La mémoire immunitaire - Corpus - réseau Canopé L'immunité adaptative permet de lutter contre les antigènes en mobilisant les lymphocytes immunocompétents. Lors de la mise en place de la réponse immune, une partie des lymphocytes sélectionnés et activés ne se différencie pas en cellules lutteuses mais forme un réservoir de cellules mémoires dont la durée de vie est importante. Ces cellules gardent en mémoire le premier contact établi avec l'antigène. Ces lymphocytes B et T mémoires, spécifiques d'un antigène, peuvent être mobilisés lors d'un contact ultérieur avec le même antigène ou son peptide antigénique.
La réaction inflammatoire - Corpus - réseau Canopé L'inflammation est une réaction innée de l'organisme, déclenchée en réponse à un traumatisme (brûlure, piqûre) et/ou à une agression par un pathogène (bactéries, par exemple). Cette réaction de défense, caractérisée, au niveau de la zone lésée, par l’existence couplée d’une rougeur, douleur, chaleur, d’un gonflement, repose essentiellement sur l’intervention de cellules différenciées du système immunitaire (les macrophages, les cellules dendritiques, les mastocytes…).Par leurs actions coordonnées, ces cellules sont capables d’interagir avec les éléments à neutraliser.
L'immunité adaptative - Corpus - réseau Canopé L’immunité innée constitue une première ligne de défense naturelle contre des éléments menaçant l’intégrité de l’organisme. Cette immunité peut être complétée, chez les vertébrés, par l’immunité adaptative dont l’assise repose sur la mobilisation spécifique de cellules immunocompétentes : les lymphocytes T et les lymphocytes B. La lutte contre un antigène endocellulaire (virus de la grippe par exemple) recrute ainsi des lymphocytes particuliers : les lymphocytes T8 et les lymphocytes cytotoxiques. Ces derniers sont capables, après avoir été activés, de reconnaître puis lyser spécifiquement une cellule infectée affichant à sa surface un peptide antigénique.
Phagocytose | Futura Santé La phagocytose est un mécanisme permettant aux cellules d'internaliser et de digérer des particules et des micro-organismes. La phagocytose joue un rôle dans les défenses de l’organisme contre des infections bactériennes et parasitaires ; elle est alors réalisée par des cellules spécialisées : les phagocytes, comme les macrophages ou les granulocytes neutrophilesneutrophiles. Des organismes unicellulaires (protistes) ingèrent aussi des particules étrangères, comme des bactéries, débris cellulaires, poussières, par phagocytose. La phagocytose a été découverte en 1883 par le scientifique russe Élie Metchnikoff qui fut lauréat du prix Nobel de médecine ou physiologie en 1908. Au niveau immunitaire, la phagocytose se réalise en plusieurs étapes : Les particules adhèrent à la membrane cellulairemembrane cellulaire grâce à des récepteurs non spécifiques ou à des récepteurs pour les opsonines.
Qu'est-ce que la phagocytose ? | Notre expérience en Micro-Immunothérapie La phagocytose est l’un des processus biologiques les plus importants de notre organisme. On pourrait la définir comme étant la capacité d’une cellule à « absorber » ou à ingérer d’autres éléments d’une taille supérieure ou égale à 0,5 μm. La phagocytose est une fonction spécialisée, que seuls quelques types de cellules peuvent réaliser : il s’agit principalement des monocytes, des macrophages, des cellules dendritiques et des neutrophiles, que l’on regroupe sous le nom de phagocytes professionnels. D’autres cellules comme les cellules endothéliales possèdent également cette fonction, mais elle est beaucoup moins importante que chez les types de cellules précédemment cités. La capacité à réaliser la phagocytose constitue une action essentielle de la réponse immunitaire, qu’elle soit innée ou adaptative, notamment parce qu’elle est impliquée dans l’élimination des pathogènes. En quoi consiste ce processus ? Voici une vidéo intéressante présentant le déroulement du processus de phagocytose:
Le sida : le corps - Corpus - réseau Canopé La contamination par le VIH peut s’opérer de différentes manières : par voie sexuelle, sanguine et/ou par voie materno-fœtale. Après contamination, le virus, parasite cellulaire obligatoire, infecte rapidement ses cellules hôtes, notamment les cellules CD4+, pièces maîtresse du système immunitaire. Dans ces cellules, le VIH peut, en détournant la machinerie cellulaire, se répliquer et faire bourgeonner de très nombreuses copies virales. Cette dernière phase coïncide avec l’effondrement des défenses immunitaires caractérisant l’état d’immunodéficience.Ce stade clinique est celui où les agents infectieux opportunistes peuvent coloniser l’organisme affaibli, favorisant l’apparition et le développement de maladies dites opportunistes, telles que la tuberculose ou la toxoplasmose.
L'immunologie, qu'est-ce que c'est ? - Vidéo L'immunologie est la discipline qui étudie les mécanismes de défense de notre organisme contre les pathogènes (bactéries, virus, parasites) et qui nous permet de maintenir notre intégrité vis-à-vis de greffes et de transplantations. Si on imagine notre système de défense comme une armée, il y a une armée rapide et très efficace qui détruit l'ennemi tout de suite, mais qui n'a pas de mémoire : c'est l'immunité innée. L'immunité adaptative est plus fine. Pour en savoir plus, découvrez l'interview de Jean-François Delfraissy, immunologiste clinicien, qui explique ses recherches sur le sida. Réalisateur : Jean-Marc Gresta, Céline Knidler, Julien Monteaux Producteur : Science Frontières Production, INSERM
Un vaccin, qu'est-ce que c'est ? - Vidéo La vaccination consiste à inoculer un microbe inactivé (par la chaleur, des molécules chimiques...) ou bien un morceau de microbe, ce qui n'induit pas une maladie mais par contre prépare et stimule le système immunitaire de la personne vaccinée, ce qui fait que son système immunitaire sera prêt et pourra répondre très vite lorsque cette personne sera confrontée au vrai pathogène dans sa vie future. Cela permettra d'atténuer la maladie ou même d'empêcher qu'elle se développe. Il y a une limite, en particulier dans le cas de la grippe : un anticorps va reconnaître un antigène bien particulier, donc si celui-ci a petit peu muté entre temps, l'anticorps ne va pas bien fonctionner et le vaccin ne sera pas efficace à 100 %. Pour en savoir plus, découvrez : Comment fonctionne un vaccin avec Les Essentiels de Jamyl'interview de Camille Locht, microbiologiste, qui explique ses recherches sur la tuberculose et son vaccin, le BCG Réalisateur : Jean-Marc Gresta, Céline Knidler, Julien Monteaux
Les anticorps, qu'est-ce que c'est ? - Vidéo Les anticorps sont des molécules qui sont produites dans notre organisme par un type de cellule qu'on appelle lymphocytes B et qui reconnaissent de façon tout à fait spécifique une molécule qu'on va appeler du « non-soi » (un pathogène, une cellule cancéreuse, une bactérie...). Cette reconnaissance va s'accompagner de l'activation de mécanismes de destruction de cette cible. Quand on rencontre un pathogène particulier, on doit produire des anticorps contre ce pathogène précis et non pas contre un autre. Pour en savoir plus, découvrez l'interview de Marc Daëron, immunologiste, concernant ses recherches sur la façon dont les anticorps fonctionnent. Réalisateur : Jean-Marc Gresta, Céline Knidler, Julien Monteaux Producteur : Science Frontières Production, INSERM
Mary Mallon Mary Mallon à l'hôpital Mary Mallon (née le 23 septembre 1869, morte le 11 novembre 1938), également connue sous le surnom de Mary Typhoïde (Typhoid Mary), fut la première personne aux États-Unis identifiée comme porteur sain de la fièvre typhoïde. Comme cuisinière, elle causa l'infection de 51 personnes, et trois en sont mortes[1],[2]. Sa notoriété a été renforcée par son déni véhément de sa propre responsabilité dans la transmission de la maladie, ainsi que par son refus de cesser son travail de cuisinière. Elle fut mise deux fois en quarantaine sur l'île North Brother Island par les autorités de santé publique : entre 1906 et 1910 et de 1915 jusqu'à la fin de sa vie, puisqu'elle y mourut d'une pneumonie à l'âge de 69 ans. Ses emplois de cuisinière[modifier | modifier le code] Mary Mallon, illustration d'un journal de 1909 Mary Mallon naît en 1869 à Cookstown, dans le comté de Tyrone en Irlande du Nord. « Il a été établi que la famille a changé de cuisinière le 4 août.
Louis Pasteur Pour les articles homonymes, voir Pasteur. Signature Biographie Jeunesse Louis Pasteur est né en 1822 dans la maison familiale de Dole, troisième enfant de Jean-Joseph Pasteur et de Jeanne-Étienne Roqui[2],[3]. Il est baptisé dans la Collégiale Notre-Dame de Dole le 15 janvier 1823. Formation Mariage et descendance Il se marie le 29 mai 1849 avec Marie Laurent, fille du recteur de la faculté de Strasbourg[6]. Son épouse Marie, dont Émile Roux dit qu'« elle a été le meilleur collaborateur de Louis Pasteur », écrit sous sa dictée, réalise les revues de presse et veille à son image puis à sa mémoire jusqu'à sa mort, en 1910[7]. Carrière Il est professeur à Dijon puis à Strasbourg de 1848 à 1853. En 1853 il est fait chevalier de la Légion d'honneur. En février 1854, pour avoir le temps de mener à bien des travaux qui puissent lui valoir le titre de correspondant de l'Institut, il se fait octroyer un congé rémunéré de trois mois à l'aide d'un certificat médical de complaisance[10]. Œuvres Gerald L.
Utiliser le logiciel Scratch pour modéliser un phénomène biologique I. À propos du logiciel Scratch est un logiciel de programmation avec une interface graphique agréable et intuitive. Il suffit d’agencer des blocs de manière logique pour réaliser un algorithme ou une application simple. Les blocs à agencer pour créer un algorithme. Un descriptif plus complet du logiciel est proposé en fin d’article, à voir également sur le portail AJN. II. Pré-requis Lors de la précédente séance, les élèves ont découvert le principe et le mécanisme de la vaccination à l’échelle individuelle. Phase de motivation (10 minutes) Suite à un bref rappel, j’ai affirmé que la vaccination permettait également de protéger les autres individus. J’ai alors présenté aux élèves un programme (à télécharger ci-dessous). [1] Simulation épidémie incomplète sb2 Le programme est incomplet : il y a plusieurs individus qui se déplacent mais aucune maladie ne se transmet. Modèle incomplet fourni aux élèves. Les ronds jaunes représentent les individus. Une épidémie en cours. III. Programme IV. V. I.
Leuco’war : un jeu sérieux pour enseigner l’immunologie Leuco’war (ou leucowar) est un jeu sérieux (serious game) écrit par Philippe Cosentino sur le thème des interactions entre les différents leucocytes. Dans un scénario de science fiction, l’élève prend peu à peu le contrôle de différents types de globules blancs pour aider un patient à lutter contre une infection. Au cours de la partie, il découvrira les macrophages, les monocytes, les mastocytes et les lymphocytes B. Il existe désormais une version “adaptée” au collège (textes adaptés par Romain Gillie). Texte adapté par Romain Gillie Attention, cette application a “migré” vers une nouvelle adresse : Version collège : Version web “en ligne” Version exécutable (.exe) à télécharger (dézipper dans un dossier, permet de ne pas dépendre d’un navigateur) Version lycée : Version web “en ligne” Version exécutable (.exe) à télécharger (dézipper dans un dossier, permet de ne pas dépendre d’un navigateur) Auteur de l’article : Philippe Cosentino