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Ivan Illich

Ivan Illich
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ivan Illich Biographie[modifier | modifier le code] Son père, Piero, vient d'une famille possédant des terres (vignes et oliviers) en Dalmatie, près de la ville de Split en Croatie. Pendant les années 1930, la xénophobie et l'antisémitisme montent en Yougoslavie. Venant d'une famille aristocratique ayant d'anciens liens avec l'Église catholique, il était destiné à devenir un prince de l'Église[2]. Mais en 1951, il part aux États-Unis avec l'idée d'étudier les travaux d'alchimie d'Albertus Magnus à Princeton. En 1956, il est nommé vice-recteur de l'université catholique de Porto Rico. Il quitte Porto Rico en 1960 à la suite d'un différend avec la hiérarchie de l'Église, représentée par deux évêques qui, participant à la vie politique, s'opposent à tout candidat qui voudrait légaliser les préservatifs[3]. Théories[modifier | modifier le code] Institutionnalisation[modifier | modifier le code] Monopole radical[modifier | modifier le code] Related:  Penseurs, philosophes, Pédagogues

Claude Lévi-Strauss Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Lévi-Strauss » redirige ici. Pour les autres significations, voir Levi Strauss. Claude Lévi-Strauss Claude Lévi-Strauss en 2005. Professeur honoraire au Collège de France, il y a occupé la chaire d'anthropologie sociale de 1959 à 1982. Depuis ses premiers travaux sur les peuples indigènes du Brésil, qu'il avait étudiés sur le terrain entre 1935 et 1939, et la publication de sa thèse Les Structures élémentaires de la parenté en 1949, il a produit une œuvre scientifique dont les apports ont été reconnus au niveau international[7]. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et formation[modifier | modifier le code] Claude Lévi-Strauss, issu d'une famille d'artistes[8], d'ancêtres juifs alsaciens[9] des environs de Strasbourg, est né à Bruxelles de parents français. Il poursuit ses études à la Faculté de droit de Paris, où il obtient sa licence, avant d'être admis à la Sorbonne. Apogée scientifique[modifier | modifier le code]

Alexander Sutherland Neill Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alexander Sutherland Neill, aussi appelé A. S. Neill, (17 octobre 1883 - 23 septembre 1973) était un pédagogue libertaire[1],[2] écossais. Il est le fondateur, en 1921, de l'école de Summerhill qu'il « dirigea » jusqu'à sa mort. Il fut alors remplacé dans sa tâche par sa seconde épouse jusqu'en 1985, puis par sa fille Zoe Readhead qui est l'actuelle directrice de l'école. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Alexander Sutherland Neill naquit le 17 octobre 1883 à Forfar en Écosse dans une famille de treize enfants dont plusieurs moururent en bas-âge[m 1]. La famille était peu aisée, et peinait à payer les études universitaires de Willy, le fils ainé. Pendant la guerre, il trouve un poste d'instituteur et remet en question l'autorité et les punitions. Après-guerre, il fait la connaissance de Homer Lane et commence une analyse avec lui. Le pionnier des années 1920[modifier | modifier le code] A.S. A.S.

Bernard Charbonneau Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Toute son œuvre est marquée par l'idée que « le lien qui attache l'individu à la société est tellement puissant que, même dans la soi-disant “société des individus”, ces derniers sont si peu capables de prendre leurs distances avec les entraînements collectifs que, spontanément, ils consentent à l'anéantissement de ce à quoi ils tiennent le plus : la liberté. »[1] Durant les années 1930, il dénonce la dictature de l'économie et du développement[2] et s'impose comme pionnier de l'écologie politique [3]. Bernard Charbonneau est par ailleurs le père de Simon Charbonneau, universitaire, spécialiste de l'environnement[4] et militant associatif. Biographie[modifier | modifier le code] Né à Bordeaux en 1910 d'un père protestant et d'une mère catholique, issue de la bourgeoisie lot-et-garonnaise, le jeune Bernard Charbonneau se sent vite « enfermé » par la ville. Engagement[modifier | modifier le code] Œuvres[modifier | modifier le code]

Carl Rogers Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Rogers. Carl Rogers Carl Rogers (né en 1902 à Oak Park, Illinois - mort en 1987 à La Jolla, Californie) est un psychologue humaniste nord-américain. Sa méthode, l'Approche centrée sur la personne (ACP), met l'accent sur la qualité de la relation entre le thérapeute et le patient (écoute empathique, authenticité et non-jugement). Une étude publiée en 2002 dans la Review of General Psychology a classé Rogers parmi les six plus importants psychologues cliniciens du XXe siècle deuxième derrière Sigmund Freud[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et études[modifier | modifier le code] Les trois attitudes rogériennes[modifier | modifier le code] Selon Rogers, les trois attitudes fondamentales du psychothérapeute (ou de l'aidant) sont l'empathie, la congruence et le regard positif inconditionnel. L'empathie (ou verbalisation) s'exprime par des messages verbaux et non verbaux. Jusqu'où peut-elle aller ?

Emmanuel Levinas Pour les articles homonymes, voir Levinas. Biographie[modifier | modifier le code] De l'Empire Russe à la France[modifier | modifier le code] Emmanuel Levinas est né à Kaunas au sein de l'Empire Russe, aujourd'hui Lituanie, le 30 décembre 1905 (12 janvier 1906 dans le calendrier grégorien). Fils de Jehiel Levyne (Levinas) et de Déborah Gurvic, Emmanuel est l'aîné d'une fratrie de trois garçons ; ses frères s'appellent Boris (né en 1909) et Aminadab (né en 1913). Son père est libraire et la famille parle yiddish, lituanien et russe. La guerre de 1914 pousse la famille à fuir toujours dans l'Empire Russe vers Kharkov dans la région qui est aujourd'hui l'Ukraine jusqu'en 1920. En 1923, Levinas se rend en France à Strasbourg pour suivre des études de philosophie (1923-1927). En 1930, il obtient la nationalité française[2]. Levinas est mobilisé en 1939. En 1945-1946, il est Secrétaire de l'Alliance Israélite Universelle[5]. Expérience de la guerre[modifier | modifier le code] Audiovisuel

Wilhelm Reich Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Plaque sur la maison de W. Reich à Berlin. Il y réside de 1931 à 1934. Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Wilhelm Reich naît en 1897. Il suit un enseignement à domicile jusqu'à l'âge de 13 ans. Dans Passion of Youth, il écrit : « Je ne revis jamais ni ma terre natale, ni mes biens. Vie en Europe[modifier | modifier le code] Reich se rend compte que, pour une grande part, la cause des névroses est d'origine socio-économique (problèmes de logement, indépendance économique de la femme, difficultés de contraception). Allemagne[modifier | modifier le code] Il déménage en Allemagne en 1930 à Berlin où il adhère au K.P.D, le parti communiste allemand. Son engagement se poursuivant auprès des masses, il crée Sexpol, un centre public de recherches et de discussion sur les conditions de vie contemporaines et les conditions d'épanouissement de la satisfaction sexuelle dans les masses populaires.

Emmanuel Mounier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Mounier. Biographie[modifier | modifier le code] Après la guerre, il multiplie les voyages et les contacts. Il participe à la réconciliation franco-allemande, le vrai point de départ de la re-création de l’Europe. En 1948, il crée le Comité français d’échanges avec l’Allemagne nouvelle. « Avec le recul, témoigne Alfred Grosser, alors jeune secrétaire général de ce comité, on s’aperçoit que c’est ce travail d’échanges qui a créé une sorte d’infrastructure humaine permanente pour les rapports franco-allemands et qui a contribué dans une large mesure à leur donner la spécificité sans laquelle la politique européenne des années 60 comme celle des années 50 ne saurait être expliquée. » Le personnalisme, nommé aussi personnalisme communautaire, de Mounier n’est ni un système ni une doctrine. Œuvres[modifier | modifier le code] Œuvres, 4 volumes, Paris, éd. du Seuil, 1961-1962 (épuisé) :

FAITS ET ARGUMENTS Jürgen Habermas Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jürgen Habermas Philosophe et sociologue XXe siècle Jürgen Habermas (, Düsseldorf) est un théoricien allemand en philosophie et en sciences sociales. Habermas considère « la réconciliation de la modernité qui se divise d’elle-même[1] » comme le motif de son œuvre monumentale. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et études[modifier | modifier le code] Habermas voit le jour à Düsseldorf, mais grandit à Gummersbach, une petite ville située tout près, où son père, Ernst Habermas, était secrétaire général du bureau urbain de la chambre de commerce et d’industrie de Cologne. Entre 1949 et 1954, Habermas fait des études aux universités de Göttingen (1949-50), de Zürich (1950-51) et de Bonn (1951-54). En 1953, Habermas accomplit son premier coup d’éclat en rédigeant, dans le Journal universel de Francfort, une critique de l’Introduction à la métaphysique de Heidegger, parue la même année. Théorie[modifier | modifier le code]

Pierre-Joseph Proudhon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre-Joseph Proudhon Philosophe français XIXe siècle Proudhon donna dans son Système des contradictions économiques, publié en 1846, une explication de la société fondée sur l’existence de réalités contradictoires. Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Proudhon est né à Besançon (dans une maison de la rue du Petit-Battant), d’un père garçon brasseur et d’une mère cuisinière. Intérêt pour la politique[modifier | modifier le code] En 1839, il écrit L'Utilité de la célébration du dimanche, un traité qui contient les germes de ses idées révolutionnaires. Proudhon et la révolution de 1848[modifier | modifier le code] Proudhon est surpris par la révolte parisienne de février 1848. Proudhon sous la Deuxième République[modifier | modifier le code] Proudhon à l'assemblée nationale en 1848. Il est choqué par la violence des Journées de Juin. Proudhon et le Second Empire[modifier | modifier le code]

Philomag.com par Philosophie Magazine Herbert Marcuse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Herbert Marcuse, en 1955. Herbert Marcuse, né le à Berlin et mort le à Starnberg (Bavière), est un philosophe, sociologue marxiste, américain d'origine allemande, membre de l'École de Francfort avec Theodor Adorno et Max Horkheimer. Carrière[modifier | modifier le code] Fils aîné d'une famille juive aisée, assimilée et installée à Berlin, il est appelé sous les drapeaux dans la Reichswehr après son Abitur (équivalent du baccalauréat français). C'est en 1932 que Marcuse entre pour la première fois en contact avec l'Institut de Recherche sociale de Francfort. Dès 1951, il enseigne dans diverses universités américaines. Sa pensée est fortement inspirée de la lecture de Marx et de Freud : elle est, par bien des aspects, beaucoup plus profonde et plus radicale que celle d'Erich Fromm, dont elle relève certaines insuffisances. En 2003, les cendres de Marcuse sont apportées à Berlin pour être enterrées près de la tombe de Hegel.

Pierre Rabhi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pierre Rabhi Pierre Rabhi en 2009. Pierre Rabhi, né en 1938 à Kenadsa, en Algérie[1], Rabah Rabhi de son vrai nom (en arabe رابح رابحي le vainqueur)[2],[3], est un essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français, d'origine algérienne, inventeur du concept « Oasis en tous lieux ». Il défend un mode de société plus respectueux de l'homme et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et préservant les ressources naturelles, l'agroécologie, notamment dans les pays arides[4]. Il est le père de l'ingénieur Vianney Rabhi[5] (l'inventeur du procédé du moteur MCE-5, un dispositif permettant de rendre le taux de compression variable dans les moteurs à pistons) et de Sophie Rabhi-Bouquet (présidente de l'écovillage du Hameau des Buis[6]). Jeunesse algérienne[modifier | modifier le code] Pierre quitte Kenadsa pour Oran avec sa famille d'adoption et y suit deux années d'études secondaires.

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