La construction des écoles dans la Somme au XIXe siècle Contexte historique Le XIXe siècle, siècle de l’école La situation globale de l’enseignement primaire en France apparaît médiocre à la chute de l’Empire (1815), qui ne s’en est guère préoccupé : maîtres peu nombreux, pédagogies tâtonnantes, apprentissage de la lecture souvent séparé de celui de l’écriture. Elle est par ailleurs contrastée : plus développée dans les villes que dans les campagnes, elle privilégie nettement les garçons et se révèle aussi très inégale suivant les régions. Au cours du XIXe siècle, le progrès de la scolarisation, tendance générale en Europe de l’Ouest, est d’abord servi par les lois Guizot, qui demandent à chaque commune d’entretenir au moins une école et favorisent aussi les établissements des congrégations religieuses (1833), et Duruy (1867). La loi du 1er juin 1878 oblige les communes à acquérir et installer les maisons d’écoles et crée en ce sens une Caisse des écoles. Analyse des images Dans la Somme, des constructions d’écoles réparties au cours du siècle
La Marseillaise, par ROUGET DE LISLE. Aller au contenu Le grand tenor du radicalisme Contexte historique Clemenceau avant l’Affaire Dreyfus Médecin, issu d’une famille bourgeoise de la Vendée de tradition républicaine, Clemenceau entre véritablement dans la carrière politique après 1870. Maire du XVIIIe arrondissement pendant la Commune, il est élu député de la Seine en 1871 et siège à la gauche du parti radical. Analyse de l'image Une réunion électorale Raffaëlli était alors un peintre connu. Clemenceau, debout au centre, harangue la foule réunie au cirque Fernando. « Ce que le peintre cherchait surtout dans un décor de vérité générale, c’était la façon dont se comporte un homme qui parle à d’autres hommes », nota Gustave Geffroy, critique proche des impressionnistes et lui-même représenté dans le tableau. « L’impression qu’il a voulu produire, c’est celle d’une volonté en action et d’un silence attentif et passionné. » Interprétation Ce tableau de Raffaëlli présente George Clemenceau au début de sa carrière politique.
La Marseillaise de Rouget de Lisle (site de l'Elysée) A l'origine chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s'est imposée progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd'hui la plupart des manifestations officielles. Claude Joseph Rouget de Lisle chantant la marseillaisePaul Adolphe Rajon (XIXème siècle), BnF En 1792, à la suite de la déclaration de guerre du Roi à l'Autriche, un officier français en poste à Strasbourg, Rouget de Lisle compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez Dietrich, le maire de la ville, le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin". Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l'insurrection des Tuileries le 10 août 1792. Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l'honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu'il dédie à Rouget de Lisle. Né en 1760 à Lons-le-Saunier, Claude-Joseph Rouget de Lisle est capitaine du génie mais a mené une carrière militaire assez brève. 1er couplet Refrain Quoi !
Le suffrage universel Contexte historique Les progrès du suffrage universel Le suffrage universel est le fils aîné de la République : héritage des scrutins à deux degrés de 1789 et 1792, il est imposé pour tous les hommes âgés de vingt et un ans au moins par la IIe République, le 23 avril 1848 ; la IIIe République l’instaure définitivement. Tout au long du XIXe siècle sont périodiquement (1814, 1830, 1849, 1852) restaurées les limitations de l’accès aux urnes et au statut de représentant, notamment par l’impôt. Le scrutin de 1879 octroie pour la première fois une confortable majorité aux républicains et marque l’entrée décisive dans le nouveau régime. Analyse des images République contre réaction La première affiche plaide la cause républicaine en général et défend le cas particulier du docteur Maguet (1833-1894). La seconde affiche souligne la permanence et la vigueur, même après soixante ans de république, de la fracture entre progressistes et conservateurs, entre « révolution » et « réaction ».
La Marseillaise : hymne national (site de l'Assemblée Nationale) Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du génie en garnison à Strasbourg, écrit à la demande de Frédéric de Dietrich, maire de la ville, le Chant de guerre pour l’armée du Rhin, le 25 avril 1792, peu après la déclaration de guerre de la France révolutionnaire au Roi de Bohême et de Hongrie. Un exemplaire du chant dédié à l’armée du Rhin parvient à Montpellier entre les mains de François Mireur récemment inscrit sur la liste des volontaires du bataillon de l'Hérault. Mireur gagne Marseille avec son unité. A la fin d'un banquet offert aux délégués par le Club des amis de la Constitution, il interprète le chant repris par l'assistance électrisée. Deux journalistes, Alexandre Ricord et Micoulin, après avoir demandé des copies du chant écrit par Rouget de Lisle, décident de le publier. En route pour Paris les bataillons de fédérés marseillais commandés par Barbaroux se mettent à entonner le chant volant de ville en ville. La Marseillaise est même mise en scène. « Aux armes, citoyens !
L'âge d'or de la presse Contexte historique Depuis la fin de la Restauration, la presse quotidienne prédomine en France. Dans la seconde moitié du siècle, la généralisation des presses rotatives et de la composition mécanique, le développement des transports ferroviaires et du télégraphe électrique, participent à l’essor des moyens d’information. Surtout, la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté d’écrire et de publier des journaux périodiques marque les débuts d’une ère de prospérité exceptionnelle pour la presse. On dénombre 1 540 titres à Paris en 1885, 1 665 en 1887. Analyse des images La République française, journal fondé par Gambetta en novembre 1871, fut considéré dès sa création comme un « organe sérieux et autorisé du parti démocratique ». Interprétation L’audience du Journal des débats reste faible (6 935 exemplaires en 1880).
Famille de Dietrich - Les Amis de la Léonardsau et du Cercle de Saint Léonard Conférence de Thierry BURKARD, Obernai, 25 novembre 2011 1) Demange DIDIER = Sonntag DIETRICH (1549 ? - 1623) Commerçant aisé de Saint-Nicolas-de-Port, en Lorraine, Demange Didier s'installe très tôt en Alsace, probablement pour raisons religieuses, d'abord à Sainte-Marieaux-Mines (1559-1561), puis à Strasbourg, où il demande le droit de bourgeoisie en 1578. Il travaille auprès de Nicolas de Turckheim, marchand de papier et commerçant. Il germanise son nom. En 1617, à la mort de son épouse Anna Heller, qui appartenait à une famille patricienne, le patrimoine du ménage fut estimé à plus de 50 000 florins, ce qui plaçait déjà les Dietrich parmi les bourgeois les plus fortunés de Strasbourg. 2) Johann DIETRICH (1582 - 1639) Fils du précédent, négociant, devient membre du Grand Conseil de la ville. 3) Dominique DIETRICH (1620 – 1694) Dominique Dietrich est convoqué à Paris par le ministre Louvois en 1685. 4) Jean DIETRICH (1651 – 1740) L'ascension sociale continue. Le préfet du Bas-Rhin écrit :