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Bibliothèque nationale de France - Les albums de Napoléon III

Bibliothèque nationale de France - Les albums de Napoléon III

Eugène Atget Une large partie du travail d’Eugène Atget a pour sujet le vieux Paris. Il répond en cela à une préoccupation qui lui est contemporaine et s’intègre dans une longue histoire des discours et des représentations sur la capitale, à travers laquelle le regard, de la vision panoramique à la vision rapprochée du détail, détermine la construction d’une représentation du paysage urbain parisien. La perception de la ville comme objet d’histoire autonome s’est lentement élaborée à travers la littérature sur Paris. Commencé en 1830 et publié dès 1831, Notre-Dame de Paris constitue une nouvelle forme de connaissance sur Paris car, pour la première fois, la ville médiévale se conçoit comme une entité. Un va-et-vient entre présent et passé En parallèle au développement de l’archéologie, les écrivains – et Hugo en tête – utilisent des métaphores qui désignent la ville comme un vaste chantier de fouilles. Un va-et-vient entre point de vue général et particulier

MEP virtuelle | Maison européenne de la photographie Bien qu’il s’agisse en premier lieu de photographie, l’œuvre de l’artiste espagnol Dionisio Gonzalez est pluridisciplinaire et se déploie également dans les champs de la vidéo, de l’architecture et de l’art contemporain. Ses visions utopiques portées par l’exubérance racée de son style investissent des lieux aussi éclectiques que des favelas brésiliennes de Rio-de-Janeiro ou de São Paulo, des campements sud-coréens de Busan, des marchés flottants vietnamiens de la Baie d’Halong ou des zones littorales comme la lagune de Venise. Cependant, il ne représente pas les bidonvilles ou l’expansion urbaine sous la forme d’univers désolés ou angoissants ; bien au contraire, l’audace de ses recherches formelles disqualifie tout misérabilisme et transfigure les habitats précaires en les hybridant avec des propositions architecturales aux formes innovantes. Jean-Luc Soret

Les figures symboliques de la IIe République - Histoire analysée en images et œuvres d’art Le concours pour la figure symbolique de la République montre combien les républicains étaient conscients de l’importance de la question de la représentation du pouvoir d’État. La République, abstraite, impersonnelle et collégiale, devait s’incarner sous une forme visible pour mieux estomper le souvenir du roi. La plantation d’arbres de la liberté et le maintien du drapeau tricolore – aux dépens du rouge – montrent que le gouvernement souhaite agir vite tout en contrôlant l’émergence de symboles nouveaux. L’image symbolique devait s’imposer au sein d’une population encore bien peu républicaine. Le concours sera un échec. L’histoire de l’art sera tout aussi sévère. Le retour de la république en 1870 permettra l’épanouissement de la symbolique républicaine. Le concours pour la figure symbolique de la République montre combien les républicains étaient conscients de l’importance de la question de la représentation du pouvoir d’État. Le concours sera un échec.

La construction des écoles dans la Somme au XIXe siècle Contexte historique Le XIXe siècle, siècle de l’école La situation globale de l’enseignement primaire en France apparaît médiocre à la chute de l’Empire (1815), qui ne s’en est guère préoccupé : maîtres peu nombreux, pédagogies tâtonnantes, apprentissage de la lecture souvent séparé de celui de l’écriture. Elle est par ailleurs contrastée : plus développée dans les villes que dans les campagnes, elle privilégie nettement les garçons et se révèle aussi très inégale suivant les régions. Dès les décennies 1820-1830, des statisticiens avancent le thème des « deux France » : au nord d’une ligne Saint-Malo – Genève s’affirme une scolarisation importante et ancienne, tandis qu’au sud l’insuffisance est quasi générale. Or l’instruction, moyen d’accès aux connaissances, est aussi source d’enrichissement matériel : la France éclairée est aussi la France riche. La loi du 1er juin 1878 oblige les communes à acquérir et installer les maisons d’écoles et crée en ce sens une Caisse des écoles. Notes

Comment reconnaitre un immeuble Haussmannien Lorsque l’on parle d’architecture parisienne, le terme « Haussmannien » nous vient tout de suite à l’esprit. Mais si tout le monde connaît le mot, les critères qui définissent un immeuble typique de la période du Baron Haussmann sont eux moins connus. Régie par un cahier des charges draconien, l’architecture de cette époque devait en effet respecter un nombre de paramètres définis extrêmement stricts. Et avec plus de 40 000 logements construits à cette période, ces immeubles représentent aujourd’hui environ 60% des immeubles de la capitale ! Pour vous aider à reconnaître un immeuble Haussmannien lors de vos balades, retrouvez les principales caractéristiques de cette architecture typiquement parisienne. Architecture Haussmannienne La façade est l’élément primordial du style Haussmannien. La façade du style Haussmannien est construite en pierre de taille (matériau noble). Où voir des immeubles Haussmanniens à Paris : Ces derniers ont peu ou pas de décoration, parfois même pas de balcons.

Musée de l'histoire de France La galerie des Batailles est le premier ensemble voulu par le roi Louis-Philippe pour son musée d’histoire de France, un lieu qui devait manifester son souhait de réconciliation nationale, après quarante années de changements de régimes et de luttes fratricides. Elle est aménagée dans l’aile sud du palais et occupe tout l’espace du côté des jardins, sur deux étages, à l’emplacement des appartements des Enfants de France. Elle a été conçue par l’architecte du palais, Frédéric Nepveu, entre 1834 et 1837, probablement avec les conseils de son maître, Pierre-Léonard Fontaine, alors architecte du gouvernement. Conçue pour répondre à la galerie des Glaces, elle est longue de près de 110 mètres, soit près de quarante mètres de plus que celle-ci (73 mètres), et large de 13 mètres. Trente-trois tableaux monumentaux racontent l’épopée militaire de la France. Tous les régimes sont représentés, Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois, Bourbons, auxquels s’ajoutent la Révolution et Napoléon.

Musée de l'histoire de France Désirant s’attacher la plus vieille noblesse, dite justement « immémoriale », et souhaitant ne pas évoquer les innombrables luttes féodales de la France médiévale, Louis-Philippe choisit de raconter dans son musée d’Histoire de France l’extraordinaire épopée des croisades, mise à la mode par des ouvrages historiques et des romans. Prêchées par la Papauté à partir de la fin du XIème siècle pour la délivrance du tombeau du Christ, tombé aux mains des Musulmans – les « Infidèles » -, elles entraînèrent dans une sorte d’« union sacrée » tous les royaumes de la Chrétienté jusqu’à la fin du XIIIème siècle. Au-delà des aventures militaires qu’elles représentaient, leurs récits étaient émaillés de notes d’exotisme et d’insolite, qui fascinèrent des générations de lecteurs et de voyageurs. Au récit des croisades, on ajouta les grands moments de l’histoire de l’ordre hospitalier des chevaliers de Rhodes, entre le XIVème et le XVIème siècles. Voir les œuvres présentes dans cette salle

Musée de l'histoire de France C’est dans l’ancienne grande salle des Gardes, vierge de tout décor d’Ancien Régime, et alors la plus vaste salle du palais (en dehors de la galerie des Glaces), que Louis-Philippe fit installer les plus grands tableaux de son musée d’Histoire de France : deux œuvres de David, Le sacre de Napoléon, le 2 décembre 1804, et Le serment fait à l’Empereur par l’armée après la distribution des aigles, le 5 décembre 1804. Ils devaient faire partie d’une suite sur les grands moments des cérémonies du couronnement de Napoléon en décembre 1804. Ces deux premières toiles, commandées sans destination précise, étaient restées sous l’Empire dans l’atelier de l’artiste et avaient été reprises par l’administration des musées en 1819 et mises en magasins. On y ajouta, du côté des fenêtres, deux portraits de Napoléon, l’un jeune, en général, l’autre en costume de sacre, surmontés de portraits de ses deux épouses, Joséphine de Beauharnais et Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine.

Musée de l'histoire de France Cette grande salle carrée fait partie de l’aile Gabriel, élevée par l’architecte de ce nom entre 1771 et 1775, première étape de la reconstruction complète des façades du château du côté de la ville, jamais achevée. A la fin de l’Ancien Régime, elle servit de foyer à la salle de spectacle voisine, installée à l’emplacement d’un nouvel escalier, jamais achevé. Louis-Philippe la consacra aux représentations des réunions des Etats généraux et autres assemblées convoquées par le roi, qui ont émaillé l’histoire de France. Il voulait rappeler que, depuis les temps les plus anciens, en vertu du lien très étroit qui unissait la monarchie française et son peuple, les plus grandes décisions de l’histoire du royaume étaient prises par l’un et l’autre, de manière concertée. Les tableaux principaux montrent les assemblées les plus mémorables, autour de celle réunie à Versailles à partir du 5 mai 1789, dans la salle des Menus-Plaisirs, l’un des grands événements de la Révolution française.

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