Marc Chesney: «Une taxe sur les transactions financières pourrait remplacer tous les impôts actuels» Dans son dernier ouvrage*, Marc Chesney dresse un parallèle entre la Première Guerre mondiale et la crise financière de 2008. Pour le professeur de finance de l’Université de Zurich, une société civilisée vacille dans les deux cas. Aujourd’hui, une aristocratie financière a pris le pouvoir au détriment du reste de la population, dénonce-t-il, tout en proposant des solutions. Le Temps: Vous comparez la crise financière et la Première Guerre mondiale, n’est-ce pas exagéré? Marc Chesney: Il s’agit uniquement de comparer l’Europe de 1914 à celle d’aujourd’hui. Lire aussi: En Suisse, les inégalités de revenu sont moins flagrantes qu’ailleurs Le nombre de chômeurs dans le monde a augmenté d’environ 60 millions par rapport à 2007. – Vous le dites, la croissance frémit. – La chute des prix du pétrole explique principalement ces frémissements de croissance. – En apparence effectivement. Lire aussi: L’éloge de la rupture économique de Philippe Aghion – Tant mieux. – La question portait sur UBS…
La proposition de la Troïka et la réponse du gouvernement grec -- VangelisGoulas La Commission européenne a rendue publique la proposition des institutions, dans l’optique du référendum du dimanche 5 juillet. En effet, son président Jean-Claude Juncker, renvoie, via Twitter, au communiqué de la Commission, afin que le peuple grec soit informé avec « une plus grande transparence ». Voici en détails le communiqué de la Commission européenne au sujet de la Grèce : « Information de la Commission européenne relative aux dernières propositions dans le cadre des négociations avec la Grèce Bruxelles, le 28 Juin 2015 Pour l’information du peuple grec et dans un esprit de transparence, la Commission européenne publie ses dernières propositions en accord avec les institutions (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international), lesquelles prennent en compte les propositions des autorités grecques des 8, 14, 22 et 25 Juin 2015 ,mais aussi les négociations au niveau politique et technique tout au long de la semaine. – le gel des retraites jusqu’en 2021
Emprunts toxiques : Saint-Cast-Le-Guildo fait condamner Dexia C'est une première dans le scandale des emprunts toxiques. Le tribunal de grande instance de Nanterre condamne la banque Dexia pour défaut d'information après la commercialisation d'un prêt à la commune de Saint-Cast-Le-Guildo, dans les Côtes d'Armor. Le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné la banque Dexia à verser 826.260 € à la commune de Saint-Cast-Le-Guildo, dans les Côtes-d'Armor. "A l’époque, nous n’avions pas pris de conseiller, sachant que Dexia était la banque des collectivités, et il n’y avait aucune raison de ne pas faire confiance à cette banque qui nous suivait depuis des années", explique Josiane Allory, maire PS de Saint-Cast-Le-Guildo, conseillère municipale en 2007. Condamnation de Dexia : "C’est une reconnaissance de notre préjudice", explique Josiane Allory, la maire de Saint-Cast-Le-Guildo Un manque d'information Saint-Cast-Le-Guildo, enlisée dans son prêt, a donc dénoncé l'emprunt toxique devant un tribunal et a obtenu gain de cause.
Porto Rico risque aussi de ne pas payer sa dette État libre associé aux États-Unis, la petite île de Porto Rico est aujourd'hui au bord du précipice avec une dette estimée à 72 milliards de dollars pour une population de 3,6 millions d'habitants. Son gouverneur parle d'une «spirale de la mort». C'est une situation qui offre un écho inquiétant à la situation grecque. Cité par le New York Times, le gouverneur de l'île de Porto Rico, située dans les Caraïbes avec un statut d'état «libre associé aux États-Unis», a estimé dimanche que la dette de son territoire n'était «pas payable». «Il n'y a pas d'autres possibilités. J'adorerais avoir une option plus simple, avoue Alejandro García Padilla. L'objectif est de sortir de «la spirale de la mort» dans laquelle l'île est entrée depuis un petit moins de dix ans. Les agences de notation ont placé les obligations de Porto Rico dans la catégorie des «junk bonds», comprendre les obligations pourries jugées à haut risque.
L'Eurogroupe refuse de prolonger l'aide à la Grèce au-delà du 30 juin - rts.ch - Monde Les ministres des Finances de la zone euro ont rejeté samedi la demande grecque de l'extension du programme d'assistance financière "de quelques semaines", ce que réclamait Athènes pour pouvoir organiser le référendum prévu le 5 juillet. >>Lire: La Grèce dégaine l'arme ultime du référendum face à ses créanciers Le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a confirmé lors d'une conférence de presse que le programme en cours allait expirer le 30 juin. Les 15,3 milliards d'euros qu'il contient encore cesseront d'être disponibles après cette date. La réunion de l'Eurogroupe sera suivie par une rencontre séparée à laquelle la Grèce ne participera pas "pour discuter des conséquences". Le référendum grec "a fermé la porte aux discussions" "Je suis très négativement surpris" par la nouvelle, avait assuré plus tôt samedi Jeroen Dijsselbloem à son arrivée à la réunion d'urgence consacrée à la situation financière de la Grèce. "Une très désagréable surprise" ats/reuters/mre
Alexis Tsipras soumet le plan d'aide à la Grèce à un référendum par Lefteris Papadimas et Renee Maltezou ATHENES (Reuters) - Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé tard vendredi soir la tenue le 5 juillet prochain d'un référendum sur le projet d'accord "argent frais contre réformes" soumis par les créanciers d'Athènes qu'il a qualifié d'"ultimatum" contraire aux principes fondateurs de l'Europe. L'initiative inattendue du chef de file du parti de gauche anti-austérité Syriza est un coup de théâtre sans précédent dans les négociations engagées voici cinq mois entre son gouvernement et les bailleurs de fonds de la Grèce. En se tournant vers les électeurs, Tsipras accentue encore un peu plus l'incertitude alors que la Grèce, à court de liquidités, risque de se retrouver en défaut de paiement dès mardi, 30 juin - il lui faudrait alors rembourser 1,6 milliard d'euros au Fonds monétaire international (FMI) - et de s'exposer à une ruée aux guichets de ses banques et à la mise en place d'un contrôle des capitaux.
Quand le CIC surréagit à un simple tweet En vrai, y'a que Gad Elmaleh qui aime sa banque. Nous autres, pauvres clients lambda, on ne l'aime pas trop... Parce qu'elle nous facture des trucs fantaisistes, parce qu'elle fait des erreurs, parce qu'elle essaye toujours de nous refourguer des trucs pour nous saigner sans nous tuer et SURTOUT parce qu'elle propose des outils en ligne sortis tout droit des années 90, conçus avec le bon sens d'un ver de terre sous ecstasy. J'ai d'ailleurs plusieurs fois protesté contre ma banque sur les réseaux sociaux. La Caisse d'Épargne d'abord et le Crédit Lyonnais ensuite... Mais aucun n'avait osé me faire le même coup de chacal qu'ils ont fait au chercheur en sécurité Sorcier_FXK. Celle-ci exige entre autres, l'accès à TOUS les contacts, la géolocalisation du téléphone, l'identité du propriétaire du téléphone, l'identifiant du téléphone, le numéro de téléphone et les numéros appelés, sans oublier l'accès à votre galerie photo. Rien de bien violent. La question, c'est POURQUOI ?
Une commission d'audit recommande la suspension du remboursement de la dette grecque Les conclusions préliminaires de la commission d’audit, présentées au gouvernement grec mercredi matin, attestent en outre que les créanciers savaient que les mesures d’austérité imposées aux pays provoqueraient des dégâts sociaux sans résoudre la situation économique. Les experts recommandent à ce titre au gouvernement grec de suspendre le remboursement de sa dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics., arguant que les droits fondamentaux priment sur ceux des créanciers. À ce jour, 187 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale). Cliquez pour plus.
Grèce : la nouvelle stratégie des créanciers Désormais, tout se passe comme si les créanciers de la Grèce jouaient une nouvelle partie : celle qui se jouera après le défaut d'Athènes vis-à-vis de ses engagements envers le FMI. Dimanche 14 juin, il n'y a eu aucune discussion. Selon des sources grecques proches du gouvernement, les négociateurs grecs se sont retrouvés à Bruxelles face à une équipe de techniciens « n'ayant aucun mandat pour négocier. » Et de fait, durant ce court rendez-vous de 45 minutes, toutes les nouvelles concessions grecques et non des moindres (notamment l'acceptation de l'objectif d'excédent primaire de 1 % du PIB pour cette année) ont été repoussées. Les exigences - toutes les exigences - des créanciers étaient à accepter en bloc. Stratégie européenne pour l'après-défaut Leur stratégie a été en partie révélée par un article de la Süddeutsche Zeitung (SZ) de ce mardi. Renouveler Chypre La SZ ne donne pas la finalité de ce plan. Pressions sur Athènes Pari risqué Cependant, le pari est risqué. Problèmes juridiques
Les retards de paiement, un mal français Afin d'être publiée, votre note : - Doit se conformer à la législation en vigueur. En particulier et de manière non exhaustive sont proscrits : l'incitation à la haine raciale et à la discrimination, l'appel à la violence ; la diffamation, l'injure, l'insulte et la calomnie ; l'incitation au suicide, à l'anorexie, l'incitation à commettre des faits contraires à la loi ; les collages de textes soumis au droit d'auteur ou au copyright ; les sous-entendus racistes, homophobes, sexistes ainsi que les blagues stigmatisantes. - De plus, votre message doit respecter les règles de bienséance : être respectueux des internautes comme des journalistes de 20Minutes, ne pas être hors-sujet et ne pas tomber dans la vulgarité. - D'autre part, les messages publicitaires, postés en plusieurs exemplaires, rédigés en majuscules, contenant des liens vers des sites autres que 20Minutes ou trop longs seront supprimés.
Vaste plan d'économies chez HSBC, plus de 20.000 emplois supprimés HSBC va réduire la voilure dans la banque d'investissement et chercher à réaliser jusqu'à cinq milliards de dollars (4,4 milliards d'euros) d'économies d'ici 2017, en quittant entre autres le Brésil et la Turquie, a annoncé mardi la première banque européenne. Ces mesures entraînant 22.000 à 25.000 suppressions d'emplois ont été dévoilées à la Bourse de Hong Kong avant une intervention du directeur général Stuart Gulliver, qui présentera aux investisseurs et analystes son deuxième plan stratégique depuis son arrivée aux commandes en 2011. La nouvelle stratégie ramènera la part de la division "global banking and markets" à moins d'un tiers du bilan de HSBC contre environ 40% actuellement, soit une coupe de 290 milliards de dollars dans un bilan de 2.600 milliards. HSBC a réduit son objectif de rendement des fonds propres à "plus de 10%" d'ici 2017, au lieu d'un objectif précédent de 12-15% d'ici 2016.
Grèce : le piège tendu par les créanciers « Les propositions soumises par les Institutions sont clairement irréalistes. » Vendredi 5 juin à la tribune de la Vouli, le parlement grec, Alexis Tsipras, le premier ministre grec, (dont on peut lire ici le discours traduit en français) a clairement repoussé la proposition d'accord de cinq pages soumis par les créanciers de la Grèce à son gouvernement. « Jamais je n'aurais pu croire, surtout, que des responsables politiques, et non des technocrates, échoueraient à comprendre qu'au bout de cinq années d'austérité dévastatrice il ne se trouverait pas un seul député grec pour voter, dans cette enceinte, l'abrogation de l'allocation accordée aux retraités les plus modestes ou l'augmentation de 10 points de la TVA sur le courant électrique », a expliqué l'hôte de Maximou, le Matignon hellénique. Cette réaction a déclenché des cris d'orfraies dans le camp des créanciers qui n'ont pas goûté le rejet sec de ces cinq pages qu'ils avaient eu tant de mal à élaborer. Les propositions sur la TVA
L'Alena ou les mirages du libre-échange, par Lori M. Wallach (Le Monde diplomatique, juin 2015) Conclu entre le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) est entré en vigueur, le 1er janvier 1994, au milieu d’un flot de promesses. Ses promoteurs l’avaient répété : il allait permettre de développer les échanges commerciaux, doper la croissance, créer des emplois, réduire l’immigration clandestine. Tandis que le Washington Post s’émerveillait devant la « liste des nouvelles chances et des avantages » qu’il offrait (14 septembre 1993), le Wall Street Journal se réjouissait à l’idée que les consommateurs puissent bientôt bénéficier « de prix plus bas sur une vaste gamme de produits » (7 août 1992). Quant au Los Angeles Times, il assurait : « L’Alena générera beaucoup plus d’emplois qu’il n’en détruira » (29 mai 1993). Ces commentaires lénifiants concernaient un accord commercial d’un genre nouveau. En 1993, les économistes Gary C. Un déficit commercial abyssal Mais les travailleurs américains n’ont pas été les seuls à pâtir de l’Alena.
La victoire diplomatique de Vladimir Poutine, par Alfredo Jalife-Rahme Le secrétaire d’État John Kerry vient présenter ses excuses au président russe Vladimir Poutine, le 12 mai 2015 à Sotchi. Le New York Times est le seul média docile à la férule israelo-anglo saxonne à avoir osé rendre compte de la victoire diplomatique de la Russie [1], quatre jours après la visite inopinée de John Kerry à Sotchi, la ville chère à Poutine, Sotchi, la base touristique sur la Mer Noire où le tsar Poutine a investi plus de 50 milliards de dollars pour les Jeux olympiques. Tout un symbole. D’après David Herszenhorn, la visite de Kerry a été interprétée partout comme le signe de la reddition des États-Unis. Impossible d’ignorer quelque chose d’aussi grandiose ! On est loin de l’apothéose d’Obama quand il se vantait d’avoir fait plier l’économie russe et son « dirigeant vaniteux » (sic) en faisant chuter le prix du pétrole, entraînant la fuite des capitaux, la dévaluation du rouble et les sanctions européennes [3]. Or donc, si Obama a lâché l’Ukraine, c’est en échange de quoi ?