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Assyrie

Assyrie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le cœur historique de l'Assyrie (en rouge), et l'empire assyrien lors de son extension maximale sous le règne d'Assurbanipal au milieu du VIIe siècle av. J.-C. (en orange). La grande quantité de documentation épigraphique et archéologique collectée pour la période assyrienne depuis près de deux siècles permet de bien connaître de nombreux aspects de ce royaume qui est une des composantes essentielles de la civilisation mésopotamienne ancienne, au même titre que celui qui est devenu son rival méridional, le royaume de Babylone. Pour les Assyriens d'aujourd'hui, voir l'article « Assyriens ». Redécouverte de l'Assyrie[modifier | modifier le code] Le souvenir des Assyriens avant les fouilles du XIXe siècle[modifier | modifier le code] Le souvenir du royaume assyrien perdurait dans la tradition occidentale avant les premières fouilles sur les sites de l'Assyrie par le biais de plusieurs sources antiques[1]. Une cité-État[modifier | modifier le code] Related:  Politique / SocioHistoire

Maurice Godelier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Maurice Godelier Maurice Godelier en 1977. Parcours[modifier | modifier le code] Entré premier à l'École normale supérieure de Saint-Cloud, il est agrégé de philosophie, licencié en psychologie et licencié en lettres modernes. Le terrain sur lequel il réalise ses recherches fondatrices en anthropologie est l'actuelle Papouasie-Nouvelle-Guinée. De Lévi-Strauss, il a retenu l'emploi de la méthode structurale, qu'il a tenté de combiner avec une approche marxiste, non sans un certain succès[réf. nécessaire]. Contributions à l'organisation de la recherche[modifier | modifier le code] En 1981, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche, l'appelle pour contribuer à la réforme de la recherche en sciences humaines et sociales au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). En revanche, ses tentatives pour créer une commission pour la psychanalyse n'ont pu déboucher sur des réformes durables. Cette section doit être recyclée.

Mésopotamie Aujourd’hui , le terme « Mésopotamie » est généralement utilisé en référence à l'histoire antique de cette région, pour la civilisation ayant occupé cet espace jusqu'aux premiers siècles de notre ère. Faisant partie des civilisations du Proche-Orient ancien, la civilisation mésopotamienne y occupe une place centrale, considérée comme une des matrices des civilisations historiques du Moyen-Orient et de l'Europe, aux côtés de la civilisation de l'Égypte antique. En effet, elle participe à plusieurs évolutions fondamentales dans l'histoire humaine : s'y trouvent les « origines » de l’État, de la ville, des institutions et de l'administration, de l'impérialisme. Les historiens et archéologues contemporains s'accordent à dire que les Mésopotamiens sont à l'origine du premier système d'écriture créé entre 3400 et 3200 av. La civilisation mésopotamienne prend ses racines dans les évolutions amorcées au Néolithique à partir du Xe millénaire av. Qu'est-ce que la Mésopotamie ? Introductions Sumer

Babylone Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Babylone occupe une place à part en raison du mythe qu'elle est progressivement devenue après son déclin et son abandon qui a lieu dans les premiers siècles de notre ère. Ce mythe est porté par plusieurs récits bibliques et également par ceux des auteurs gréco-romains qui l'ont décrite et ont ainsi assuré une longue postérité à cette ville, mais souvent sous un jour négatif. Son site, dont l'emplacement n'a jamais été oublié, n'a fait l'objet de fouilles importantes qu'au début du XXe siècle sous la direction de l'archéologue allemand Robert Koldewey, qui a exhumé ses monuments principaux. La redécouverte de Babylone[modifier | modifier le code] Murs de Babylone le soir en 1970 Les explorations des sites de la Mésopotamie antique débutèrent dans le courant de la première moitié du XIXe siècle et se firent plus intenses dans les décennies qui suivirent. Les premières explorations et fouilles du site[modifier | modifier le code] Avant 539 av.

Rite de passage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un rite de passage est un rite marquant le changement de statut social ou sexuel d'un individu, le plus généralement la puberté sociale mais aussi pour d'autres événements comme la naissance ou la ménopause. Le rituel se matérialise le plus souvent par une cérémonie ou des épreuves diverses. Tout espace peut devenir lieu de manifestation et d'organisation d'un rituel. Le « rite de passage » se distingue du « rite initiatique » en cela qu'il marque une étape dans la vie d'un individu, tandis que le rite d'initiation marque l'incorporation d'un individu dans un groupe social ou religieux : le premier touche indistinctement tous les individus d'un même sexe tandis que le second les sélectionne[1]. Les rites de passage permettent de lier l'individu à un groupe mais aussi de structurer sa vie en étapes précises qui lui permettent d'avoir une perception apaisante de la condition mortelle de l'homme. Étude[modifier | modifier le code]

Assyrie - L'invention de la guerre totale L'Assyrie émerge au IIIe millénaire avant notre ère sur les pentes montagneuses des monts Zagros, au nord de la Mésopotamie et de la vallée du Tigre. Ses populations pauvres font d'abord allégeance aux cités-États de Sumer. Puis à l'empire de Babylone. Elles forgent leur énergie dans des combats incessants contre les puissances occidentales, les Hittites, peuple indo-européen installé en Asie mineure (Turquie actuelle) et le Mitanni, royaume de langue sémitique situé à l'ouest (Syrie actuelle). À différentes reprises, pendant plus d'un millénaire, les Assyriens vont soumettre à leur tour une grande partie du Moyen-Orient, en inventant la « guerre totale » : attaques par surprise, supplices et massacres des prisonniers, déportations des populations vaincues. Jean-François Zilbermann Le Moyen-Orient au IIe millénaire av. Cliquer pour agrandir la carte L'empire du glaive Les Assyriens ont même culture que les Babyloniens et comme eux, parlent l'akkadien, une langue sémitique. En 721 av.

Élam Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Localisation de l'Élam (limites approximatives). L'histoire de l'Élam est difficilement dissociable de celle de la Mésopotamie voisine, qui exerça une forte influence sur cette région. Conditions d'études et problèmes de définition[modifier | modifier le code] Redécouverte, études et documentation disponible[modifier | modifier le code] La mise au jour de nouveaux sites après 1945 offre l'opportunité d'un élargissement de la documentation et d'un approfondissement des connaissances sur l'Élam. Qu'est-ce que l'Élam ? Localisation des principaux sites archéologiques élamites, et leur situation par rapport à ceux de la Basse Mésopotamie. Le terme Élam employé actuellement est, comme de nombreux noms géographiques du Moyen-Orient antique, présent dans le texte biblique, notamment la Genèse ou les livres de Jérémie et de Daniel. Histoire[modifier | modifier le code] Les antécédents protohistoriques[modifier | modifier le code] ↑ Potts 1999, p. 5-8↑ M.

Arnold van Gennep Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il est principalement connu pour son travail concernant les rites de passage, dont il a inventé le terme, et pour son monumental Manuel de folklore français contemporain, demeuré inachevé. Considéré aujourd’hui comme le fondateur en France du folklore en tant que discipline scientifique, ses travaux sur le concept de rite de passage et sa théorie des trois phases (préliminaire, liminaire, postliminaire) furent poursuivis et approfondis par Victor Turner. Biographie[modifier | modifier le code] Au début de sa carrière, Arnold van Gennep consacra ses études à des cultures extra-européennes à l'École des langues orientales et à l'École pratique des hautes études. En 1914, il organise, avec Gustave Jéquier, le premier Congrès d'ethnographie et d'ethnologie, qui a lieu à Neuchâtel. Van Gennep a publié un grand nombre d'articles et de monographies ayant trait au folklore. Publications[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code]

Sémiramis Sammu-ramat (le nom signifiant « paradis extrême ») est une reine qui régna pendant cinq ans sur un vaste royaume qui s'étendait de l'Anatolie au Plateau iranien[1]. Son nom fut hellénisé en « Sémiramis » (en grec ancien Σεμίραμις / Semíramis). L'histoire de cette reine légendaire de Babylone est rapportée par Ctésias de Cnide et est reprise par Diodore de Sicile. Histoire[modifier | modifier le code] Sammuramat fut l'épouse de Shamshi-Adad V, roi d'Assyrie de 823 à 811, et la mère du roi Adad-nerari III (il régnera jusqu'en 783)[1]. Plusieurs artefacts attestent de son existence : À la mort de Shamshi-Adad V en 811, l'empire est affaibli, financièrement et politiquement. La légende s'inspirerait également de Naqi'a/Zakutu, épouse de Sennachérib et mère d'Assarhaddon qu'elle aurait encouragé à reconstruire Babylone, ravagée par son père. Légende[modifier | modifier le code] Les sources : Devenue jeune femme, elle est remarquée pour sa beauté et son intelligence. Jardins suspendus de Babylone

Ninive Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ninive est l'une des plus anciennes cités de Mésopotamie. Elle était un important carrefour de routes commerciales traversant le Tigre. Elle occupait une position stratégique sur la grande route entre la mer Méditerranée et le plateau iranien, ce qui lui a apporté la prospérité, de sorte qu'elle est devenue l'une des plus grandes cités de toute la région. Elle doit néanmoins sa plus grande expansion urbaine au choix du roi assyrien Sennacherib d'en faire la capitale de son grand empire au début du VIIe siècle av. J. Le site de Kuyunjik occupe une place importante dans la redécouverte du Proche-Orient ancien au milieu du XIXe siècle par les archéologues qui mettent au jour ses palais et leurs bas-reliefs, ainsi que par les milliers de tablettes cunéiformes qui y ont été exhumées dès les premiers chantiers de fouilles et ont permis la naissance de la discipline assyriologique. Situation et site[modifier | modifier le code]

Raymond Boudon Raymond Boudon en 2008. Raymond Boudon, né le 27 janvier 1934 à Paris et mort le 10 avril 2013 à Saint-Cloud, est un philosophe et sociologue français. Chef de file de l'individualisme méthodologique en France, c'est l'un des plus importants sociologues français de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Dans son livre L'Inégalité des chances (1973), il a étudié la question de la mobilité sociale, dont on s'étonne, à cette époque, que cette dernière ne soit pas accélérée par la démocratisation scolaire. Il montre que le principal facteur d'explication de l'inégalité des chances scolaires est la demande d'éducation, c'est-à-dire l'ambition scolaire. Les résultats de son étude placent ce facteur individuel devant celui de l'origine sociale, mis en avant par Pierre Bourdieu comme facteur de reproduction sociale. Membre de nombreuses sociétés savantes internationales, il est élu à Académie des sciences morales et politiques en 1990. Biographie[modifier | modifier le code]

La véritable histoire de Sémiramis, la légendaire reine assyrienne La véritable histoire de Sammu-ramat demeure impénétrable. Une question subsiste : qu'a-t-elle bien pu accomplir il y a 2 800 ans pour fasciner à ce point et inspirer de telles légendes romantiques ? Des archéologues ont découvert quatre artefacts majeurs qui offrent quelques indices pouvant permettre de retracer sa biographie. Grâce à ces éléments essentiels, les historiens se sont fait une idée plus nette de son importance et savent qu'elle est entrée dans l'histoire de l'Assyrie à une période charnière de l'Empire. J'avais fait construire une colonne à l'entrée de la ville. L'Empire dont a hérité le petit-fils d'Assournazirpal II avait beau être stable et opulent, il ne l'est pas resté longtemps.

Persépolis Persépolis (grec ancien Περσέπολις [Persépolis], « la cité perse »), Parsa (𐎱𐎠𐎼𐎿𐎠) en vieux-persan (persan تخت جمشید [Takht-e Jamshid], « le Trône de Djamchid »), était une capitale de l’Empire perse achéménide. Le site se trouve dans la plaine de Marvdasht, au pied de la montagne Kuh-e Rahmat, à environ 75 km au nord-est de la ville de Shiraz, province de Fars, Iran. Le site est plusieurs fois visité au cours des siècles par des voyageurs occidentaux, mais ce n’est qu’au XVIIe siècle qu’il est authentifié comme étant les ruines de la capitale achéménide. De nombreuses explorations archéologiques permettent par la suite de mieux en appréhender les structures, mais aussi l’aspect et les fonctions passés. L’idée que Persépolis n’avait qu’une occupation annuelle et rituelle dédiée à la réception par le roi des tributs offerts par les nations assujetties de l’empire à l’occasion des cérémonies du nouvel an perse a longtemps prévalu. Historique[modifier | modifier le code] Panneau nord.

Jan Waclav Makhaïski Jan Waclaw Machajski en 1917 Jan Waclav Makhaïski (en polonais : Jan Wacław Machajski), né le 15 décembre 1866 à Busko-Zdrój (province de Kielce, en Pologne) et décédé à Moscou le 19 février 1926, est un penseur et révolutionnaire libertaire polonais. Biographie[modifier | modifier le code] Son père meurt peu après sa naissance laissant la famille dans le dénuement. Dès 1891, il perd ses illusions sur les motivations des socialistes polonais : il comprend qu’ils ne luttent pas contre le tsarisme pour libérer la classe ouvrière, mais seulement pour fonder un État polonais indépendant sans modifier l’exploitation existante. C’est dans le contexte de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, lorsque les succès de la social-démocratie allemande servait de modèle aux partis et organisations socialistes russes que paraissent les écrits de Jan Waclav Makhaïski, au moment où l’influence de Marx, d’Engels ou de leur successeur Kautsky est à son apogée. Pseudonyme[modifier | modifier le code]

L’Assyrie dans la Bible | Un livre digne de foi : 2e partie Nahoum, prophète de Dieu, a qualifié Ninive de “ repaire des lions ” et de “ ville meurtrière ”. Il a ajouté : “ La proie ne s’éloigne pas ! Il y a le bruit du fouet et le bruit du fracas de la roue, le cheval qui s’élance et le char qui bondit. Le livre Lumières de l’Antiquité (angl.) parle de l’Assyrie comme d’une “ impitoyable machine de guerre, qui jouait de sa réputation effroyable pour terroriser ses ennemis ”. “ Je bâtis un pilier devant la porte de la ville et j’écorchai tous les chefs qui s’étaient révoltés contre moi et j’étalai leur peau sur le pilier. En 740 avant notre ère, l’Assyrie soumet Samarie, capitale du royaume d’Israël, et emmène ses habitants en exil. À Ninive, des archéologues ont trouvé dans les annales de Sennakérib un récit du même événement. Notez cependant qu’il ne prétend pas avoir conquis Jérusalem.

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