13 janvier 1898 - J'accuse
Le 13 janvier 1898, Émile Zola publie une lettre ouverte au président de la République dans L'Aurore sous le titre «J'accuse». Zola engage sa réputation et sa liberté Dans ce texte virulent qui occupe la première page du quotidien, le célèbre écrivain dénonce les manigances qui entourent le procès du capitaine Alfred Dreyfus, accusé à tort d'espionnage, et l'acquittement par le conseil de guerre, trois jours plus tôt, du capitaine Esterhazy, le vrai coupable. Ce faisant, Émile Zola, riche et comblé d'honneurs, prend sciemment à 48 ans le risque de se faire arrêter et condamner pour diffamation publique. Son article fait d'emblée l'effet d'une bombe. Dès le lendemain a lieu une «pétition des intellectuels» en soutien de l'écrivain. Zola reçoit par ailleurs le soutien empressé de Georges Clemenceau, qui tient une chronique dans L'Aurore depuis que le scandale de Panamal'a exclu de la vie parlementaire. La vérité éclate au grand jour En août, coup de théâtre ! Vers l'apaisement
affaire Dreyfus
Scandale judiciaire et politique qui divisa l'opinion française entre 1894 et 1906. 1. Une affaire d'espionnage 1.1. La République modérée (1879-1899) traverse une série de crises. 1.2. Fils d'un industriel alsacien israélite qui, profitant pleinement de la révolution industrielle, construit sa propre filature de coton et connaît une brillante ascension sociale, Alfred naît à Mulhouse en 1859. 1.3. Le 27 septembre 1894, la Section de statistiques découvre dans la corbeille à papier de l'attaché militaire allemand à Paris un bordereau anonyme annonçant un envoi de documents concernant la défense nationale. Le 22 décembre, Alfred Dreyfus est reconnu coupable de haute trahison par le premier conseil de guerre du gouvernement militaire de Paris, qui le condamne à la dégradation et à la déportation dans île du Diable au large de la Guyane. 1.4. 2. 2.1. La presse se divise. L'opinion se divise. 2.2. 2.3. Jean Jaurès, réélu en 1902, relance l'affaire.
Affaire Dreyfus
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette affaire est souvent considérée comme le symbole moderne et universel de l’iniquité[3] au nom de la raison d’État, et reste l’un des exemples les plus marquants d’une erreur judiciaire difficilement réparée, avec un rôle majeur joué par la presse et l’opinion publique. Résumé de l'affaire Dreyfus[modifier | modifier le code] Certaine de l'incohérence de cette condamnation, la famille du capitaine, derrière son frère Mathieu, tente de prouver son innocence, engageant à cette fin le journaliste Bernard Lazare. Parallèlement, le colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage, constate en que le vrai traître avait été le commandant Ferdinand Walsin Esterhazy. L'état-major refuse pourtant de revenir sur son jugement et affecte Picquart en Afrique du Nord. Confusions possibles[modifier | modifier le code] Il ne faut pas confondre dreyfusards, dreyfusiens et dreyfusistes. Contextes de l'affaire Dreyfus[modifier | modifier le code] Témoignages
L'antisémitisme au cœur de l'Affaire Dreyfus
Contexte historique L’Affaire Dreyfus, la cristallisation de la haine antisémite en France Au moment de la réalisation de ces documents, la France est marquée depuis 1894 par l’Affaire Dreyfus. D’une simple accusation d’espionnage à l’encontre d’un capitaine de l’armée française, la situation a dégénéré en un scandale politique et judiciaire. En effet, lors de la condamnation à perpétuité de Dreyfus en 1895, peu de français doutent de sa culpabilité et de sa trahison aux profits de l’Allemagne. Analyse des images « Les monstres » qui soutiennent la cause de Dreyfus. Ces documents appartiennent à une série de caricatures datant des années 1899/1900 et visant à prouver l’immoralité de la cause dreyfusarde. Interprétation La peur du complot, une base de l’antisémitisme Dans les ouvrages antisémites, comme La France Juive de Drumont, les Juifs sont considérés comme apatrides.
L'affaire Dreyfus et son traitement médiatique
Publié le 04-11-2013 - Mis à jour le 23-04-2015 médias et opinion publique Comment l’affaire Dreyfus, au départ une banale affaire d’espionnage et de manipulation par le renseignement militaire devient une affaire médiatique et politique nationale ?
L' Affaire Dreyfus
Aux racines de l'antisémitisme français
Ne laissons pas je ne sais quel irénisme naïf nous dissimuler cette réalité : l’antisémitisme s’aggrave en Europe et en France en particulier, en violent antagonisme avec les valeurs primordiales de la République telles qu’elles sont issues du meilleur des Lumières. Quand bien même il faut prendre garde comme pour toutes les époques, à ne pas surévaluer le degré de représentativité des crimes, des cris, des profanations et même des lapsus qui créent la douleur et mettent en alerte, on ne peut pas ces temps-ci faire l’économie d’une réflexion sur l’histoire de ce fléau, sur la diversité dans la longue durée de ses ressorts comme de ses manifestations intellectuelles, politiques et sociales. Sur les rythmes de ses expressions, non moins, entre cheminements souterrains et brusques surgissements. Programmation sonore : - Extrait du discours de Paul CHACK lors de la remise du prix Edouard Drumont à Joseph-Marie ROUAULT le 29 avril 1944. - Extrait du « J’accuse… ! Bibliographie :
Les grandes dates de l'affaire Dreyfus
L'affaire Dreyfus, du nom du capitaine Alfred Dreyfus, officier juif condamné à tort pour trahison au profit de l'Allemagne, a déclenché il y a cent ans une crise qui compte parmi les traumatismes de la France contemporaine. Fin septembre 1894: découverte du bordereau prouvant la trahison d'un officier français. 6 octobre 1894: Le Service de renseignements français attribue la paternité du bordereau au capitaine Alfred Dreyfus, stagiaire à l'état-major général. 15 oct 1894: Arrestation de Dreyfus pour fait d'espionnage. 22 décembre 1894: Condamnation de Dreyfus à la déportation à vie. 5 janvier 1895: Dégradation du capitaine Dreyfus dans la cour de l'Ecole militaire. 13 avril 1895: Arrivée à l'île du Diable, au large de Cayenne (Guyane), de Dreyfus. 3 juin 1899: Arrêt de révision: Dreyfus est renvoyé devant le Conseil de guerre de Rennes. 9 septembre 1899: A nouveau déclaré coupable, Dreyfus est condamné à dix ans de détention. Le temps de la réhabilitation