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" J'accuse... ! " de Zola

" J'accuse... ! " de Zola
Contexte historique L’affaire Dreyfus : une erreur judiciaire En mars 1896, Picquart, le nouveau chef des Services de renseignements de l’état-major, découvrit l’identité du véritable traître, le commandant Esterhazy. Celui-ci, qui entretenait des relations suspectes avec l’Allemagne, était l’auteur du fameux « bordereau », cette pièce à conviction qui avait entraîné la condamnation et la déportation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894. Analyse de l'image J’accuse… ! Devant cette iniquité, les partisans de la révision du procès de Dreyfus se mobilisèrent pour émouvoir l’opinion publique en faveur du capitaine. Interprétation La vérité en marche En s’engageant ainsi publiquement, Émile Zola atteignit le but qu’il s’était fixé : le gouvernement lança immédiatement des poursuites judiciaires contre lui et contre le journal de Clemenceau.

Le statut social de l'écrivain au XIXe siècle Contexte historique La production littéraire en vogue Tout au long du XIXe siècle, les œuvres littéraires rencontrent un succès croissant auprès du public, en raison des progrès de l'alphabétisation. La lecture rentre dans les mœurs et le livre devient un objet de consommation de masse. Tandis que le nombre de titres et de tirages augmente, le roman se taille la part de lion dans les ventes de livres, au détriment du théâtre et de la poésie : on passe ainsi de 210 titres romanesques nouveaux vers 1830-1840 à 621 en 1876-1885 et 774 en 1886-1890, d'après les statistiques établies à partir du Catalogue de la librairie française. Analyse des images Le sacre de l'écrivain romantique Interprétation La situation sociale des hommes de lettres Ces deux documents illustrent chacun à leur manière le combat auquel se sont livrés les hommes de lettres pour la reconnaissance de leur statut tout au long du XIXe siècle.

La Barricade, rue de la Mortellerie, juin 1848 – Ernest MEISSONIER (Lyon, 1815 - Poissy, 1891) – Peintures | Musée du Louvre Allez au contenu Allez au menu principal Allez à la recherche Change language Accessibilité Soutenez le Louvre Accueil>Œuvres & Palais>Les incontournables Les incontournables Vous venez au musée du Louvre et ne souhaitez pas passer à côté de ses chefs-d'oeuvre ? Rechercher une sélection Réinitialiser la recherche Sélections Louvre 29 sélections trouvées Nb par page : 9 - 15 - 30 Tri : Date de publication - Titre Informations pratiques Visites & Activités Expositions & Actualités Œuvres & Palais Arts & éducation Soutenez le Louvre Missions et fonctionnement Le Louvre dans le monde Les bases de données Presse Editions et Productions audiovisuelles Média en ligne Rubriques transverses Espace personnel S’inscrire Haut de page

Enterrement de la IIe République Contexte historique Singulier destin que celui de cet enterrement de campagne ! Symbole de l’ordure moderne pour les contemporains, chef-d’œuvre révéré aujourd’hui, brûlot socialiste pour les uns, manifeste réaliste pour les autres, allégorie politique pour les historiens, Un enterrement à Ornans a déchaîné les passions et suscité de nombreux commentaires. Malgré la médaille de deuxième classe qui l’a récompensé au Salon de 1851, sa vulgarité et sa laideur ont fortement déplu aux publics dijonnais et parisien de l’époque. Dupays, un critique, dénonça par exemple " un amour du laid endimanché ". Gustave Courbet, de son côté, professait que " le réalisme est par essence l’art démocratique " et que sa peinture visait à introduire " la démocratie dans l’art ". Analyse de l'image De son vrai nom " Tableau de figures humaines, historiques d’un enterrement à Ornans ", la toile de Courbet, de dimensions exceptionnelles, est une galerie de portraits qui compte pas moins de 46 personnages.

La révolution de juillet 1830 Contexte historique Charles X, et son impopulaire ministre, le prince de Polignac, remettent en cause les acquis de la Révolution. L’opposition libérale, par le biais du journal Le National, prépare son remplacement par le duc Louis-Philippe d’Orléans. A la session de la Chambre le 2 mars 1830, Charles X menace de sévir. Analyse de l'image Achevé en décembre, le tableau est exposé au Salon de mai 1831. C’est l’assaut final. L’action s’élève en pyramide, selon deux plans : figures horizontales à la base et verticales, gros plan faisant saillie sur le fond flou. La liberté Elle remplace d’Arcole. Les gamins de Paris Ils se sont engagés spontanément dans le combat. L’homme au béret Il porte la cocarde blanche des monarchistes et le nœud de ruban rouge des libéraux. L’homme au chapeau haut de forme, à genoux Est-ce un bourgeois ou un citadin à la mode ? L’homme au foulard noué sur la tête Avec sa blouse bleue et sa ceinture de flanelle rouge de paysan, il est temporairement employé à Paris.

Rouget de Lisle composant la Marseillaise Contexte historique Le 20 avril 1792, la France en révolution entre en guerre contre l’Europe des monarques coalisés. Quelques jours plus tard, le maire de Strasbourg, le baron de Dietrich, lors d’une soirée en compagnie de militaires qu’il avait coutume d’organiser, constate avec regret que la France révolutionnaire ne possède pas un hymne national capable de galvaniser ses soldats et les volontaires engagés afin de défendre la “ patrie en danger ”. Touché par la remarque du baron, le capitaine du génie Claude-Joseph Rouget de Lisle, poète et musicien à ses heures, compose dans la nuit du 25 au 26 avril les paroles et la musique du Chant de guerre pour l’armée du Rhin. Analyse de l'image Le sujet et la date exacte de cette toile ne sont pas définitivement établis. Interprétation Idéal républicain, fougue révolutionnaire et symbolisme se mélangent dans cette toile afin de donner au sujet et surtout à sa source d’inspiration — La Marseillaise — toute sa dimension patriotique.

Victor Hugo (1802-1885), une légende dans le siècle Contexte historique La révolution de 1848 marqua un tournant dans la vie de Victor Hugo, qui commença alors une carrière politique. Le 2 décembre 1851, le poète tenta d’organiser la résistance au coup d’Etat. Puis il dut partir et se réfugia à Bruxelles. Son opposition féroce à Napoléon III, qu’il appelait « Napoléon le Petit », le rendit très populaire. Rayé en 1859 de la liste des proscrits, il refusa de rentrer en France avant la chute du Second Empire. Analyse de l'image « Le tableau que nous accrocherons à la première place en l’honneur du modèle d’abord et du peintre ensuite, c’est le portrait de Victor Hugo, par M. Interprétation Cette série des « Grands Hommes », que Bonnat a entreprise de sa propre initiative, loin de lasser la critique, devait accéder à la renommée.

Napoléon, idole du peuple sous Louis-Philippe Contexte historique « Toujours lui ! Lui partout ! », s’exclamait Victor Hugo dans Les Orientales (1829), à quoi Auguste Barbier répondait dans « L’idole » (Les Iambes (1831) : « Encore Napoléon, encore sa grande image ! » A partir de la Restauration en effet, les demi-soldes, anciens soldats de l’Empire démobilisés, commencèrent à faire circuler d’innombrables objets napoléoniens. D’abord camouflée, cette production qui prit immédiatement un caractère politique commença à se divulguer au grand jour à partir des années 1820. Analyse des images Outre les objets présentés ici, on trouve aussi des canifs, des encriers, des sonnettes de table, des bougeoirs en forme de Napoléon, des tabatières ou boîtes diverses décorées de portraits de l’Empereur ou de scènes de bataille, des représentations du tombeau de l’Empereur, des statuettes, des assiettes ornées de sujets napoléoniens, etc. Interprétation

Daumier, Les célébrités du Juste Milieu Honoré DaumierCharles Philipon (en cours de restauration)© Musée d'Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt Entre 1832 et 1835, à la demande de Charles Philipon (1800-1862), fondateur des journaux satiriques La Caricature et le Charivari, opposés à la monarchie de Juillet, Honoré Daumier (1808-1879) modèle une quarantaine de bustes-charges, en terre crue peinte à l'huile, dont subsistent trente-six sculptures, toutes conservées au musée d'Orsay. Connus sous le nom Les Célébrités du Juste milieu et non les "Parlementaires", seuls vingt-six des personnages représentés exercèrent effectivement un mandat parlementaire. Ils servirent de modèles à Daumier pour les lithographies parues dans La Caricature et le Charivari. Députés, pairs de France mais aussi proches de Daumier, tel Philipon lui-même, cohabitent ainsi dans une galerie de portraits parfois cruels, toujours drôles, qui dépassent le simple enjeu de la caricature.

La Commune photographiée Y. BondyPortrait de garde national mort au combat probablement réalisé dans un hôpital parisien© Montreuil, musée de l'Histoire vivante La Commune de Paris est le premier grand événement de l'histoire de France à faire l'objet d'une couverture photographique d'envergure, à l'instar de la guerre de Sécession aux Etats-Unis quelques années auparavant. Cette abondante production photographique est en partie réunie dans une exposition dont le propos n'est pas l'histoire de la Commune, mais davantage un regard sur la manière dont cet événement fut perçu et envisagé par les photographes. Ces clichés, contrairement aux illustrations gravées, ont rarement été étudiés : que représentent-ils exactement ? La vision de la Commune que propose la photographie est différente de celle offerte à la même période par les représentations gravées et dessinées.

Victor Hugo artisan de sa légende Contexte historique L’« écrivain-roi » Depuis l’Antiquité, la représentation de l’écrivain ou du poète a mis en avant son importance dans la société et illustré ses modes d’inspiration, la plupart du temps d’origine divine. Cette tradition s’enrichit considérablement à l’époque romantique où s’impose le thème du « sacre de l’écrivain » à l’exemple de Chateaubriand. Désormais le poète doué d’une aura d’essence presque divine est représenté de manière plus ou moins académique et investi d’un rôle d’éclaireur auprès de ses contemporains. Analyse des images L’âme du poète Par la photographie, technique dont il est l’un des premiers à pressentir les possibilités, Hugo renouvelle sa propre image. Victor Hugo assis, la main gauche à la tempe (1853-1855)Réalisé par Charles Hugo, ce portrait de son père illustre la profonde symbiose qui existait entre eux. Interprétation Le renouvellement de la vision

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