Enfants "surdoués"
Expérience partagée par nombre de parents d’EIP face à l’école…
Au hasard de mes lectures sur le net, voilà un témoignage qui m'a interpellée ce matin : "Le rendez vous avec l'école" Ou la réaction affligeante de l'équipe enseignante (directeur d'école + instituteur) face à des parents d'une petite fille à haut potentiel intellectuel, répondant à un très joli prénom (masqué, tout comme le lien vers son blog qui figurait ce matin en bas de page, à la demande de la maman). Réaction que connaissent bon nombre de parents d'enfants intellectuellement précoces lorsqu'ils vont solliciter l'aide de l'école. Je le précise d'emblée à ceux qui opposeraient qu'il s'agit d'un cas particulier parmi tant d'autres où le dialogue est alors possible, où des solutions sont trouvées. Non, ce drôle d'échange stérile n'est pas une exception !!! Tout y est (malheureusement ! Bref... voici le billet en question :
Dyslexie et enfants précoces | Enfants précoces info
Les enfants intellectuellement précoces peuvent, comme tous les enfants, souffrir par ailleurs de troubles et de dysfonctionnements divers. Souvent, ceux-ci sont masqués ou disparaissent derrière des mécanisme de défense ou d’adaptation. Voilà pourquoi il est également important d’en parler ici. C’est la raison pour laquelle nous publions le texte que nous a fait parvenir une maman d’EIP et enseignante, concernant la dyslexie. A quelques rares exceptions près les enseignants ne sont toujours pas formés au problème posé par les troubles du langage écrit et oral. La première intervention était plutôt orientée sur la dyslexie et la dysorthographie. « Leur originalité tient à ce que ceux-ci ne peuvent être mis en rapport direct avec des anomalies neurologiques ou des anomalies anatomiques de l’organe phonatoire, pas plus qu’avec une déficience auditive grave, un retard mental ou un trouble sévère du comportement et de la communication. « Le déroulement de la scolarité peut s’effectuer :
Précocité intellectuelle : 10 idées reçues « Inspection de l'Éducation nationale de Tournus
Voici quelques petites phrases qui pourrait être entendues de la part d’enseignants non formés sur la précocité. Des énoncés qui semblent des évidences, et pourtant la précocité intellectuelle ou le haut potentiel reflète une réalité beaucoup plus complexe. Ces phrases volontairement caricaturales permettent de se questionner et de mieux définir la précocité intellectuelle. 1. S’il était vraiment précoce, il réussirait ! Les élèves à haut potentiel semblent vouer à la réussite, et pourtant, c’est loin d’être le cas. 2. Ces enfants qui ont cette connaissance encyclopédique dans un ou plusieurs domaines amènent à penser que leurs parents les abreuvent de connaissances, afin qu’ils réussissent. 3. Le Haut Potentiel est déterminé par la notion de QI. 4. L’immaturité psychologique semble une des caractéristiques de la précocité. 5. Ce n est pas si simple ! 6. 7. Statistiquement, les enfants précoces représentent 5% des élèves, soit environ 1 par classe. 8. 9. 10.
Tellement Vrai : Surdoué, je suis en échec scolaire
Pas facile d’être enfant à hauts potentiels < Le Ligueur
Salle comble à Namur. Trois cents personnes inscrites. D’autres refusées par manque de place. Un enfant à hauts potentiels n’est pas l’autre Premier constat positif du professeur Jacques Grégoire : « En 2000, quand on a commencé à se pencher sur les surdoués, on nous demandait pourquoi il fallait s’intéresser à ceux qui ont déjà tout. Des solutions ? Pour Jacques Grégoire, « ce dont souffre le jeune à hauts potentiels n’est pas un trouble médical.
Les enfants précoces sont des sentinelles embarrassantes
À l’école, certains enfants dérangent. Parmi eux, les enfants dits « à haut potentiel ». Souvent déstabilisants, incompris, en souffrance, ils finissent parfois par être tout simplement exclus. Il s’agit de 2 à 3 % des enfants d’une classe d’âge répartis dans tous les milieux socioprofessionnels. Mais l’enfant doit d’abord traverser le système scolaire. Le travail des associations et des professionnels engagés sur ces questions a permis d’aboutir à la reconnaissance des besoins spécifiques de ces enfants et à l’élaboration de textes de loi, pour le droit à des parcours adaptés. Mais c’est au final un véritable problème collectif qui est soulevé par la situation et la souffrance de ces enfants. Le travail à mener est grand, de sensibilisation et de formation. Il est urgent et nécessaire de sortir du déni et du silence, de comprendre plus précisément d’où viennent les résistances et comment faire avancer la situation.
Précocité intellectuelle: des effets négatifs?
« …Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher » La phobie scolaire n’est pas soudaine. Elle s’installe progressivement, très souvent dès la maternelle. Le jeune enfant est déçu de ne rien apprendre. La peinture, la pâte à modeler, pratiquement toutes les activités de motricité fine, ne sont pas sont fort. Par définition, la phobie scolaire se caractérise par le refus et une peur irrationnelle de se rendre à l’école. Selon AJURIAGUERRA, les enfants en phobie scolaire sont des « enfants qui pour des raisons irrationnelles refusent d’aller à l’école et résistent avec des réactions très vives de panique quand on essaye de les y forcer »En effet, l’école est le révélateur d’une anxiété qui peut devenir envahissante et mener au refus scolaire alors que pour d’autres, c’est un moteur de réussite. Il est préférable d’orienter ces enfants vers des spécialistes quand de tels symptômes apparaissent. Tous les enfants sont soumis à des stress quotidien.
Les deux formes d’expression du haut potentiel intellectuel chez l’enfant « Centre PSYRENE
Haut potentiel intellectuel chez l’enfant Laboratoire Santé, Individu, Société, EAM-4128, Psychologue, Docteur en Psychologie, Chercheur Associé. Présenté parFanny Nusbaum « Le monde ne vaut que par les ultras et ne dure que par les modérés » Paul Valéry La littérature a longuement décrit le profil cognitivo-comportemental type de l’enfant à Haut Potentiel Intellectuel (HPI). La prise en compte d’un second profil cognitivo-comportemental inhérent au HPI nous semble ainsi primordiale. C’est pourquoi nous nous attellerons dans cet exposé à présenter en détail les deux profils relatifs au HPI : D’abord le profil le plus répandu, que nous appellerons « Complexe », puis le profil Laminaire. Outre un QI Total supérieur à 125/130, communément admis pour valider le HPI en général, c’est l’observation d’une majorité des caractéristiques décrites qui déterminera surtout l’appartenance d’un sujet à l’un ou l’autre de ces profils (Terrassier et al., 2005). HPI- Profil Complexe Cognition Comportement