Témoignage depuis Raqqa, capitale de l’Etat Islamique Street Press, 20 novembre 2015 : Raqqa, capitale de l’Etat Islamique – « J’ai découvert les attentats de Paris sur Facebook », raconte Mohammed, 27 piges. Le bouche-à-oreille se met en marche et « l’information circule très rapidement », témoigne le jeune commerçant. Quelques jours après les tragiques événements qui ont touché Paname, il décrit à StreetPress l’ambiance de cette ville, otage de Daesh. C’est par l’intermédiaire du Raqqa Post, un site d’info proche de l’armée syrienne libre, que StreetPress est entré en contact avec Mohammed. Message à la France « Je voudrais dire au peuple français que nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes les habitants de Raqqa, de simples civils comme vous. Mohammed, comme tous les autres « civils », est prisonnier de Raqqa : « Daesh nous empêche de quitter la ville. Depuis les attentats, les frappes se sont intensifiées. « Les bombes touchent le centre-ville. La terreur au quotidien La loi du silence A Raqqa, le silence règne dans les rues.
» Démocratie Kaput : Épilogue politique Suite et fin de notre dossier Démocratie Kaput : Pour terminer cette longue série, je souhaitais donc partager quelques pensées avec vous. Je pense que vous aurez été comme moi très surpris du degré de tutelle du pays – et on a beau s’y attendre, ça fait bizarre à voir… J’ai d’ailleurs été trop gentil en appelant plusieurs fois ceci “Tutelle”, car “Administration étrangère” serait plus adapté (ou disons à 27/28 pays = 96,4 %, pour être précis) P.S. : appel aux juristes et avocats, je n’ai pas trouvé : quelqu’un peut me dire comment ont été adoptés les documents présentés, à savoir les Grandes Orientations et les “recommandations” du Conseil – unanimité ou majorité simple ou qualifiée ? Vous aurez donc compris que le système est totalement bloqué, et que nos gouvernements sont désormais uniquement des porte-plume des sbires bruxellois. “Celui qui, ayant passé l’âge de 30 ans, a cru une seconde à la philippique du Bourget “Mon ennemie, c’est la finance” est un demeuré.” Ou 1979 : P.S.
‘Anarchism could help to save the world’ Ed Miliband’s late-night pilgrimage to Russell Brand’s loft apartment, days before the last election, was seen by supporters as a canny bid for the youth vote, and by critics as a cringe-worthy attempt to harness the Shoreditch Messiah’s charisma. Yet neither view captures its real significance as a sign of the profound weakness of mainstream social democracy and its desperate efforts to co-opt the energies of the most dynamic element of today’s left: anarchism. In their eagerness to ridicule Brand’s “ramblings”, commentators have ignored his strong identification with the left-anarchist tradition. For among the works he has recommended to his followers is a collection of writings by another charismatic figure who sometimes lived in London, the father of anarchist communism: Prince Peter Kropotkin. Comparisons between Kropotkin and Brand may seem strained. It is no surprise that anarchist sages and prophets should be so fashionable, both then and now.
The Fate of a Joke in Lebanon In the spring of 2010, three Lebanese comic-book artists were ordered to come to the Beirut headquarters of the Directorate of General Security, where the country’s censorship authorities are located. Omar Khouri, Hatem Imam, and Fadi (the Fdz) Baki were in their early thirties, and had known one another since they were kids. (I’ve known Khouri and Baki since then as well.) In 2007, they founded Samandal, a trilingual comic magazine based in Beirut, which became an important platform for Middle Eastern comic artists. The three were told to sit on a bench and not to speak to one another. “There was a group of men inside, some in uniform and others in plainclothes. Sitting outside, Khouri and Baki tried to make sense of the racket. It eventually emerged that the officers were upset about a couple of images that had appeared in the seventh issue of Samandal, published a few months earlier. “I was totally shocked by the news of the Samandal case,” Valfret said.
Raphaël Liogier : “Le jihadisme ne vient pas du communautarisme mais de la désocialisation" Comment appréhender la réalité du jihadisme en France ? Raphaël Liogier – Il faut distinguer plusieurs types de jihadisme. D’abord le jihadisme guerrier archaïque, qui se développe au VIIIe siècle, qui n’est pas équivalent au martyre, et n’est pas le propre de l’islam ; puis, le jihadisme moderne, produit de la décomposition de l’islamisme et du néo-fondamentalisme. Au XIXe siècle, quelque chose de nouveau s’est produit : un regard focalisé sur l’Occident agresseur. Cela a engendré le néo-fondamentalisme voulant revenir à un islam fondamental focalisé sur la critique de l’Occident. Le projet islamiste est né de ce néo-fondamentalisme. Où mène cette convergence au début des années 1980 ? Il y a une sorte de prise en charge par des groupes extrémistes islamistes du mécontentement anticapitaliste des anciens groupes terroristes d’extrême gauche, et la reprise de certaines de leurs méthodes dans la grammaire du jihad. Aujourd’hui, ce modèle a changé. Qu’est-ce que Daech apporte de nouveau ?
» Officiel : La France renonce à la Convention Européenne des Droits de l’Homme Source : 20minutes, 26-11-2015 « La République est forte, la meilleure réponse au terrorisme de continuer à vivre comme avant » : c’est le discours public qui tourne en boucle, et attention de ne pas en douter sinon vous êtes de mauvais Français… Sauf que la réalité est bien différente. Dans la discrétion, ce 24 novembre, le gouvernement français a déclaré au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe que les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence nécessitaient une dérogation à certains droits garantis par la Convention européenne des droits de l’homme. Le gouvernement fait application de l’article 15 de la Convention : « 2/ La disposition précédente n’autorise aucune dérogation à l’article 2, sauf pour le cas de décès résultant d’actes licites de guerre, et aux articles 3, 4 (paragraphe 1) et 7. Alors, juste trois remarques : - Chères amies, chers amis, soyez prudents dans votre comportement, aujourd’hui n’est pas comme hier ;
Les ouvriers oubliés de Bernard Tapie The Not-So-Great Game in Syria In the last few weeks, Russia has returned to the Middle East through a direct military intervention in Syria. In doing so, it has entered the Great Game for the heart of that country and the region. Early speculation that Russia intervened unilaterally to prop up the Bashar al-Assad regime has since been undermined by evidence that Russian air strikes are coordinated with an Iranian-supported regime offensive near Aleppo. In fact, it is likely that a June 2015 visit to Moscow by Qassem Suleimani, leader of Iran’s Revolutionary Guard Corps, was part of the planning for the eventual Iranian-Russian intervention. Assad apparently invited the Russian strikes, which has given them some degree of legitimacy, as has Moscow’s concurrent promotion of negotiations, which started in Vienna last week. But by intervening on behalf of what Russian officials call a “mosaic” of Iranian-supported forces, Moscow has picked a fight with Syria’s majority Sunni rebels and their brethren in the region.
« L’Etat islamique a un père : l’Arabie saoudite et son industrie idéologique » Après les attentats meurtriers du 13 novembre, revendiqués par l'organisation Etat islamique (EI), la France et, plus largement, les Occidentaux doivent-ils repenser les liens qu'ils entretiennent avec l'Arabie saoudite et le Qatar ? Une tribune de l'écrivain algérien Kamel Daoud, publiée (en anglais et en français) par le quotidien américain The New York Times et largement partagée sur les réseaux sociaux, vient alimenter le débat. Dans cette tribune, Kamel Daoud, lauréat du Goncourt du premier roman pour Meursault, contre-enquête et chroniqueur au Quotidien d'Oran, affirme que l'Arabie saoudite n'est qu'un "Daech [acronyme arabe de l'Etat islamique] qui a réussi". "Daech noir, Daech blanc. Pour Kamel Daoud, visé par une fatwa et qualifié d'"ennemi de l'islam" en Algérie, l'Arabie saoudite est le principal "mécène idéologique de la culture islamiste". Lire aussi : Kamel Daoud, une plume contre l'obscurantisme "Daech a une mère et un père" "Daesh a une mère : l’invasion de l’Irak.
État urgence/Recensement Recensement des joies (ou pas) de l'état d'urgence en France Avertissement Cette page contient des liens, des situations et des récits comportant de l'islamophobie et faisant état de violences policières. Objectifs de cette page Recenser les articles de presse qui parlent de possibles abus / dérapages liés à l'état d'urgence. Conseils aux participant -e- s Les faits sont classés par ordre chronologique des faits dont il est question (et non pas la date de l'article). Merci d'essayer de rester dans l'objectif de cette page ! ==> Crowdsourcing initial sur ce pad : (à utiliser pour proposer des liens à ajouter sans avoir besoin de s'inscrire sur le wiki) Communiqués de La Quadrature du Net[edit] 14 novembre 2015[edit] 15 novembre 2015[edit] Val-d'Oise - 15/11 minuit Perquisition infructueuse chez un responsable d’une équipe de bagagistes à Roissy, à la recherche d'armes, de stupéfiants, d'argent liquide. 16 novembre 2015[edit] 17 novembre 2015[edit]
Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire ==> Dossier sur Vandoncourt de Cathy Firmin (pdf de 15 pages) PROBLÉMATIQUE : Démocratie directe, pouvoir aux citoyens. Le 28.09.2010. Banqueroutes frauduleuses, crise du climat, chômage, pollutions, exclusions… S’il est un sentiment largement partagé par la population dans son ensemble, c’est bien celui de l’impuissance généralisée du citoyen face aux grands problèmes de notre temps. Le Jura, c’est comme le nord de la chanson, c’est d’abord un gros cœur, depuis longtemps. Inspiré d’un système communautaire traditionnel En 1970, « 68 » n’est pas très loin, et il va laisser un parfum libertaire qui va se répandre entre des habitants du cru, lassés de la somnolence municipale, et deux personnes, de retour de Madagascar, et tombées amoureuses là-bas des célèbres « conseils des sages » sous les arbres à palabres. Lire : Sociétés gentilices : les premières organisations humaines Démocratie directe, autogestion et contrôle populaire Le consensus, garant de la cohésion Joël Feydel Jean Louis BATO.