1889-exposition universelle, la tour Eiffel Le projet dénommé « Tour de 300 mètres » de l'exposition de 1889 est annoncé dès 1884. L’entreprise Eiffel connaissait déjà une grande renommée, elle a construit les ponts les plus hauts, les plus longs, aussi bien en France qu’au Portugal, sa signature figurait au fronton d’édifices en Roumanie, en Hongrie, en Espagne, au Sénégal, au Maroc, en Algérie, en Amérique du sud. On lui doit en 1878 la conception de la structure métallique de la Statue de la Liberté de Bartholdi, qui trône dans la rade de New York. Le dernier étage n'est pas encore terminé, au premier plan on aperçoit la gare du Champ de Mars de 1878. L’emplacement en bord de Seine pose quelques problèmes d’infiltration d’eau, mais il est dicté par des raisons purement administratives. Presque sous l'arche de la tour Eiffel, on aperçoit le chalet scandinave de Charles Garnier, ainsi que lses autres réalisations sur l'histoire de l'habitation. Un bout de l'escalier, à Nogent et à Levallois-Perret.
OPERA DE PARIS Charles Garnier Contexte historique La construction du nouvel Opéra de Paris Décidée en 1858 pour remédier à la vétusté et à l’incommodité de la salle de la rue Le Pelletier, la construction du nouvel Opéra de Paris fut le cœur d’une magistrale démonstration de l’urbanisme selon le Second Empire. Sous l’égide du baron Haussmann (préfet de la Seine de 1853 à 1870), l’édifice fut construit pour répondre aux luxueux plaisirs réclamés par le Tout-Paris et la cour impériale. Analyse des images Les acteurs d’un chantier luxueuxLa visite de Napoléon III et d’Eugénie sur le chantier témoigne de l’importance qu’avait aux yeux de l’Empereur le nouvel Opéra, qui fut, après le Grand Louvre, le monument majeur de son règne et le plus coûteux. Charles Garnier (1825-1898) n’avait encore rien construit lorsqu’en 1860 il fut lauréat du concours de l’Opéra, devant l’architecte de la Ville de Paris (Rohault de Fleury) et Eugène Viollet-le-Duc, que soutenait l’impératrice. Interprétation Auteur : Nicolas COURTIN
Les Expositions universelles, architectures réelles et utopiques "Exposition : sujet de délire du XIXe siècle". Cette célèbre définition de Gustave Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues, semble bien caractériser la folie des expositions universelles qui, de 1851 à 1900, se transforment peu à peu en "féerie géographique", en "cité oecuménique", en cette "ville nouvelle et éphémère cachée à l'intérieur de l'autre". Jean Camille FormigéExposition universelle de 1889, Palais des Beaux-Arts© Musée d'Orsay, dist. L'industrie s'exposait déjà en des manifestations nationales depuis la fin du XVIIIe siècle. Le musée d'Orsay a cherché, dès les années de sa formation, à constituer, à l'aide de dessins originaux et grâce à la magistrale donation du fonds Eiffel en 1981, une collection qui refléterait les grands projets comme les attractions architecturales des expositions universelles.
La Tour Eiffel en 25 questions (1ere partie) | French Moments Blog Tour Eiffel © French Moments La Tour Eiffel à Paris évoque à elle seule la magie de Paris, un monument si célèbre que mes petits étudiants australiens de 5 ans rêvent de le visiter. Que serait Paris sans cette tour métallique bicentenaire ? 1/25 Est-ce que la Tour Eiffel est le monument le plus visité de Paris et de la France ? Pas exactement ! 2/25 Quel est le meilleur endroit de Paris pour admirer la Tour Eiffel ? Contrairement à beaucoup de monuments parisiens, la Tour Eiffel peut être admirée de près comme de loin, au détour d’une rue ou d’une esplanade. 3/25 Quelle est la réelle hauteur de la Tour Eiffel ? A la date de l’achèvement des travaux, la Tour Eiffel mesurait 300 mètres de hauteur. 4/25 Qui a construit la Tour Eiffel et pourquoi ? Gustave Eiffel en 1888 La Tour Eiffel a pris le nom de son architecte, Gustave Eiffel. 5/25 Quel est le poids de la Tour Eiffel ? Osons le dire : la Tour Eiffel a été soumise à un régime ! En 2008, la tour a accueilli 6 930 000 visiteurs.
doc_pdf_fr_dossierEnseignant_arcDeTriomphe_2009.pdf (Objet application/pdf) Victor Laloux, l'architecte de la gare d'Orsay Contexte historique Représentant emblématique de l’architecte officiel couvert d’honneurs, Victor Laloux connut une carrière exemplaire. Elève de l’Ecole des Beaux-Arts, il obtient le Prix de Rome en 1878. De retour de la Ville éternelle, il devient architecte-fonctionnaire dans le service des Bâtiments civils et chef d’un atelier à l’Ecole des Beaux-Arts. Analyse de l'image Adolphe Déchenaud, après un séjour à Rome de 1894 à 1898, se fait connaître par les portraits qu’il adresse au Salon des artistes français. Ce portrait de Victor Laloux, datable de 1912 ou de 1922 grâce aux restes d’inscription figurant en bas à gauche du tableau, semble plus officiel et représente le personnage de face, sur un fond sombre indistinct, dans un cadrage serré. Interprétation Hommage d’un artiste à son aîné, ce tableau de petit format, au caractère intime malgré la sévérité et la solennité de la composition, est resté dans la maison du dédicataire jusqu’au moment de son don au musée d’Orsay.
Tour Eiffel - Textes Lettre ouverte adressée à M. Alphand, commissaire de l'Exposition. Nous venons, écrivains, peintres, sculpteurs, architectes, amateurs passionnés de la beauté, jusqu'ici intacte, de Paris, protester de toutes nos forces, de toute notre indignation, au nom du goût français méconnu, au nom de l'art et de l’histoire français menacés, contre l'érection, en plein cœur de notre capitale, de l'inutile et monstrueuse Tour Eiffel, que la malignité publique, souvent empreinte de bon sens et d'esprit de justice, a déjà baptisée du nom de « Tour de Babel ». Sans tomber dans l'exaltation du chauvinisme, nous avons le droit de proclamer bien haut que Paris est la ville sans rivale dans le monde. Au-dessus de ses rues, de ses boulevards élargis, du milieu de ses magnifiques promenades, surgissent les plus nobles monuments que le genre humain ait enfantés. Les artistes contre la Tour Eiffel, journal Le Temps, 14 fév.1887.
L'Architecture : une introduction générale architecture (art), art de bâtir, du grec arkhê (le commencement, le commandement ou le principe) et tektôn (charpentier ou bâtisseur). On entend aujourd’hui le mot " art " comme celui de création, travail de l’artiste. Il faut se rappeler son origine : l’ars latin, l’exercice d’un métier, et plus précisément, l’habileté et les connaissances acquises pour son exercice. L’architecte actuel conserve dans sa pratique cette dualité. L’architecture consiste essentiellement à élever des édifices dans un cadre culturel et technique donné. A. La construction d’un édifice relève d’un besoin individuel ou collectif, de nature utilitaire (se protéger des éléments) ou symbolique (honorer un dieu, affirmer une puissance). l’architecture religieuse : un temple, une église, une mosquée, etc. répondent à des programmes différents, selon les rites pratiqués et l’importance des édifices. l’architecture industrielle : elle compte les usines, les entrepôts, etc. B. B.1. B.2. B.3. C. C.1. C.2. C.3. D. E.
Les Halles de Paris à travers l'histoire Contexte historique Origine des halles de Paris Les origines des halles de Paris remontent à 1137, date à laquelle Louis VII décide de créer un marché sur le lieu-dit des Champeaux, situé extra muros, à l’endroit d’anciens marécages. Bientôt intégrées au centre de Paris qui s’étend progressivement au-delà de la ceinture marécageuse, les halles deviennent un grand centre d’échanges prospère. Analyse des images Les halles de Baltard Surnommées « ventre de Paris » par Émile Zola qui, fasciné par la vie foisonnante qui s’en dégageait, leur consacra l’un de ses romans les plus célèbres, les halles constituent la principale source d’approvisionnement de la capitale et de son agglomération. Interprétation Postérité des halles de Baltard D’emblée, les pavillons édifiés par Baltard suscitèrent l’admiration des contemporains, émerveillés par ce chef-d’œuvre de légèreté et de transparence.
Tour Eiffel. Paris. Histoire (D'après Guide officiel de la Tour Eiffel, paru en 1893) M. Gustave Eiffel, né à Dijon en 1832, sortit, en 1855, de l'École centrale des arts et manufactures de Paris. Son premier travail de direction fut celui du grand pont de Bordeaux (1861). Les projets du palais des Machines de l'Exposition universelle de 1867, la construction des viaducs sur piles métalliques de la ligne de Commentry à Gannat (1868), de la Tardes, près Montluçon, de Cubzac, près Bordeaux, et surtout le grand pont en arc sur le Douro, à Porto, de 160 mètres d'ouverture (la plus grande qui ait été jusqu'alors réalisée pour un pont fixe de chemin de fer) établirent sa renommée, grâce à laquelle il fut chargé de la construction de la belle galerie, avec les trois dômes, formant la grande façade, sur la Seine, du palais de l'Exposition de 1878. En 1879, il construisit, sur le type de son pont du Douro, le pont de Garabit (à la lisière des départements du Cantal et de la Corrèze), qui est la principale de ses œuvres. M.
La Tour Eiffel devrait s’appeler La Tour Koechlin Ce sont en effet deux ingénieurs des ateliers de Gustave Eiffel, Koechlin et Nouguier, qui sont à l’origine du projet de cette tour géante en fer en 1884. L’idée pour eux était de créer une construction vraiment innovante pour faire parler d’eux à l’Exposition Universelle prévue en 1889. L’histoire raconte d’ailleurs que Gustave Eiffel aurait déclaré ne pas s’intéresser au projet de ses deux ingénieurs lorsque ces derniers lui présentèrent les premiers plans. Il a fini par revenir sur sa première impression et leur racheta les brevets de la Tour Eiffel, associant ainsi à jamais son nom à la Dame de Fer. Il a enfin ajusté le projet et qu’il a finalement présenté à l’Exposition Universelle (qu’il remporta haut la main). Que donc penser de la mainmise de Gustave Eiffel sur la construction qui porte son nom ? Rappelons d’ailleurs que la Tour Eiffel fut un projet totalement révolutionnaire pour l’époque.