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Grèce romaine

Grèce romaine
La période de domination romaine en Grèce s'étend conventionnellement de 146 av. J.-C. après la mise à sac de Corinthe par Lucius Mummius Achaicus jusqu'à la reconstruction de Byzance par Constantin Ier et sa proclamation en tant que seconde capitale de l'Empire romain en 330 ap. J.-C. Après la victoire de Pydna, les Romains accentuent leur présence en Grèce et y font défendre leurs intérêts. Les autres cités-États finirent petit à petit par rendre hommage à Rome, perdant de fait leur indépendance, mais sauvegardant divers degrés d'autonomie : les Romains laissèrent l’administration locale aux Grecs, sans essayer d’abolir leurs habitudes politiques. La Grèce était la province orientale clé de l’Empire romain, puisque la culture romaine fut pendant longtemps, de fait, gréco-romaine.

Religions orientales à Rome L'Égypte fascine les Romains : les fouilles de Pompéi l'attestent ; nombreuses sont, au début de la période impériale, les maisons décorées de fresques ou de mosaïques représentant des animaux ou des paysages égyptiens ; les paysages nilotiques sont à la mode. Et les dieux égyptiens aussi attirent. Les cultes d'Isis, d'Osiris et de Sérapis connaissent, à Rome et dans l'Empire, un grand succès. Une religion ancienne, à la mythologie riche, mais aussi des cérémonies chamarrées, où se mélangent couleurs, lumière, musique, et qui parlent à l'imagination : tels sont, parmi d'autres, les ingrédients de ce succès. Croyances et pratiques des dévots isiaques en Italie centrale sont assez bien connues. Les sources archéologiques, épigraphiques, littéraires, sont nombreuses. Origines Mythologie égyptienne Isis et Osiris, ainsi que leur fils Horus, figurent parmi les dieux principaux du panthéon égyptien. Influence hellénistique Ce culte n'est pas parvenu tel quel dans le monde romain. Croyances

Citoyenneté romaine Les droits et devoirs du citoyen romain[modifier | modifier le code] La civitas Romana optimo jure (citoyenneté romaine avec tous les droits)[modifier | modifier le code] Les droits politiques et militaires[modifier | modifier le code] Jus suffragii : le droit de voteJus militiae : le droit de s'incorporer dans la légion romaine, et d'y recevoir une solde et une part de butinJus Honorum : le droit d'être élu magistratJus sacrorum : le droit de participer aux sacerdoces Les devoirs politiques et militaires ("munus" en latin)[modifier | modifier le code] Les droits civils[modifier | modifier le code] Le citoyen romain dispose aussi de droits civils : Des lois furent prises pour réprimer l’usurpation de la citoyenneté romaine (en -95, lex Licinia Mucia, contre les Italiens inscrits frauduleusement) Face à la justice romaine, le citoyen bénéficie de protections : Onomastique du citoyen romain[modifier | modifier le code] Droit de la femme romaine[modifier | modifier le code]

articles universalis égypte Société romaine La société romaine antique (societas hominum) s’organise selon une hiérarchie strictement définie, où chacun a son rang qui lui définit ses droits et ses devoirs. Statut[modifier | modifier le code] La toge romaine était la tenue distinctive des hommes romains, les femmes portaient des stolas. Une tunique (tunica) était portée sous la toge (toga). Pour décrire la position d'une personne dans le système romain, on distingue trois statuts différents. Status libertatis[modifier | modifier le code] Le statut social et juridique des esclaves dans la Rome antique a varié selon les époques. Les affranchis avaient un statut intermédiaire spécifique : ils bénéficiaient des droits civils et politiques attachés à la citoyenneté, à l'exception du droit d'être élu magistrat. Les hommes nés libres (ingenui) pouvaient alors être : Étrangers : Pérégrins (peregrini) hommes libres, citoyens dans leur communauté (civitas), mais étrangers pour les Romains, et soumis à la capitation. Au VIIe siècle av.

Genius Genius loci. Esprit gardien d'un lieu ; car, chez les anciens, chaque endroit, chaque lieu à la ville ou à la campagne, édifice, montagne, rivière, bois, etc., avait, à ce qu'on croyait, son génie particulier, qui était représenté sous la forme d'un serpent (Serv. ad Virg. Aen. V, 85 ; Inscript. ap. Grut. VIII, 4 ; Prudent. untitled La religion romaine et la mythologie romaine. La religion des anciens Romains se forma en quelque sorte par voie d'accession, en s'assimilant les croyances et les rites des peuples qui subirent la domination romaine. Pour bien la comprendre, pour se rendre un compte exact de son histoire, il est nécessaire de distinguer plusieurs périodes. On ne saurait historiquement en tracer un tableau unique. La religion de Rome a évolué, s'est transformée au cours des siècles, sous l'influence des événements politiques; elle s'est de plus en plus mêlée d'éléments étrangers, dont quelques-uns sont devenus à Rome même tout à fait populaires. Jupiter Tinia et Junon Cupra. Sous sa forme première, la religion des Romains était purement latine ou plutôt italique. . « Une liste de noms, comprenant les dii certi, c. La théogonie, le dogme n'est presque rien; les rites sont à peu près tout. Ce que l'on a coutume d'appeler la mythologie romaine est presque entièrement d'origine grecque. Divination, Oracle). Après la Grèce, ce fut le tour de l'Orient. .

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