Artistes sous pressions | Rubiks Culture Les limites que s’impose un artiste pour sa création ne sont pas uniquement le fruit de la conscience morale qui l’habite. La direction productiviste que prend le secteur artistique aujourd’hui, la société et les intérêts communs aux individus qui la composent sont autant d’obstacles qu’il lui devient de plus en plus en plus difficiles à gravir: point sur ces sources de pressions. Affiche contre la censure, DR Si l’autocensure est une action s’effectuant en toute conscience, cette lucidité n’implique en rien l’adhésion. La difficile frontière entre création et produit En décembre 2012, Le Monde publiait la tribune de Vincent Maraval, dans laquelle le producteur tympanisait les salaires des têtes d’affiches et le mode de financement du cinéma français. Logo officiel, CSA Ainsi le réalisateur d’un film doit-il, s’il espère diffusion et ainsi visibilité pour son œuvre, s’interroger sur les réactions potentielles qu’elle peut susciter. L’intervention des groupes de pression et d’intérêt
Marta Gili : «Je refuserai toujours la censure» au Jeu de Paume INTERVIEW - Marta Gili, directrice du Jeu de paume, qui expose le travail controversé d'une photographe palestinienne, estime que la fonction d'un centre d'art est de créer le débat. Alors qu'elle a reçu une menace de mort- ce que condamne officiellement le Crif, lundi 24 juin- , la directrice organise un débat autour de la liberté d'expression, mercredi 26 juin. LE FIGARO. - Comprenez-vous les protestations autour de l'exposition «Phantom Home»? Marta GILI. - La fonction d'un centre d'art est de créer un débat. Le ministère de la Culture a réclamé une mise en garde écrite, notamment sur l'utilisation du terme de «martyr» pour décrire ces combattants palestiniens. Le Jeu de paume est un lieu d'expérimentation engagé au côté des artistes qu'il a choisi d'exposer. Vous organisez un débat mercredi autour de l'exposition. On ne peut pas réduire l'œuvre d'Ahlam Shibli à un «pour» ou un «contre». Une manifestation est prévue le 30 juin.
Musée du Jeu de Paume : Facebook assume la censure Mise à jour : Facebook France nous précise que contrairement à ce que nous croyions pouvoir interpréter d'après le communiqué qui nous avait été adressé, il n'y a pas encore à ce stade de reconnaissance d'une erreur de leur part, comme ça avait été le cas pour les précédents de l'Origine Du Monde de Courbet, ou du New Yorker. Mercredi, le musée du Jeu de Paume de Paris a décidé de s'auto-censurer sur Facebook pour éviter une coupure définitive de son compte, après que le réseau social a suspendu provisoirement la page du musée suite à la publication d'une photographie de Laure Albin Guillot, d'une femme à moitié dénudée. La galerie d'art avait déjà été avertie par Facebook suite à la publication d'autres nus, de Willy Ronis et Manuel Álvarez Bravo, ce qui lui faire craindre le pire. "Au prochain avertissement de Facebook, notre compte risque d'être définitivement désactivé. "Cette polémique doit inciter les administrateurs de Facebook à reconsidérer leur position.
Le musée du Jeu de Paume censuré par Facebook pour une photo de nu RÉSEAUX SOCIAUX - Décidément, Facebook a du mal avec les oeuvres d'art. Après la censure de l'Origine du monde de Gustave Courbet, le réseau social a bloqué le compte du musée du Jeu de Paume à Paris pour avoir posté la photographie d'une femme nue. La photographie en question est une étude de nu, très classique, réalisée en 1940 par la photographe Laure Albin Guillot (1879-1962). Elle est actuellement présentée dans le cadre d'une exposition du musée du Jeu de Paume qui a décidé de publier cette image sur sa page Facebook. Mais cette publication n'a pas plu à Facebook qui, alerté par les signalements d'utilisateurs a retiré la photographie et bloqué la page du musée durant 24 heures. Le musée parisien se dit "révolté" "Nous avons retiré du contenu que vous avez publié en raison d'infractions à la Déclaration des droits et responsabilités publiée par Facebook", a indiqué Facebook aux administrateurs de la page du Jeu de Paume après avoir caché la poitrine du modèle d'un rectangle noir.
La Teste-de-Buch (33) : le Front national n’aime pas les photos de Cédric Delsaux ourant septembre, Jean-Charles Habran, responsable testerin du Front national et ancienne tête de liste du rassemblement Bleu Marine lors des dernières élections municipales, a écrit à Jean-Jacques Eroles, le maire UMP de La Teste-de-Buch, pour lui dire tout le mal qu'il pensait des photos affichées dans la ville ou en couverture de la plaquette culturelle municipale. Il s'agit de l'utilisation par la Ville de deux photos réalisées par l'artiste Cédric Delsaux, invité dans le cadre du festival Instantané, deux images issues de sa série « Echelle 1 » qui consiste à photographier des habitants d'une ville en les faisant monter sur un socle blanc. Que dit Jean-Charles Habran ? « Vous exposez sur quelques affiches dans divers points de la ville une photo qui peut être diversement appréciée : celle d'un type cheveux longs, barbu et jean crade posant devant une montagne de déchets ! Le but est peut-être de susciter simplement le questionnement nous direz-vous ?
lutzphoto | Le livre de Christian Lutz censuré La censure exposée | La République De La Photo C’est une affaire qui oppose la photographie et la loi, la liberté de voir et l’interdiction de montrer. Un projet artistique empêtré dans un imbroglio juridique, dont le photographe Christian Lutz s’est tiré en exposant l’objet censuré lui-même, au Musée de l’Elysée de Lausanne. A l’origine, son projet n’avait pourtant rencontré aucune difficulté majeure. Pour entrer dans ce monde à part, Christian Lutz n’use d’aucun subterfuge. Comment démêler le vrai du faux ? Article paru initialement paru dans le supplément « culture et idées » du journal LE MONDE. Facebook censure une photo de Salgado publiée par Rue89 Montage d’une photo de Sébastio Salgado, les femmes de la tribu Zoé dans l’Etat de Para, Brésil, avec des logos de Facebook Alors que Facebook a hésité à supprimer une vidéo de décapitation – « en raison du respect d’un principe essentiel de ses conditions d’utilisation : la liberté d’expression » –, une photo de Sebastiao Salgado publiée sur la page de Rue89 et de Rue89 Culture a été retirée ce samedi et notre compte a été bloqué 24 heures. Motif : la nudité. « Nous avons supprimé une de vos publications. Nous avons supprimé cet élément de Facebook, car il enfreint les standards de notre communauté. » Capture d’écran de Facebook : « Nous avons supprimé une de vos publications » Nous avions publié vendredi ce cliché du célèbre photographe, qui expose sa dernière production, « Genesis », à la MEP (Maison européenne de la photographie) à Paris, jusqu’au 5 janvier 2014. Mais le robot de Facebook (car, rassurez-nous, une telle bêtise ne peut venir que d’un robot, n’est-ce pas ?)
aicafrance