Mes 14 outils indispensables pour apprendre efficacement Dans le cadre professionnel, j’accompagne plusieurs enfants dans leurs apprentissages. J’avais envie de partager avec vous les 14 outils incontournables que j’utilise pour les aider à apprendre efficacement et à prendre plaisir dans leurs apprentissages. Ce sont des méthode et des outils qui pourraient être enseignés à l’école pour apprendre, réviser et mémoriser plus facilement et avec plus de plaisir. 1. Le Mind Mapping Hélène Weber (auteur de l’ouvrage Objectif mémoire) définit une Mind Map® comme un outil d’organisation des informations qui favorise à la fois leur compréhension et leur mémorisation. Mind map des questions ouvertes. Le Mind Mapping est un outil qui facilite la compréhension à travers le : respect du fonctionnement naturel du cerveau (par associations d’idées),la mise en lien visuel des idées. Hélène Weber ajoute que l’élaboration d’une Mind Map® oblige le cerveau à trier, sélectionner, organiser, structurer et mettre en lien les informations d’un contenu. 2. 3. 4. 5. 6.
Apprendre : en soi, seul et avec les autres Le précédent billet était l’occasion de vous présenter la genèse d’un schéma présentant comment nous apprenons. Je le reprends aujourd’hui pour mettre en avant quelques caractéristiques de l’apprentissage et des dispositifs de formation. La nouvelle version du schéma est présentée ci-dessous. apprendre : en soi, seul et avec les autres 1 – Les différentes profondeurs de l’apprentissage Ce schéma permet de mettre en avant les différents niveaux de profondeur de l’apprentissage : en profondeur : cela englobe principalement la mémorisation, qui est de l’ordre de l’intime et ne se maîtrise pas complètement (peut-être y a-t-il d’autres aspects à prendre en compte, je suis preneur de tous vos éclairages).en soi : ce sont toutes les activités de réflexion que nous pouvons avoir. 2 – impact sur un dispositif de formation Ce schéma permet de repérer explicitement la limite d’accès d’un dispositif de formation. Le travail de formalisation des connaissance doit aider chacun à mieux apprendre.
INTERLIGNES n°45 - « Est-ce qu'ils apprennent ? » Ce numéro 45 aborde la vaste question des procédures pédagogiques qui aboutissent à l’acte d’apprendre des élèves. Si, en théorie, le choix dépend surtout de la représentation que l’enseignant a de l’apprendre, sur le terrain il lui est parfois difficile d’expliciter certains choix. Pourquoi certaines démarches sont-elles bannies et d’autres largement répandues alors qu’elles font toutes globalement apprendre, à certaines conditions ? Ce numéro se propose de faire le point sur les représentations de l’acte d’apprendre, les processus d’apprentissage ainsi que sur les pratiques pédagogiques. "En décembre 2000, le numéro 27 d’interlignes « Enseignement et apprentissage au lycée professionnel » invitait déjà à réfléchir aux procédures pédagogiques les plus efficaces pour mettre les élèves au travail. Françoise Bollengier, Professeure honoraire, formatrice de lettres - Françoise Girod, IA-IPR honoraire chargée des lettres-histoire-géographie Couverture interlignes n°45 Sommaire : Hommage
Comment tout mémoriser rapidement avec les répétitions espacées Comment mémoriser mes cours ? Comment retenir du vocabulaire anglais ? Des formules de mathématiques ? Des théorèmes de physique ? Essayez les répétitions espacées ! Voilà le genre de question qui hante le cerveau des étudiants de tout âge et de toute condition ! Répétitions espacées : grâce à la courbe d’oubli d’Ebbinghaus En 1885, Hermann Ebbinghaus publiait son livre « La mémoire. Cette courbe montre sans pitié que nous apprenons très vite. Si on étudie un sujet à fond, une seule fois, sans révision, il est impossible de retenir à long terme. Cela explique aussi pourquoi les étudiants qui s’y prennent à la dernière minute peuvent réussir un examen le lendemain ou le surlendemain. L’impact des répétitions espacées sur la mémoire à long terme Alors, est-ce sans espoir ? Non. Cette théorie suppose que, lorsque nous étudions quelque chose de neuf, nous en retenons la majeure partie pendant un temps très court. Que se passe-t-il lors de ces répétitions ? Mais attention ! 1. 2. Comment ?
Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Au plus près des besoins de l’enfant – Accompagner l’élève Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Un texte de Daniel Calin À l’école, les erreurs ont longtemps été des fautes. Elles n’étaient pas considérées comme des occasions d’apprendre, mais comme les bases de l’évaluation. Quel est le problème ? Selon le modèle pédagogique actuellement dominant, le terme même de faute serait à proscrire, du fait de sa connotation morale négative. Alain anticipe ainsi remarquablement sur la philosophie bachelardienne, dont on s’accorde d’ordinaire à faire l’inspiratrice des pédagogies de l’erreur(3). Qu’on ne s’y trompe cependant pas. Il est d’ailleurs loin d’être assuré que la substitution de la sanction des fautes par un travail de rectification des erreurs évite de blesser l’élève. Le problème essentiel ici n’est pas d’adoucir la relation à l’élève. Daniel CalinSeptembre 2006 Propositions bibliographiques Alain (1932), Propos sur l’éducation, P.U.F., Paris.Astolfi J. Notes
Numérique, notre attention en question Les innovations technologiques suscitent toujours de profondes inquiétudes quant à leurs conséquences sur l’être humain et la vie économique et sociale. Ce fut particulièrement le cas lorsqu’apparurent de nouveaux moyens de communication tels que l’imprimerie, le téléphone, la radio, ou encore la télévision. Aujourd’hui, c’est le développement massif des technologies numériques (Internet, téléphone mobile, messagerie électronique, etc.) qui soulève un ensemble d’interrogations et de craintes concernant leurs effets sur la cognition, l’activité humaine et la vie sociale. L’une d’elles part du constat que nous vivons à présent dans un environnement numérique caractérisé par une surabondance informationnelle, une multiplication massive des sollicitations et une (tentative de) captation croissante de l’attention par ou à travers ces technologies. Il est possible de distinguer dans ce vaste corpus deux perspectives différentes. L’attention à l’épreuve de la révolution numérique
La culture pour combattre l'échec scolaire Hercule et le lion de Némée© The Yorck Project: 10.000 Meisterwerke der Malerei Le tonneau des Danaïdes. C’est l’image qui vient à l’enseignant qui explique la différence entre « et » et « est » à un élève de troisième. Alors que faire quand on a tout essayé ? S. Serge Boimare, psychologue et intervenant scolaire à l'initiative du projet "nourrissage culturel" qui articule le français avec la transmission de la mythologie et des contes au collège.
Les styles d'apprentissages de Kolb Les styles d'apprentissage de Kolb En1984, David A. Kolb publie "Experiential Learning". Dans cet ouvrage, il expose essentiellement le principe qu'une personne fait son apprentissage par la découverte et l'expérience. David Kolb a étudié l’apprentissage et a remarqué que toute personne qui se trouve en situation d’apprentissage passe par un cycle de quatre phases. Selon le modèle de Kolb, l'apprenant évolue sur ces continuums selon ses appréhensions mais également selon ses préférences à traiter ou à percevoir l'information. Cependant, il a également observé que chaque personne préfère en général une phase de ce cycle. Le cycle des phases d’apprentissage. Expérience concrète d’une action/idée. Les quatre styles d’apprentissages de Kolb Kolb a donné un nom aux différents types d’apprenants, en fonction de la phase du cycle d’apprentissage qu’il préfère. Le divergent :Il préfère les phases d’ expérience concrète et de réflexion sur cette expérience. Il apprécie apprendre par l’expérience.
7 recommandations pédagogiques pour enseigner efficacement L’apprentissage : se produit quand les neurones se touchent.se forme quand le cerveau est face à un déséquilibre ou un défi.s’installe dans la mémoire à long terme L’apprentissage modifie le cerveau ! Voir cette vidéo pour comprendre la neuroplasticité. 1. Développer la relation maître-élève et le climat de classe L’activité neuronale augmente en présence d’émotions positives et quand l’enseignant célèbre l’apprentissage et la prise de risque (dans un climat où l’erreur est la bienvenue, où le jugement est évité – aussi bien dans la relation enseignant/ élève qu’entre les élèves eux-mêmes). L’activité neuronale est ralentie est présence d’émotions négatives ou de stress élevé. Cela peut passer par plusieurs outils dont voici quelques exemples : >> Pour aller plus loin :L’importance d’un climat de classe positif : pourquoi ? 2. La rétroaction consiste à donner un retour à l’élève sur le degré de développement d’une compétence. 3. 4. 5. 6. Apprendre passe par des tâches d’appropriation : 7.