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Empire d'Akkad

Empire d'Akkad
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Akkad. L'empire d'Akkad (ou empire akkadien) ou empire d'Agadê, est un État fondé par Sargon d'Akkad qui domina la Mésopotamie de la fin du XXIVe siècle av. J. Bien qu'il soit difficile de démêler la réalité de la légende dans ces récits, d'autant plus que la documentation écrite datant de cette époque est essentiellement de nature administrative (tablettes de gestion et de comptabilité), la période de l'empire akkadien semble avoir marqué un profond changement dans le domaine politique, perceptible tant dans l'organisation du pouvoir et son idéologie que dans l'art officiel. Sources[modifier | modifier le code] L'activité des rois d'Akkad est également connue par diverses inscriptions qu'ils ont fait rédiger[3]. Histoire[modifier | modifier le code] La création du royaume[modifier | modifier le code] Les grandes conquêtes[modifier | modifier le code] La chute d'Akkad[modifier | modifier le code] ↑ (en) B.

Hittites Les Hittites sont un peuple ayant vécu en Anatolie dans l'Antiquité, au IIe millénaire av. J.-C. Ils doivent leur nom, qui leur a été donné à l'époque moderne, à la ville à partir de laquelle a été fondé leur royaume et qui a été leur capitale principale, Hattusa[n 1] et au nom antique de la région dans laquelle elle se trouve, Hatti. C'est à compter de la seconde moitié du XVIIe siècle avant notre ère que le royaume devint l'un des plus puissants du Moyen-Orient, dominant l'Anatolie jusqu'aux alentours de 1200 av. Les populations de langue indo-européenne ancêtres des Hittites s'installent en Anatolie au plus tard dans le courant du IIIe millénaire av. Conditions d'étude de la civilisation hittite[modifier | modifier le code] Redécouverte d'une civilisation oubliée[modifier | modifier le code] Fouilles des sites hittites[modifier | modifier le code] Les fouilles de Boğazköy s'interrompent après 1913 et la mort de Winckler pour reprendre en 1931 sous la direction de Kurt Bittel. G.

Cunéiforme L'écriture cunéiforme est un système d'écriture mis au point en Basse Mésopotamie autour de 3200 av. J.-C., qui s'est par la suite répandu dans tout le Proche-Orient ancien, avant de disparaître dans les premiers siècles de l'ère chrétienne. Au départ pictographique et linéaire, la graphie de cette écriture a progressivement évolué vers des signes constitués de traits terminés en forme de « coins » ou « clous » (latin cuneus), auxquels elle doit son nom, « cunéiforme », qui lui a été donné aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette écriture se pratique par incision à l'aide d'un calame sur des tablettes d'argile, ou sur une grande variété d'autres supports. Les conditions d'élaboration de cette forme d'écriture, qui est la plus vieille connue avec les hiéroglyphes égyptiens, sont encore obscures. Le cunéiforme a été un élément marquant des cultures du Proche-Orient ancien qui ont développé un rapport à l'écrit et des littératures à partir de ce système. Edward Hincks (1792-1866). ↑ M.

Israël antique Bien qu'ayant été des royaumes peu puissants qui n'ont pas pesé dans l'histoire politique du Proche-Orient ancien, Israël et Juda ont connu un destin remarquable en étant les lieux d'émergence d'une religion, le judaïsme, et de son livre sacré, la Bible hébraïque, qui ont profondément marqué les civilisations du Moyen-Orient et du monde occidental. Ils ont eu un impact majeur en étant les lieux d'élaboration du monothéisme, autour de leur divinité nationale commune, Yahweh. La Bible hébraïque a longtemps été jugée fiable pour reconstituer leur histoire. Sources[modifier | modifier le code] La documentation servant à reconstituer l'histoire et la civilisation de l'Israël antique est dominée par les différents livres de la Bible hébraïque. Les textes bibliques[modifier | modifier le code] Composition[modifier | modifier le code] La Bible hébraïque est divisée en trois grandes parties, et se présente encore sous cette forme de nos jours : Datation[modifier | modifier le code]

Période d'Uruk La période d'Uruk est une période située à la charnière entre la préhistoire et l'histoire de la Mésopotamie, qui couvre à peu près le IVe millénaire av. J.-C. Comme son nom l'indique, elle a été identifiée à partir des fouilles archéologiques de la cité d'Uruk, en Basse Mésopotamie. Succédant à la période d'Obeïd (v. 6200-3900 av. Périodisation[modifier | modifier le code] La chronologie de la période d'Uruk est très discutée et donc encore très imprécise. La chronologie traditionnelle, très imprécise, est donc établie à partir des niveaux repérés par sondage dans le quartier de l'Eanna à Uruk[1]. La Basse Mésopotamie et les régions voisines au IVe millénaire av. De l'Obeid final à l'Uruk récent[modifier | modifier le code] Les première phases du Chalcolithique récent, comprenant la fin de l'époque d'Obeïd et la phase d'Uruk ancienne, puis la période d'Uruk moyen, donc en gros entre 4400 et 3400 av. La Basse Mésopotamie durant l'Uruk récent[modifier | modifier le code]

Période des dynasties archaïques La priorité a longtemps été donnée aux études sur la Mésopotamie méridionale et centrale, régions connues depuis la fin du XIXe siècle par les textes comme par l'art grâce aux fouilles de plusieurs sites (en premier lieu Girsu, mais aussi Eshnunna (Tell Asmar), Khafadje, Ur, etc.). Puis l'analyse de cette période s'est progressivement élargie aux régions voisines, notamment le Sud-Ouest iranien, la Haute Mésopotamie et surtout la Syrie, de mieux en mieux connue depuis une trentaine d'années grâce aux archives d'Ebla. Cela permet de prendre en compte les évolutions qui s'y effectuent également et qui tendent à relativiser la vision traditionnelle centrée sur la Mésopotamie. En effet, cette dernière n'est pas une région isolée par ses structures politiques et sociales complexes ou son système d'écriture, car d'autres régions proches partagent des traits communs avec elle et participent à des circuits d'échanges matériels et immatériels couvrant tout le Moyen-Orient.

Sumer Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Situation du Pays de Sumer Ayant été complètement oubliée après les débuts de notre ère, la civilisation de Sumer a été redécouverte durant la seconde moitié du XIXe siècle grâce aux fouilles de sites archéologiques du Sud mésopotamien, dont l'exploration s'est poursuivie par la suite, jusqu'à connaître un arrêt en raison des troubles politiques affectant l'Irak à partir des années 1990. En plus des redécouvertes architecturales et artistiques qui furent à plusieurs reprises remarquables, les fouilles ont permis la découverte de dizaines de milliers de tablettes inscrites en écriture cunéiforme, qui est la plus ancienne documentation écrite connue avec celle de l’Égypte antique. Sumer est donc l'une des plus anciennes civilisations historiques connues, ayant participé à la mise au point de ce système d'écriture durant les derniers siècles du IVe millénaire av. Conditions d'étude[modifier | modifier le code] Un peuple ? ↑ J. (de) Gebhard J.

Animaux dans le Proche-Orient ancien Le Proche-Orient ancien offre un intérêt particulier pour l'étude du monde animal et de ses interactions avec l'espèce humaine, dans la mesure où c'est dans cet espace qu'apparaissent, à partir du IXe millénaire av. J.-C., les premiers cas de domestication d'animaux (après celle du chien), et les premiers textes relatifs aux rapports entre hommes et animaux (dans la seconde moitié du IVe millénaire av. J.-C.), qui portent un éclairage plus profond sur des relations déjà documentées pour les périodes postérieures par des restes archéozoologiques, artefacts et représentations figurées. Ce sont ces diverses sources qui permettent d'étudier ce sujet, profondément renouvelé depuis plusieurs années par diverses recherches sur les relations hommes/animaux (ethnozoologie)[1]. Le Proche-Orient ancien connaît à partir du Xe millénaire av. Les rapports entre les hommes et les animaux ont également un aspect symbolique constant. Les animaux du Proche-Orient ancien[modifier | modifier le code] B.

Achéménides Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. vers 550 – 330 av. J.-C. L'empire achéménide à son apogée L'Empire achéménide est le premier des Empires perses à régner sur une grande partie du Moyen-Orient. Le nom « Achéménides » (en vieux-perse : Haxāmanišiya) se rapporte au clan fondateur qui se libère vers 550 av. Conditions d'études[modifier | modifier le code] La documentation sur les Achéménides est donc en fin de compte importante et variée. Histoire[modifier | modifier le code] Origines de la dynastie[modifier | modifier le code] Le fondateur de cette dynastie serait Achéménès (en vieux perse : Haxāmaniš, en grec ancien Ἀχαιμένης, ou هخامنش en persan moderne qui signifie « homme sage, d'un esprit amical »). Teispès est le premier roi achéménide à porter le titre de Roi (de la ville) d'Anshan. Darius Ier est le premier à parler d'Achéménès, qu'il présente comme l'ancêtre de Cyrus le Grand (576 - † 529) ; ce qui ferait de lui le fondateur de la lignée des souverains achéménides.

Assyrie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le cœur historique de l'Assyrie (en rouge), et l'empire assyrien lors de son extension maximale sous le règne d'Assurbanipal au milieu du VIIe siècle av. J.-C. (en orange). La grande quantité de documentation épigraphique et archéologique collectée pour la période assyrienne depuis près de deux siècles permet de bien connaître de nombreux aspects de ce royaume qui est une des composantes essentielles de la civilisation mésopotamienne ancienne, au même titre que celui qui est devenu son rival méridional, le royaume de Babylone. Pour les Assyriens d'aujourd'hui, voir l'article « Assyriens ». Redécouverte de l'Assyrie[modifier | modifier le code] Le souvenir des Assyriens avant les fouilles du XIXe siècle[modifier | modifier le code] Le souvenir du royaume assyrien perdurait dans la tradition occidentale avant les premières fouilles sur les sites de l'Assyrie par le biais de plusieurs sources antiques[1]. Une cité-État[modifier | modifier le code]

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