Une caricature d'Adolphe Thiers en 1871 | Histoire et analyse d'images et oeuvres Le gouvernement de la Défense nationale, mis en place après la chute du Second Empire, veut organiser au plus vite l’élection d’une Assemblée nationale constituante afin d’asseoir sa légitimité. La guerre avec la Prusse rend impossible la tenue du scrutin. Ce n’est qu’en février 1871 que des élections se tiennent. L’enjeu essentiel est moins la forme du nouveau régime que la question du règlement du conflit. Le journal L’Eclipse édite le 14 février 1871 la caricature d’Adolphe Thiers présenté aux côtés de quelques grandes figures parmi les élus monarchistes, majoritaires à l’Assemblée nationale. Il reprend la métamorphose du visage de Louis-Philippe en forme de poire de Charles Philipon pour caractériser Adolphe Thiers, comme l’avaient aussi fait Faustin dans Thiers. Ces deux journaux faisaient partie de la presse satirique sous le Second Empire. La presse écrite de cette époque joua un rôle non négligeable dans les événements qui marquèrent l’avènement de la IIIe République.
1900, la Ville spectacle L’exposition « Paris 1900, la Ville spectacle » invite le public à revivre les heures fastes de la capitale française au moment où elle accueille l’Exposition Universelle qui inaugure en fanfare le 20e siècle. Plus que jamais la ville rayonne aux yeux du monde entier comme la cité du luxe et de l’art de vivre. Plus de 600 oeuvres – peintures, objets d’art, costumes, affiches, photographies, films, meubles, bijoux, sculptures… - plongeront les visiteurs du Petit Palais dans le Paris de la Belle Epoque. Dans une scénographie inventive intégrant le tout nouveau cinématographe au fil du parcours, le visiteur est convié à un voyage semblable à celui des 51 millions de touristes qui affluèrent à Paris en 1900. La troisième section dévolue aux Beaux-Arts démontre la place centrale de Paris sur la scène artistique. Audioguide de l'exposition: 5 euros. Programmation autour de l'exposition "Paris 1900, la Ville spectacle". Exposition Paris 1900 - Petit Palais par paris_musees Avec le soutien de :
L'exposition de 1900 - Atlas historique de Paris L'Exposition universelle de 1900 est la cinquième exposition universelle organisée à Paris après celles de 1855, 1867,1878, et 1889. L’idée d’exposition internationale vient d’Angleterre où la première s’est tenue à Londres en 1851. A Paris, depuis le début du siècle, des expositions des produits de l’industrie se tenaient dans la cour Carrée du Louvre. L’exposition universelle de 1900 L’exposition universelle de 1900 se veut plus ambitieuse que les précédentes ; "bilan d’un siècle", elle inaugure aussi le nouveau siècle. Elle s’ouvre le 14 avril 1900, inaugurée par le président de la République Émile Loubet, et ferme ses portes le 12 novembre, après avoir reçu plus de 50 millions de visiteurs et accueilli 83 047 exposants, dont 38 253 français. Vue panoramique de l’exposition de 1900. L’entrée principale se fait par une porte monumentale sur la place de la Concorde. Sylvain Ageorges.
Un joyau éphémère de l’Art nouveau : le pavillon bleu à l’Exposition universelle de 1900 Françoise Le Bigot du Mesnil du Buisson, Étienne du Mesnil du Buisson, Serrurier-Bovy un créateur précurseur 1858-1910, Dijon, Faton, 2008, 300 p., 299 p. ; Françoise Bigot du Mesnil du Buisson, Gustave Serrurier, 1858-1910 (Serrurier-Bovy) parcours d'un architecte à l'aube du XXe siècle, Lille, ANRT, 2006, 3 vol., Étienne du Mesnil du Buisson, L’Œuvre attestée de Gustave Serrurier (1858-1910), Lille, ANRT, 2007, 5 vol. Exposition universelle de 1900 : les plaisirs et les curiosités de l'Exposition, Paris, Chaix, 310 p., p. 138. . Alfred Picard, Exposition universelle internationale de 1900 à Paris. 1902-1903, t.7, 414 p., p. 191. Exposition universelle de 1900 : les plaisirs..., op. cit., p. 138. Alfred Picard, Exposition..., op. cit., t. 7, p. 195. Arch. nat., F12 4369, restaurant Moreux - convention. Ibid., décision du Conseil d'État, 13 mai 1904, p. 2. A. Alfred Picard décrit attentivement le Pavillon bleu sans citer Serrurier : Picard, Rapport général..., t. 7, p.247-248. Ibid., p. 371.
Métropoles et colonies : réflexion de mise en œuvre La réflexion sur ce chapitre du 3e thème du programme d'Histoire de première générale répond à un double objectif : – présenter le chapitre en lui-même dans son traitement (articulation et parcours possibles). – présenter des exemples de mise en œuvre et d'activités variées avec les élèves pour intégrer et traiter des différents points de passage et d'ouverture : 1887 – le code de l'indigénat Algérien est généralisé à toutes les colonies françaises. 1898 – Fachoda, le choc des impérialismes. Saigon, ville coloniale. ► Accéder à la ressource. Une proposition pédagogique de Jauffrey Vigne, professeur au lycée Guy Mollet d'Arras, présentée le le 5 avril 2019 au lycée des métiers du Hainaut et 10 mai 2019 au lycée Joseph-Marie Jacquard de Caudry, sous la responsabilité de Catherine Astol et Stéphane Henry, IA-IPR histoire géographie.
The Art Nouveau ceramics of Alexandre Bigot (part 2) One of the Art Nouveau highlights of the 1900 World’s Fair in Paris were the architectural ceramics of French manufacturer Alexandre Bigot. Housed in a pavilion designed by Jules Lavirotte, and awarded a Grand Prix, the remarkable ensemble was bought at the Fair by the Museum of Applied Arts in Budapest. In the second of two guest posts, Gabriella Balla, Curator of Glass and Ceramics, tells the story of the 1900 World’s Fair pavilion and its subsequent journey to Budapest. The Bigot Pavilion at the 1900 World’s Fair and its journey to Budapest Photographs of the 1900 Exposition Universelle (World’s Fair) pavilion, designed by architect Jules Lavirotte (1864-1924), show that it was comprised of many types of decorative architectural stoneware: a columned portico surmounted by an elaborate cornice; a life-size window facade for a house, complete with columns supporting a balustrade; lintels, floor and wall tiles, and a staircase railing. Border tiles from the Bigot Pavilion.
1871 : Louise Michel pendant la Commune de Paris, 1re Ressources utilisées Gallica est la bibliothèque en ligne de la Bibliothèque Nationale de France (BnF). Plus de 5 millions de documents y sont disponibles : livres, manuscrits, journaux, images de toutes natures, vidéos, objets. Tous ces documents sont en accès libre et téléchargeables gratuitement en différents formats (format image, pdf, livre numérique). Le site propose également un accès au portail des bibliothèques municipales spécialisées. Description détaillée de la démarche 1. Des fiches avec sujets de recherche et consignes sont distribuées une ou deux semaines avant le lancement du chapitre sur la mise en œuvre du projet républicain (1870-1914). Fiche de consignes Le professeur consacre une demie heure au traitement du premier sujet, celui sur Louise Michel, un personnage hors du commun dans la société de la fin du Second Empire. Sujet n°1 donné comme exemple aux élèves Les cinq autres sujets de recherche sont distribués aux élèves qui se répartissent en groupes de 3 ou 4. 2. I.
Thème 3 : La Troisième République avant 1914 : un régime politique, un empire colonial Proposition de séquence pédagogique avec évaluation pour traiter le chapitre Métropole et colonies avec pour fil conducteur le travail d'analyse de documents et la pratique de l'oral voir également le PDF complet ou le Genially de présentation...ou une version synthétique de cette présentation en PDF ou Genially. (Stéphanie BIGNON et Frédéric DERNE) Proposition d'activité déportée permettant, à partir d'une émission radiophonique, de travailler le récit historique du Point de Passage et d'Ouverture 1898 - Fachoda, le choc des impérialismes. Proposition de séance pédagogique visant à mener une réflexion critique sur les sources afin d'illustrer un récit relatant le fonctionnement des sociétés coloniales et permettant d'aborder le Point de Passage et d'Ouverture Saigon, ville coloniale voir le dossier documentaire, la présentation de la démarche, la présentation en version PDF ou Prezi.
1er mai 1891 : la fusillade de Fourmies | Histoire et analyse d'images et oeuvres Contexte historique La fusillade de Fourmies Le 1er mai 1891, pour la deuxième fois, les organisations ouvrières du monde entier se préparent à agir par différents moyens dont la grève pour l’obtention de la journée de 8 heures, conformément aux directives de l’Internationale ouvrière. En France, le contexte est plus répressif qu’il ne l’était l’année précédente. En fin de journée, les soldats tirent sur quelques centaines de manifestants qui tentent d’obtenir la libération de grévistes interpellés dans la matinée et emprisonnés dans la mairie. Analyse des images Le décor et les conséquences Les photographies et cartes postales conservées à l’écomusée de la région de Fourmies-Trélon permettent de planter le décor de ces événements tragiques : la grand-place bordée de ses constructions en briques sombres avec, presque mitoyennes, la mairie et l’église, au flanc de laquelle eut lieu la fusillade. Interprétation L’événement saisi par la photographie Bibliographie Pour citer cet article
L’enlèvement des crucifix dans les écoles Contexte historique Une illustration de la « laïcisation » des écoles parisiennes Souvent présentée à tort comme une illustration de l’un des effets de la loi du 28 mars 1882 sur la laïcité de l’enseignement public, L’Enlèvement des crucifix dans les écoles de la ville de Paris date en réalité de février 1881. L’image se réfère aux conséquences d’une décision prise le 9 décembre 1880 par le préfet de la Seine, Ferdinand Hérold, qui, en se fondant (de manière juridiquement ambigüe) sur un nouveau règlement du conseil départemental de l’Instruction publique de juillet 1880, ordonne de procéder à l’enlèvement des crucifix, vierges, tableaux et autres signes religieux des écoles de la capitale. C’est donc l’une de ces scènes « d’enlèvement » que représente la gravure de presse publiée le 20 février 1881 dans le numéro 673 de La Presse illustrée. Sous l’impulsion du ministre de l’Instruction publique, Jules Ferry, plusieurs mesures concernant les écoles publiques sont votées : Interprétation
Métropole et colonies (1870-1914) - Histoire-Géographie Cet article est une version réactualisée d’une ancienne proposition, avec un contenu des Genially modifié suite aux trois années de travail avec les élèves ; de plus une autre manière de mener ce travail, en classe, a été testée cette année et est présentée ici. Rappels sur le fonctionnement de la classe inversée Cette approche pédagogique vise à permettre à l’enseignant de se focaliser sur l’échange et la mise en activité, en faisant effectuer aux élèves un travail préparatoire à la maison qui consiste à découvrir le cours afin de pouvoir le réinvestir ensuite en classe. La démarche proposée ici est semblable. Le cours n’est pas donné « tout prêt » aux élèves, sous la forme d’une capsule vidéo par exemple, mais sous la forme d’un dossier documentaire enrichi sur Genially. Le travail présenté ici correspond au chapitre Métropole et colonies (1870-1914) du Thème 3 « La Troisième République avant 1914 : un régime politique, un empire colonial » en Première générale : En classe : Autre exemple