Sortira-t-il autre chose que des “Crottbjets” de nos imprimantes 3D Par Hubert Guillaud le 27/02/13 | 5 commentaires | 4,845 lectures | Impression Justin Pickard (@justinpickard) est écrivain, futurologue “gonzo” au sein du collectif de designers Superflux et doctorant au Steps, un centre de recherche international sur les facteurs sociaux, technologiques et environnementaux de la durabilité. Sur la scène de Lift (vidéo), il est venu parler de l’impression 3D, pour tenter de renverser notre perspective sur le phénomène technologique du moment. L’impression 3D est encore chère, bien plus chère que nos imprimantes de bureau. Image : Justin Pickard sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin. Justin Pickard choisit d’attaquer par des objets étranges, comme ceux trouvé à l’exposition itinérante 3D Print Show, notamment l’inquiétant Foetus Project de Jorge Lopes Dos Santos, étudiant au Royal College of Art. “En tant que designer, une grande part de l’anxiété que génère l’impression 3D est liée à la désintermédiation du design. Hubert Guillaud
Ils tenteront de nous pourrir l'impression 3D avec leurs DRM Nous sommes en 2023. Vous cassez malencontreusement une assiette. Vous allez tout naturellement chercher son fichier numérique sur le Net pour en créer une nouvelle sur votre imprimante 3D, en la modifiant éventuellement au passage pour l’adapter à vos besoins. En mai 2011 nous publiions une longue et riche traduction : L’impression 3D, ce sera formidable… s’ils ne foutent pas tout en l’air !. Nous y sommes désormais. Sauf qu’ici nous avons déjà nos propres imprimantes, logiciels et formats libres et ouverts. Comment les DRM vont infester la révolution de l’impression 3D How DRM will infest the 3D printing revolution Ryan Whitwam - 16 octobre 2012 - ExtremeTech.com(Traduction : Kurze, Dryt, Gatitac, goofy, Sylvain, Kiwileaks) Alors que vous étiez tout occupés à vous exciter et à déclarer que l’impression 3D est le début d’une nouvelle époque, une nouvelle loi sur les brevets s’apprête à pourrir l’ambiance. La première est le risque d’amalgame avec le P2P (échange de fichier peer-to-peer).
A-t-on atteint un « pic des objets » Si l’on devait la caractériser en des termes mathématiques, la trajectoire de notre civilisation serait une courbe exponentielle. Tout au long du XXe siècle, la consommation d’énergie et de ressources naturelles — et donc logiquement les émissions de gaz à effet de serre — s’est accrue de concert avec la démographie. Mais aujourd’hui, serions-nous arrivés à un plateau ? Aurions-nous commencé à réduire notre consommation, ou du moins à la stabiliser ? La parcimonie serait-elle en voie de devenir le nouveau luxe ? C’est ce que pressent une récente étude, qui estime que la Grande-Bretagne, pays à l’origine de la révolution industrielle et l’une des nations les plus riches au monde, aurait atteint un seuil maximum d’objets possédés par chaque habitant, avant de voir cette quantité décliner. Des tendances similaires auraient commencé à émerger à travers l’Europe, où la consommation d’énergie des ménages en 2009 était de 9 % inférieure au niveau de 2000. Croissance et consommation découplées
Click, Print, Gun: The Inside Story of the 3D-Printed Gun Movement Being a 3D-printing novice, I was once somewhat skeptical of the promise behind what's being billed as a truly game-changing technology. I saw Makerbot CEO Bre Pettis on the cover of Wired, and while the novelty of the process incited wonder in my inner 10-year-old, I didn’t think much about it after the fact. Enter Cody R. Wilson. Wilson is a 25-year-old University of Texas law student working to build semiautomatic weapons using 3D printers. His name first came up in conversation with a colleague after Wilson posted an Indiegogo pitch video demonstrating his intended use for a newly-acquired Stratasys 3D printer, which Stratasys subsequently repossessed. I was intrigued. Soon enough Wilson showed us the CAD file on his computer for his lower receiver. Social niceties aside, we were there to watch Wilson build some guns. It is also the part of the gun that’s considered a gun by the government.
Fab lab Un fab lab ou fablab[1] (contraction de l'anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») est un tiers-lieu de type makerspace[2] cadré par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et la FabFoundation[3] en proposant un inventaire minimal[4] permettant la création des principaux projets fab labs, un ensemble de logiciels et solutions libres et open-sources, les Fab Modules[5], et une charte de gouvernance, la Fab Charter[6]. Pour être identifié en tant que fab lab par la FabFoundation, il faut passer par plusieurs étapes de certification[7]. Les personnes intéressées peuvent également suivre une formation à la Fab Academy, qui donne des cours sur la fabrication numérique et les technologies associées[8]. Les fab labs forment un réseau mondial dynamique de fabrication numérique, composé de plus de 2 000 laboratoires à travers le monde, dont la mission principale est de démocratiser les processus de fabrication manufacturiers[9]. Sur les autres projets Wikimedia :
L’impression 3D rapproche l’objet du vivant Par Rémi Sussan le 14/04/11 | 5 commentaires | 4,035 lectures | Impression Les imprimantes 3D, une révolution économique ? Sans doute. Mais peut-être plus que cela. Si la plupart de ses collègues s’intéressent à la création de nouvelles formes, elle réfléchit au contraire à la création de nouveaux matériaux. Neri Oxman possède le background voulu pour opérer cette fusion de l’objet et du vivant. Images : Différentes textures issues de différents projets de Neri Oxman. “Nous quittons l’ère de l’information pour celle du matériau”, explique-t-elle dans cette même revue, “l’information sera intégrée au matériau lui-même. Et d’ajouter dans une autre interview pour Product Design and Development : “les matériaux constituent le nouveau logiciel. Sa chaise “The Beast“, constituée de 8 matériaux différents a ainsi été modelée sur le corps humain (le sien) et sa structure est adaptée aux différentes pressions exercées par le corps. Vidéo : Neri Oxamn lors d’une intervention à PopTech.
Un abri lunaire construit avec une imprimante 3D en test à l'Esa En image, le chantier de fabrication du bloc expérimental. Le portique surplombe un tas de sable et une poutre porte le système d'injection du liant. Apprendre à réaliser une telle opération sur la Lune, même si elle peut être largement automatisée, prendra de nombreuses années... © Monolite UK Un abri lunaire construit avec une imprimante 3D en test à l'Esa - 3 Photos Pour réaliser des installations dans l’espace, sur la Lune ou sur d’autres planètes, le problème numéro un est le transport de matériaux depuis la Terre. On a compris depuis longtemps (cf. le physicien Gerard O’Neill et sa description de planètes creuses artificielles) qu’arracher péniblement des tonnes de matières premières à notre planète serait une méthode absurde. C’est l’idée suivie par l’Esa (et aussi par la Nasa) pour des constructions lunaires réalisées avec le régolite du sol sélène (le matériau granulaire formant le sol de la Lune). Vue d'artiste d'une possible base lunaire. Première brique de la base lunaire
L’impression 3D est-elle le moteur de la fabrication de demain « Il y a une sorte de pensée magique chez les geeks aujourd’hui autour de l’impression 3D », s’énerve Christopher Mims pour la Technology Review. Alors que les imprimantes 3D deviennent accessibles aux amateurs – la Thing-o-Matic de MarkerBot ne coûte que 1 100 dollars – et que Pirate Bay estime que les « physibles » – les plans d’objets qu’on peut réaliser via des machines 3D et qui s’échangent dès à présent sur The Pirate Bay – sont la nouvelle frontière du piratage, des penseurs comme Tim Maly pensent que nous approchons de la fin de « l’expédition ». C’est-à-dire qu’il sera bientôt plus coûteux d’expédier une pièce depuis la Chine ou de n’importe quel endroit où elle est fabriquée, que de la fabriquer soi-même. Les promesses de l’impression 3D Pourtant, Christopher Mems ne porte pas un regard hautain sur l’impression 3D. Et Christopher Mims de détailler les progrès qu’il y a encore à accomplir. La fabrication est plus complexe « Commençons par regarder le mécanisme.