Abbassides L'étendard noir des abbassides Histoire[modifier | modifier le code] Arrivée au pouvoir[modifier | modifier le code] Le fondateur de la dynastie, Abû al-Abbâs As-Saffah, est un descendant d'un oncle de Mahomet, Al-Abbas ibn Abd al-Muttalib. Proclamé calife en 749, il met un terme au règne des Omeyyades en remportant une victoire décisive sur Marwan II à la bataille du Grand Zab, le 25 janvier 750. Apogée[modifier | modifier le code] Les abbassides décident de fonder une nouvelle capitale pour remplacer l'ancienne capitale Omeyyade, Damas. Déclin et fin[modifier | modifier le code] Liste des califes abbassides[modifier | modifier le code] Califes en Irak[modifier | modifier le code] Califes en Égypte[modifier | modifier le code] Arbre généalogique[modifier | modifier le code] Ancêtres[modifier | modifier le code] Califes en Irak[modifier | modifier le code] Califes en Égypte[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]
Ardachir Ier Ardachir Ier, Ardashir, Ardéchir, Ardachêr, Ardachès, Artaxerxès ou Artaxerce Ier (en moyen perse : 𐭠𐭥𐭲𐭧𐭱𐭲𐭥 ; en grec ancien : Αρταξέρξης) est le fondateur de la dynastie perse des Sassanides qui domine le Moyen-Orient à l'est de l'Euphrate du IIIe au VIIe siècle. Ardachir règne de 224 à 241. Biographie[modifier | modifier le code] Origine[modifier | modifier le code] Né dans un village proche d'Istakhr (près de Persépolis, dans le Fars), Ardachir est un fils cadet de Papak, roitelet de Khir, vassal du roi d'Istakhr, lui-même vassal du « grand-roi » parthe Artaban IV (dynastie des Arsacides), et d'une certaine Rôdak selon l'inscription de son fils Chapour Ier. Nommé gouverneur de Darabgerd (Darab, Iran), Ardachir se lance vers 211-212 dans une série de guerres contre les roitelets voisins qu'il soumet ou remplace par ses propres hommes. Roi des rois[modifier | modifier le code] Il meurt peu après, sans doute en 241. Postérité[modifier | modifier le code] Palais d'Ardachir.
Perse Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Perse (en grec ancien ἡ Περσίς / hê Persis’) est le nom métonymique[1] hérité des Grecs de l'Antiquité pour désigner le territoire gouverné par les rois achéménides. L'apogée de la Perse antique est représenté par la dynastie achéménide dont les conquérants Darius Ier et Xerxes Ier ont étendu le territoire jusqu'à en faire le plus grand empire connu alors. Convoitée, cette région sera ensuite conquise par Alexandre le Grand au IVe siècle av. J.-C., par les Parthes dans la seconde moitié du IIIe siècle av. Au IIIe siècle, sous la dynastie sassanide, apparaît le mot Ērān ou Ērānšahr, qui signifie « pays des Aryens », traduit aussi par « pays des Iraniens ». Chronologie[modifier | modifier le code] Xe siècle av. L'Empire perse au travers des temps -550 : Cyrus II avec les Mèdes fonde l'Empire perse, qui s'étendra à tout le Moyen-Orient, de la mer Égée à l'Inde, de l'Égypte à l'Afghanistan.
Omeyyades Les Omeyyades, ou Umayyades, (en arabe : الأمويون (al-ʾUmawiyyūn), ou بنو أمية (Banū ʾUmayyah)) sont une dynastie arabe qui gouverne le monde musulman de 661 à 750 puis al-ʾAndalus de 756 à 1031. Ils tiennent leur nom de leur ancêtre ʾUmayyah ibn ʿAbd Šams, grand-oncle du prophète Mahomet. Ils font partie des clans les plus puissants de la tribu de Qurayš, qui domine la Mecque. Les Omeyyades de Cordoue prospèrent pendant près de deux siècles et, en 929, l'émir ʿAbd ar-Raḥmān III se proclame calife, rejetant ainsi l'autorité spirituelle du Califat abbasside. Cet âge d'or est plutôt bref et une guerre civile finit par faire chuter la dynastie en 1031 et morceler al-ʾAndalus en une multitude de taïfas. Les Omeyyades, en général, souffrent d'une mauvaise réputation dans l'historiographie musulmane[1]. Histoire[modifier | modifier le code] Origines[modifier | modifier le code] Les Omeyyades sont issus de la tribu arabe de Qurayš. Débuts de l'islam[modifier | modifier le code] (en) Asad Q.
Prisca Sapientia It's ironic that most of the men who participated in the "scientific revolution", whose contributions seem (to us) so original and innovative, were themselves convinced that they were merely re- discovering the vast body of pristine knowledge (prisca sapientia) that had been possessed by the ancients, but somehow lost and forgotten during the centuries that came to be called the "dark ages" of western civilization. This was not an entirely unreason- able belief, because the great works, both material and intellectual, of the classical civilizations were (and to some extent still are) very imposing. The intellectual culture of Western Europe really did decline during the fall of Rome, and the institutions for preserving and passing along knowledge, as well as the inclination to do so, were severely diminished.
Darius Ier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Darius Ier (né vers -550, mort en -486 ; en vieux-persan Dārayawuš, en grec ancien Δαρεῖος / Dareios), dit Darius le Grand, est un grand roi de l'Empire perse ; il appartient à la dynastie des Achéménides. Darius est le fils d'Hystaspès, et le petit-fils d'Arsamès. Darius porte les titres auliques de « porte-carquois » de Cyrus II, puis de « porte-lance » de Cambyse II lors de la conquête de l'Égypte. Règne[modifier | modifier le code] L'accession au pouvoir[modifier | modifier le code] Darius, vase grec Le règne de Bardiya a provoqué le mécontentement de l'aristocratie perse, au point que le général Otanès décide de le renverser quelques mois seulement après son avènement en -522. Le coup d'État est présenté par Hérodote comme l'œuvre d'un petit groupe, se glissant discrètement dans le palais et assassinant Bardiya dans son lit, mais Darius dans l'inscription de Behistoun se présente comme « chef d'une armée de Mèdes et de Perses ».
Alains Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Alains (en latin [H] Alani ; en grec Alanoi) étaient un peuple scythique, probablement originaire du pays des Alains, dans le Caucase, dont l’Ossétie ou Alanie est l’avatar actuel : les Ossètes d’aujourd’hui, qui vivent de part et d’autre de la passe de Darial ou Dar-i-Alan, la « passe des Alains », se présentent comme les descendants directs des Alains, qui étaient des cavaliers nomades apparentés aux Sarmates et très proches des Iazyges, des Roxolans et des Taïfales. Le périple des Alains dans le contexte des Grandes migrations en Europe, annonçant le Haut Moyen Âge, est un des trajets les plus étendus : en rouge, figurent les migrations ; en orange, les expéditions militaires ; et, en jaune, les tentatives de sédentarisation. Présentation[modifier | modifier le code] Origine[modifier | modifier le code] À cette époque, les Alains apparaissent aux abords de l'Iran, où leurs incursions sont l’une des causes de la chute des Parthes.
Dextrarum iunctio Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jason et Médée joignant leurs mains droites (dextrarum junctio), geste symbolisant le mariage. Marbre, sarcophage romain de la fin du Ier siècle ap. J.-C., palais Altemps, Rome La dextrarum iunctio était l'union cérémonielle des mains de deux époux lors de leur mariage. Voir aussi[modifier | modifier le code] Source[modifier | modifier le code] (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Dextrarum iunctio » (voir la liste des auteurs).
Avars vers 560 – 805 Les Balkans vers 680. Les Avars, ou Avares étaient une alliance de plusieurs groupes de nomades eurasiens d'origine incertaine[1],[2], parfois qualifiés de « turco-mongols »[3], et issus de la confédération des Ruanruan qui menaçait la Chine au IIIe siècle. Ils se sont ensuite installés en Europe centrale sous l'impulsion de leur khagan Bayan Ier et ont dominé une partie de l'Europe orientale entre les années 560 et l'an 800. Ethnonyme[modifier | modifier le code] Comme pour toutes les confédérations multiethniques qui sont passées par la steppe pontique en pratiquant un large métissage basé sur le rapt et l'esclavage, les exonymes, peu documentés, renvoient à de multiples réinterprétations en différentes langues. Les Avars réfugiés dans le Caucase ont constitué un État appelé aux XVIIe et XVIIIe siècles par les Ottomans Avaristan (ru)[4]. Histoire[modifier | modifier le code] Origine[modifier | modifier le code] Steppe pontique vers 650. Galerie[modifier | modifier le code]
Fat Man Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Fat Man (signifiant « homme obèse » en français) est le nom de code de la bombe A larguée sur Nagasaki au Japon le 9 août 1945 par l'armée américaine. C'est la deuxième et dernière bombe atomique utilisée de manière offensive. Histoire[modifier | modifier le code] En juillet 1945, après le rejet officiel de la demande de capitulation du Japon, le président américain Harry S. Hiroshima[modifier | modifier le code] Nagasaki[modifier | modifier le code] Le 9 août 1945, un bombardier B-29, lui-aussi de la série Silverplate, baptisé Bockscar, se dirige vers la ville de Kokura avec à son bord la bombe Fat Man. Il s'agit d'une bombe au plutonium 239 (239Pu), en contenant 6,4 kilogrammes[5], ce qui donne une puissance de 21 à 23 kilotonnes, supérieure à celle de Little Boy larguée sur Hiroshima. Après la guerre[modifier | modifier le code] Diagramme montrant les principaux composants d'une bombe de type Fat Man. Description[modifier | modifier le code]
Assyriens Assyriens/Assyro-Chaldéens Drapeau assyrien moderne Assyriens ou Assyro-Chaldéens[33] est une dénomination ethnonationale désignant d'abord les chrétiens nestoriens, puis l'ensemble des chrétiens d'Orient parlant un dialecte néo-araméen de l'est (soureth) (catholiques chaldéens, Assyriens protestants) originaires pour la plupart d'Irak et de Syrie. La question de la dénomination[34] est sujette à débat parmi les personnes concernées, les chercheurs et les journalistes utilisent tant Assyriens qu'Assyro-Chaldéens. Ceux qui s'étaient installés en Russie, devenue URSS, sont les seuls à avoir bénéficié d'une reconnaissance en tant que « peuple » (narod), c'est-à-dire groupe ethnique, en tant que tel, avec préservation de leur langue et de leur culture sans distinction selon leurs appartenances confessionnelles, sous la dénomination Aisor (Assyriens). Histoire[modifier | modifier le code] Assyriens à la fin de l'Empire ottoman[modifier | modifier le code] Irak[modifier | modifier le code]