Landscape+Urbanism
Luttes urbaines et résistances populaires en Afrique
Demain, la ville « frugale »
Jean Haëntjens est urbaniste et économiste et conseil en stratégies urbaines au cabinet Urbatopies auprès des collectivités locales et des administrations. Après Le pouvoir des villes (2008) et Urbatopies (2010), il vient de faire paraître La ville frugale chez FYP éditions. Derrière ce concept, Jean Haëntjens cherche à rendre accessible une autre forme de ville durable que celle que nous proposent de bâtir bien des architectes avec des bâtiments à haute qualité écologique intégrés dans des écoquartiers qui sont loin d’être accessibles à tous, financièrement parlant. Quelle ville durable voulons-nous ? Quelles stratégies urbaines concrètes devons-nous adopter pour commencer à organiser la ville dans une perspective post-pétrolière ? Le modèle de la ville frugale InternetActu.net : Pourquoi, avec « la ville frugale » avoir eu besoin de définir un autre concept de ville durable ? Jean Haëntjens : Le réchauffement climatique ne parle pas aux gens. Peut-on changer la ville ?
L'immeuble du futur : un écosystème au service de l'homme
Depuis l'antique Rome, les humains ont utilisé la superposition des habitations pour concentrer en un même lieu les citadins. L'immeuble n'a été jusqu'ici que cette simple superposition. A l'avenir, l'immeuble devra avoir des fonctionnalités plus variées. Il deviendra un véritable écosystème complexe pour le confort de ses habitants. Quelques précisions préalables: Dans cet article, nous ne nous intéresserons pas aux constructions neuves, qui répondent à d'autres objectifs, qui sont laissées à la créativité des architectes et qui, surtout, seront limitées par la densité actuelle des agglomérations. Nous nous interrogerons plutôt sur la transformation des immeubles existants qui devront répondre à des exigences et à des contraintes nouvelles à cause des nouveaux enjeux économiques et écologiques. Phase 1 de la transformation, la surélévation: Dans un premier temps, il s'agira de surélever l'immeuble de un à trois étages supplémentaires. Quels sont les objectifs de cette surélévation?
ECO-SOCIALISME
La prise de conscience socialiste et écologique est un processus dont les facteurs décisifs sont l’expérience et les luttes collectives des populations lesquelles, à partir de confrontations partielles au niveau local, progressent vers la perspective d’un changement radical de la société. Cette transition ne déboucherait pas seulement sur un nouveau mode de production et une société démocratique et égalitaire, mais aussi sur un mode de vie alternatif, une véritable civilisation écosocialiste au-delà de l’empire de l’argent avec ses habitudes de consommation artificiellement induites par la publicité et sa production illimitée de biens inutiles et/ou nuisibles à l’environnement . Michael Löwy Nous présentons ici deux textes, parus dans l'inestimable revue Contretemps, à propos d'écosocialisme ; celui de Fabrice Flipo répond, de manière critique, à celui de Michael Löwy, l'un des principaux théoriciens et militant écosocialiste. Michael Löwy Qu’est-ce que l’écosocialisme ? Préface du livre :
Un fonds d'investissement public-privé pour la rénovation énergétique des logements
Partant du constat que les financements innovants sont complémentaires des outils incitatifs existants, Inès Reinmann et Olivier Ortega, auteurs du rapport remis ce matin à Philippe Pelletier, intitulé "Financements innovants de l'efficacité énergétique", ont émis des propositions qui reposent sur 5 idées fortes. Depuis juin 2012, ils co-pilotent ce groupe de travail qui a réuni quelque 130 participants autour d'un blog dédié (www.fiee.fr). "L'idée n'est pas de remplacer les outils qui existent, mais de s'en servir afin d'en créer de nouveaux qui seraient complémentaires, et surtout qui pourraient être mis en œuvre dès 2013", a indiqué Olivier Ortega, avocat au cabinet Lefèvre, Pelletier & associés. Pour qui la rénovation énergétique des bâtiments ne sera efficace que si un cap est fixé. Un fonds de refinancement Parmi elles, la création d'un fonds ou véhicule public/privé capable d'émettre de la dette et d'être noté au plan national et international.
Metropolis II ou la mainmise de l’automobile sur nos villes et sur nos vies
Metropolis II est un projet artistique un peu fou réalisé par l’américain Chris Burden. L’installation a demandé 4 ans de travail à 12 personnes pour mettre en place 18 pistes de voitures, 40 grattes-ciel et 1110 voitures qui circulent en simultanée, simulant le trafic automobile de Los Angeles sur 9 mètres de long et 3 mètres de haut. Chris Burden est surtout connu pour une performance intitulée « Shoot », réalisée en Californie en 1971, où il s’était fait tirer une balle dans le bras gauche par un assistant à une distance d’environ cinq mètres. Depuis il s’est calmé, même s’il a du quand même démissionner de l’Université de Californie en 2004 pour une autre performance utilisant un pistolet chargé « qui aurait mis en danger la vie d’autres professeurs »… Certains y verront un rêve de petit garçon, d’autres un cauchemar d’adulte. En tout cas, l’œuvre parle sans aucun doute de la mainmise de l’automobile sur nos villes et sur nos vies.
Caen. Éric habite dans des bureaux, pour 195 € - Caen - Logement
Ce Normand vient d’emménager dans des locaux vacants. Une formule importée en France par Camelot Property, une société née aux Pays-Bas. Dans l’Hexagone, elle est encadrée par la loi Boutin. « 195 € par mois, charges comprises. Immeuble avec grandes surfaces privatives et jardin. » L’annonce laisse rêveur, Eric a foncé. Fin juillet, cet animateur radio a emménagé dans des bureaux vides, à 10 km au nord de Caen. Anciennes gares, châteaux, entrepôts, monastères… Cette société née aux Pays-Bas en 1993 gère des biens vacants, confiés par leurs propriétaires. Avantage pour le propriétaire : pour une somme à partir de 500 € par mois, il prévient de possibles dégradations de son bien, résultant d’intrusions ou d’origine naturelle, comme un dégât des eaux repéré six mois après. Un échange « de bons procédés, estime aussi Eric. Un loft de 350 m2 Ils seront sept à vivre dans le millier de m2 du bâtiment, dont un loft de 350 m2. Le profil type ? Après trois mois, le préavis est d’un mois.
La rénovation écologique des logements sociaux prend du retard - Économies d’énergie
Une consommation d’énergie divisée par deux, et une facture réduite d’autant pour les habitants. C’est à Granville, en Normandie, où les 130 logements dans trois tours HLM de 35 mètres de haut ont été réhabilitées selon la norme « Bâtiment basse consommation » (BBC). Des travaux d’isolation, de menuiserie et la pose de 150 panneaux solaires sur les toits, et le tour est joué. Les logements consommeront 80 kWh par m2 et par an, contre 170 kWh en moyenne dans les logements sociaux. Comme à Granville, la rénovation des logements sociaux avance un peu partout en France. 100 000 logements rénovés en quatre ans... En 2009, le Grenelle de l’environnement fixait l’objectif de 800 000 logements sociaux à rénover d’ici 2020. « Il peut être difficile d’atteindre le standard BBC sur de la rénovation, ou alors avec des coûts très élevés, explique Olivier Pourny, chargé de mission à l’Arra, l’agence des bailleurs sociaux de la région Rhône-Alpes. Rénover : cinq fois moins cher que de reconstruire