Apicius ou la cuisine romaine
Petite histoire de la cuisine Pour s'informer sur la cuisine romaine, il n’y a hélas que peu de sources qui nous sont parvenues puisque nous n’avons conservé qu’un ouvrage complet de cuisine romaine, le "De re coquinaria" (ouvrage encore disponible en librairie) d’Apicius, le plus célèbre cuisiner romain, si l’on excepte quelques recettes transmises par Caton comme des bouillies et des petits pains au fromage, qui ressemblent plus à des croquants salés. Né en 25 avant J.C., Marcus Gavius Apicius a vécu sous le règne de l'Empereur Tibère et était son cuisinier officiel. Il a surtout fréquenté son fils Drusus dont il est dit qu’il était son mignon. En plus d'Apicius existe Varron, auteur d’une véritable encyclopédie au Ier siècle avant J.C. et Columelle, auteur d’un traité d’agronomie qui nous ont aussi laissé quelques recettes mais rien qui reflète l’ensemble de la gastronomie romaine. Alors c'est vers les sources grecques qu'il faut se tourner pour obtenir de plus amples informations.
Le latin est une langue vivante ! Lingua latina viva est! - Le blog de C. Bacon
On entend toujours que le latin est une langue morte, et c'est un argument de plus pour ceux qui essaient de l'enterrer définitivement... Mais le latin est bien une langue vivante, comme le prouvent les nombreuses ressources que vous trouverez ci-dessous. Beaucoup sont sous-titrées ou commentées en anglais car il est vrai que cette pratique du latin comme une langue vivante est bien plus présente outre-atlantique, comme vous pouvez le voir en visionnant un des nombreux discours en latin prononcés à Oxford ou Harvard. Pour le grec ancien, je vous invite à aller consulter cet autre article : Discours en latin d'une étudiante à Harvard en 2013 Un des nombreux sites sur le latin vivant recensés sur pearltree ( Un article sur le latin Un journal en latin Pour chanter en latin Mangez latin !
Recette de vin chaud
On met quinze livres de miel dans un récipient de bronze où on aura préalablement versé deux setiers de vin, de façon à réduire le vin en faisant cuire le miel. On chauffe doucement sur un feu de bois sec, on agite avec une spatule pendant la cuisson. Si cela se met à bouillir, on arrête en arrosant de vin, mais le liquide retombe aussi, quand on le retire du feu. Quand il a refroidi, on le remet au feu. On procède ainsi une seconde et une troisième fois ; on retire enfin du feu et on écume le lendemain. On ajoute alors quatre onces de poivre déjà pilé, trois scrupules* de mastic*, une drachme* de feuille de nard* et une de safran, cinq noyaux de dattes torréfiées, avec les dattes ramollies dans du vin, en arrosant d’abord de vin de qualité et quantité convenables pour adoucir le mélange. Ceci fait, on verse sur le tout, dix-huit setiers de vin doux. On traitera au charbon le produit obtenu. Mastic : résine d’arbrisseau cultivé au Proche Orient. Drachme : unité de poids de la Grèce ancienne
Repas dans la Rome antique - Vikidia, l’encyclopédie des 8-13 ans
Un repas léger possible à l'époque romaine. Les Romains prenaient leur repas principal (cena, la « cène ») en soirée. Ils pouvaient le prolonger tard dans la nuit, un peu comme en Espagne ou d'autres pays méditerranéens aujourd'hui. On distribuait gratuitement, sous l'empire, du pain aux pauvres pour améliorer l'image publique de l'empereur. Les différents repas[modifier | modifier le wikicode] Le petit déjeuner : Jentaculum[modifier | modifier le wikicode] Chez les Romains, le petit déjeuner (jentaculum) est frugal : on y mange un peu de pain, du fromage, quelques olives ou des biscuits. Le déjeuner : Prandium[modifier | modifier le wikicode] Jusqu'au soir, les Romains ne mangent que peu de chose. Le dîner : Cena[modifier | modifier le wikicode] La cena, le dîner du soir, est le seul vrai repas de la journée. Les pauvres et les riches ne mangent pas les mêmes choses ni aux mêmes endroits. Les repas sont préparés par les esclaves chez "les riches" et par les femmes chez "les plus pauvres".
De re coquinaria d’Apicius
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le De re coquinaria d’Apicius ou l’Art culinaire d’Apicius est le nom donné à une compilation de recettes culinaires romaines en dix livres constituée à la fin du IVe siècle. Bien que placé sous l'autorité de Marcus Gavius Apicius, célèbre gastronome du début du Ier siècle, sa rédaction est en fait beaucoup plus tardive. Transmise par deux manuscrits de l'époque carologienne, elle fut ensuite redécouverte par des humanistes italiens de la Renaissance. Histoire du texte[modifier | modifier le code] Nous sont d'abord parvenus les Apici Excerpta (Extraits d'Apicius), attribués à un certain Vinidarius, qui porte un nom ostrogothique (l'arrière-grand-père de Théodoric le Grand s'appelait Vinitharius) ; ce petit recueil de 31 recettes a sans doute été constitué en Italie du Nord au VIe siècle ; il est conservé dans le manuscrit Paris. lat. 10318 (célèbre codex à écriture onciale datant du VIIIe siècle, et venant aussi d'Italie du Nord).
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Cuisine romaine - LEGION VIII AUGUSTA
Recettes romaines -> Sur la cuisine romaine peu de sources nous sont parvenues, puisque qu’un ouvrage complet a été conservé : le « De re coquinaria » d’Apicius (gourmet qui vécut sous le règne de Tibère). D’autres recettes nous sont parvenues, notamment les traités d’agriculture de Caton (234-149 av. J.-C.), Varron (116-27 av. La littérature culinaire romaine est tardive car la cuisine n’a commencé à être » tenue pour un art » (Tite-Live) qu’à partir du IIIe siècle avant J.C., époque à laquelle les administrateurs et officiers romains ramenèrent de leurs expéditions en Grèce et en Asie le goût des bons petits plats. Les Romains appréciaient la cuisine parfumée et bon nombre d’herbes et plantes aromatiques étaient utilisées : persil, bourrache, cerfeuil, coriandre, aneth, fenouil, menthe, thym, ail, oignon, poireau, échalote, hysope, romarin, sauge, sarriette, marjolaine, radis, … Le sel n’était utilisé que rarement et en très faibles quantités. Quelques ingrédients
Sur les pas et dans les plats d’Apicius | AQUILATIN
Après avoir retourné Apicius comme une crêpe et n’avoir pas perdu une miette des secrets de la cuisine antique, des élèves de 3ème secondaire ont mis la main à la pâte et ont réalisé des recettes de leur top chef du moment: Apicius. Nos 2 "Julien", avec la "Patina de poire" que voici! Bravo! Sarah et Charline avec ce magnifique pain d’épices! Les anneaux de miel d’Antoine, Alexandre et Benjamin, avec leur crème et un pain d’épices! Waouw! Le délicieux flan au miel de Lisa et Louise! Le fameux pain perdu miellé retrouvé par Philippine et Mathilde! La douceur poivrée de Jérémy et Maxime! L’apothermum agrémenté par Elisa et Lucille! L’entrée de courges de Gaëlle, Marie et Joséphine: un délice! Et la renversante patina renversée de Pierre, Florian et Alexian! Like this: J'aime chargement…
Cuisine de la Rome antique
La cuisine de la Rome antique a beaucoup évolué au cours de la civilisation romaine. Elle est principalement connue par le seul livre de cuisine qui nous soit parvenu, au IVe siècle, de De re coquinaria, attribué à un Apicius dont l'identité fait débat. Préparer à manger[modifier | modifier le code] On a pu remarquer qu'à Pompéi, détruite en 79, pratiquement toutes les maisons possèdent leur propre meule à grains. Disposition de la cuisine[modifier | modifier le code] Des mentions retrouvées dans les textes des auteurs antiques semblent aussi indiquer l'importance d'une vente ambulante dans les rues des villes romaines. Dans les habitations des classes les plus aisées, la présence d'une culina est généralisée. Instruments culinaires[modifier | modifier le code] Voici une liste, non exhaustive, d'ustensiles utilisés dans la cuisine de la Rome antique : Le livre Pots and Pans of Classical Athens, publié en 1961 par L. Cuisiner[modifier | modifier le code] Cuissons[modifier | modifier le code]