa découverte est reconnue par la communauté scientifique, du moins celle des cellularistes.Quelques années plus tard, au sein de l’institut Koch à Berlin, les scientifiques s’intéressent à la genèse de certaines maladies infectieuses (diphtérie, tétanos, tuberculose) et à la façon dont le corps s’en défend. Ils découvrent que le sang contient des substances, les antitoxines, qui inactivent spécifiquement certaines toxines produites lors de ces infections. Des substances solubles dans le sang assurent donc aussi l’immunité. Related:  Défenses de l'organisme

La respiration cellulaire - Corpus - réseau Canopé (4'40) Pour réaliser la plupart de ses activités, une cellule a constamment besoin de consommer et de produire de l’énergie. Dans nos cellules, cette énergie « directement utilisable » est représentée par un intermédiaire énergétique nommé adénosine triphosphate ou ATP. Sa présence est indispensable pour permettre à certaines réactions non spontanées et nécessitant de l’énergie (réactions dites endoénergétiques) de s’effectuer.La consommation massive et continue d’ATP, sans que son stockage intracellulaire ne soit possible, impose à la cellule une production tout aussi massive et continue.

La mémoire immunitaire - Corpus - réseau Canopé L'immunité adaptative permet de lutter contre les antigènes en mobilisant les lymphocytes immunocompétents. Lors de la mise en place de la réponse immune, une partie des lymphocytes sélectionnés et activés ne se différencie pas en cellules lutteuses mais forme un réservoir de cellules mémoires dont la durée de vie est importante. Ces cellules gardent en mémoire le premier contact établi avec l'antigène. Ces lymphocytes B et T mémoires, spécifiques d'un antigène, peuvent être mobilisés lors d'un contact ultérieur avec le même antigène ou son peptide antigénique.

La réaction inflammatoire - Corpus - réseau Canopé L'inflammation est une réaction innée de l'organisme, déclenchée en réponse à un traumatisme (brûlure, piqûre) et/ou à une agression par un pathogène (bactéries, par exemple). Cette réaction de défense, caractérisée, au niveau de la zone lésée, par l’existence couplée d’une rougeur, douleur, chaleur, d’un gonflement, repose essentiellement sur l’intervention de cellules différenciées du système immunitaire (les macrophages, les cellules dendritiques, les mastocytes…).Par leurs actions coordonnées, ces cellules sont capables d’interagir avec les éléments à neutraliser.

La mucoviscidose - Corpus - réseau Canopé (2'54) Cette vidéo illustre la transversalité des programmes des sections technologiques et peut servir de supports à différents points de programme (et à des recherches documentaires). Notamment, dans la série STL, les barrières naturelles qui limitent l’entrée d’agents étrangers, la relation entre génotype et phénotype, l’existence de pathologies ayant une origine génétique et les recherches en thérapie génique qui explorent des pistes pour soigner les maladies génétiques.

L'immunité adaptative - Corpus - réseau Canopé L’immunité innée constitue une première ligne de défense naturelle contre des éléments menaçant l’intégrité de l’organisme. Cette immunité peut être complétée, chez les vertébrés, par l’immunité adaptative dont l’assise repose sur la mobilisation spécifique de cellules immunocompétentes : les lymphocytes T et les lymphocytes B. La lutte contre un antigène endocellulaire (virus de la grippe par exemple) recrute ainsi des lymphocytes particuliers : les lymphocytes T8 et les lymphocytes cytotoxiques. Ces derniers sont capables, après avoir été activés, de reconnaître puis lyser spécifiquement une cellule infectée affichant à sa surface un peptide antigénique.

Visqueux, rampant et presque immortel : pourquoi le blob fascine les scientifiques (2'59) Phagocytose | Futura Santé La phagocytose est un mécanisme permettant aux cellules d'internaliser et de digérer des particules et des micro-organismes. La phagocytose joue un rôle dans les défenses de l’organisme contre des infections bactériennes et parasitaires ; elle est alors réalisée par des cellules spécialisées : les phagocytes, comme les macrophages ou les granulocytes neutrophilesneutrophiles. Des organismes unicellulaires (protistes) ingèrent aussi des particules étrangères, comme des bactéries, débris cellulaires, poussières, par phagocytose. La phagocytose a été découverte en 1883 par le scientifique russe Élie Metchnikoff qui fut lauréat du prix Nobel de médecine ou physiologie en 1908. Au niveau immunitaire, la phagocytose se réalise en plusieurs étapes : Les particules adhèrent à la membrane cellulairemembrane cellulaire grâce à des récepteurs non spécifiques ou à des récepteurs pour les opsonines.

Qu'est-ce que la phagocytose ? | Notre expérience en Micro-Immunothérapie La phagocytose est l’un des processus biologiques les plus importants de notre organisme. On pourrait la définir comme étant la capacité d’une cellule à « absorber » ou à ingérer d’autres éléments d’une taille supérieure ou égale à 0,5 μm. La phagocytose est une fonction spécialisée, que seuls quelques types de cellules peuvent réaliser : il s’agit principalement des monocytes, des macrophages, des cellules dendritiques et des neutrophiles, que l’on regroupe sous le nom de phagocytes professionnels. D’autres cellules comme les cellules endothéliales possèdent également cette fonction, mais elle est beaucoup moins importante que chez les types de cellules précédemment cités. La capacité à réaliser la phagocytose constitue une action essentielle de la réponse immunitaire, qu’elle soit innée ou adaptative, notamment parce qu’elle est impliquée dans l’élimination des pathogènes. En quoi consiste ce processus ? Voici une vidéo intéressante présentant le déroulement du processus de phagocytose:

Le sida : le corps - Corpus - réseau Canopé La contamination par le VIH peut s’opérer de différentes manières : par voie sexuelle, sanguine et/ou par voie materno-fœtale. Après contamination, le virus, parasite cellulaire obligatoire, infecte rapidement ses cellules hôtes, notamment les cellules CD4+, pièces maîtresse du système immunitaire. Dans ces cellules, le VIH peut, en détournant la machinerie cellulaire, se répliquer et faire bourgeonner de très nombreuses copies virales. Cette dernière phase coïncide avec l’effondrement des défenses immunitaires caractérisant l’état d’immunodéficience.Ce stade clinique est celui où les agents infectieux opportunistes peuvent coloniser l’organisme affaibli, favorisant l’apparition et le développement de maladies dites opportunistes, telles que la tuberculose ou la toxoplasmose.

L'immunologie, qu'est-ce que c'est ? - Vidéo L'immunologie est la discipline qui étudie les mécanismes de défense de notre organisme contre les pathogènes (bactéries, virus, parasites) et qui nous permet de maintenir notre intégrité vis-à-vis de greffes et de transplantations. Si on imagine notre système de défense comme une armée, il y a une armée rapide et très efficace qui détruit l'ennemi tout de suite, mais qui n'a pas de mémoire : c'est l'immunité innée. L'immunité adaptative est plus fine. Pour en savoir plus, découvrez l'interview de Jean-François Delfraissy, immunologiste clinicien, qui explique ses recherches sur le sida. Réalisateur : Jean-Marc Gresta, Céline Knidler, Julien Monteaux Producteur : Science Frontières Production, INSERM

Un vaccin, qu'est-ce que c'est ? - Vidéo La vaccination consiste à inoculer un microbe inactivé (par la chaleur, des molécules chimiques...) ou bien un morceau de microbe, ce qui n'induit pas une maladie mais par contre prépare et stimule le système immunitaire de la personne vaccinée, ce qui fait que son système immunitaire sera prêt et pourra répondre très vite lorsque cette personne sera confrontée au vrai pathogène dans sa vie future. Cela permettra d'atténuer la maladie ou même d'empêcher qu'elle se développe. Il y a une limite, en particulier dans le cas de la grippe : un anticorps va reconnaître un antigène bien particulier, donc si celui-ci a petit peu muté entre temps, l'anticorps ne va pas bien fonctionner et le vaccin ne sera pas efficace à 100 %. Pour en savoir plus, découvrez : Comment fonctionne un vaccin avec Les Essentiels de Jamyl'interview de Camille Locht, microbiologiste, qui explique ses recherches sur la tuberculose et son vaccin, le BCG Réalisateur : Jean-Marc Gresta, Céline Knidler, Julien Monteaux

Les anticorps, qu'est-ce que c'est ? - Vidéo Les anticorps sont des molécules qui sont produites dans notre organisme par un type de cellule qu'on appelle lymphocytes B et qui reconnaissent de façon tout à fait spécifique une molécule qu'on va appeler du « non-soi » (un pathogène, une cellule cancéreuse, une bactérie...). Cette reconnaissance va s'accompagner de l'activation de mécanismes de destruction de cette cible. Quand on rencontre un pathogène particulier, on doit produire des anticorps contre ce pathogène précis et non pas contre un autre. Pour en savoir plus, découvrez l'interview de Marc Daëron, immunologiste, concernant ses recherches sur la façon dont les anticorps fonctionnent. Réalisateur : Jean-Marc Gresta, Céline Knidler, Julien Monteaux Producteur : Science Frontières Production, INSERM

Mary Mallon Mary Mallon à l'hôpital Mary Mallon (née le 23 septembre 1869, morte le 11 novembre 1938), également connue sous le surnom de Mary Typhoïde (Typhoid Mary), fut la première personne aux États-Unis identifiée comme porteur sain de la fièvre typhoïde. Comme cuisinière, elle causa l'infection de 51 personnes, et trois en sont mortes[1],[2]. Sa notoriété a été renforcée par son déni véhément de sa propre responsabilité dans la transmission de la maladie, ainsi que par son refus de cesser son travail de cuisinière. Elle fut mise deux fois en quarantaine sur l'île North Brother Island par les autorités de santé publique : entre 1906 et 1910 et de 1915 jusqu'à la fin de sa vie, puisqu'elle y mourut d'une pneumonie à l'âge de 69 ans. Ses emplois de cuisinière[modifier | modifier le code] Mary Mallon, illustration d'un journal de 1909 Mary Mallon naît en 1869 à Cookstown, dans le comté de Tyrone en Irlande du Nord. « Il a été établi que la famille a changé de cuisinière le 4 août.

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