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Top 5 des sponsors les plus foutage de gueule de la COP 21

Top 5 des sponsors les plus foutage de gueule de la COP 21
1Engie, ex-GDF – SUEZ Pourquoi Engie soutient la COP21 ? A cause de son PDG, Gérard Mestrallet, dont le discours (ici dans le Figaro (link is external)) ressemble à celui d’un militant écologiste de la première heure : « C’est d’abord une question de conviction personnelle. Je ne fais pas partie des climato-sceptiques, et j’ai l’absolue certitude que le réchauffement de la planète peut conduire à une catastrophe et endommager durablement l’équilibre à la surface du globe. » Ce qu’on a oublié de vous dire : La multinationale entreprend actuellement une prospection massive de gaz de schiste dans six pays. Score de greenwashing : 100 pourcent 2Renault-Nissan, l’accroc au pétrole Pourquoi Renault – Nissan soutient la COP21 ? Ce qu’on a oublié de vous dire : Pendant ce temps-là, l’entreprise affiche un record de 8,5 millions de voitures vendues en 2014 (explosant ainsi le chiffre de l’année précédente). Score de greenwashing : 90 pour cent 3BNP Paribas, la banque préférée des mines

Assignées à Résidence, deux militantes témoignent : « c’était très violent » Cinq des sept personnes assignées en résidence jusqu’au 12 décembre ont témoigné de leur situation. Elles ont déposé un recours devant le tribunal administratif, qui prendra sa décision de demain dimanche. Par Stéphane GrammontPublié le 28/11/2015 | 19:01, mis à jour le 29/11/2015 | 17:57 © F3 Deux des sept personnes assignées à résidence jusqu'au 12 décembre Le 26 novembre dernier, la police est intervenue pour interpeller sept personnes dans six domiciles différents, suite à des perquisitions administratives. Ces personnes font partie, selon la Préfecture, d’une frange radicale de l’ultra gauche. Cinq d’entre elles témoignent ce samedi de l’intervention policière. « Toutes les personnes ont été plaquées au sol, la police était armée de fusils d’assaut, on a tous été menottés et on est resté une demi-heure au sol » témoigne l’une des personnes aujourd’hui assignées à résidence. Elles sont suspectées d'avoir participé à deux manifestations, mais démentent tout faits violents.

Cop21 : plusieurs centaines de personnes forment une chaîne humaine Rassemblés vers midi dans la bonne humeur à l’appel d’Alternatiba Rhône, les manifestants de tous âges se sont tenus par la main sur le pont de la Guillotière enjambant le Rhône, dans le centre-ville, et le long des berges du fleuve. «C’est un crime climatique qui est en train de se commettre» «C’est un crime climatique qui est en train de se commettre et il faut faire naître un mouvement en profondeur dans la société», a notamment déclaré Gérard Vaysse, un organisateur d’Alternatiba. Le mouvement citoyen a appelé à cette chaîne humaine après l’interdiction préfectorale d’une marche pour le climat organisée samedi par la Coalition climat 21, en raison de l’Etat d’urgence après les attentats du 13 novembre. «Je pense que l’échec de la conférence de Copenhague sur le climat montre qu’il faut que la société civile fasse pression sur les gouvernements», assure Olivia Deroubin, venue manifester avec ses trois enfants.

Saclay transformé en ZSP - AntiCOP21.org D’abord on a su dimanche matin que plus d’une centaine de gendarmes avaient intercepté le convoi de l’ouest pour lui signifier qu’il ne parviendrait jamais en Île-de-France et que les participants qui outrepasseraient cette interdiction totalement arbitraire de territoire s’exposeraient à des poursuites afférentes à la loi d’état d’urgence (6 mois de prison et 7500 euros d’amende). Lundi en journée on a ensuite appris que la gendarmerie avait prévenu la commune de Villers-le-Bâcle que le plateau de Saclay allait être entièrement mis sous contrôle policier avec des barrages filtrants à chaque issue, pour s’assurer que ne rentrent que les personnes politiquement admissibles. Puis lundi soir on apprend enfin que la sous-préfecture a décidé de transformer les abords du commissariat à l’énergie atomique en Zone de Sécurité Prioritaire (incluant la commune de Villers-le-Bâcle, lieu de rendez-vous des convois, bien entendu).

Bravons l'état d'urgence, manifestons le 29 novembre Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour comprendre que l’état d’urgence décrété pour trois mois n’allait pas se limiter à protéger la population française contre de nouveaux attentats. Ce week-end, une grande partie de la ville de Sens (Yonne) a été soumise à un couvre-feu, sans rapport clair avec les attentats. C’est la perquisition d’un appartement – dont les locataires n’auraient finalement pas été inquiétés – qui a justifié cette punition collective. Parmi les 1072 perquisitions nocturnes diligentées hors de tout cadre judiciaire par les préfets, moins d’une sur dix a abouti à une garde à vue. À Nice, c’est une fillette de six ans qui a été blessée lors d’une opération de police : les policiers intervenus en pleine nuit avaient enfoncé la mauvaise porte. Dimanche en Loire-Atlantique, c’est une caravane de 200 vélos accompagnée de 5 tracteurs qui a été bloquée par les forces de l’ordre : il s’agissait de dissuader les cyclistes de rejoindre Paris pour la COP21. Eric Hazan, Editeur

COP21 : un militant de la Coalition climat assigné à résidence Les assignations à résidence ne concernent pas que les personnes soupçonnées de liens avec l’islam radical. Les militants qui voulaient se faire entendre pendant la COP21 viennent de l’apprendre. Joël Domenjoud, qui participe à la «legal team» (le conseil juridique) de la Coalition climat (qui regroupe 130 organisations de la société civile), doit désormais pointer trois fois par jour au commissariat, a indiqué la Ligue des droits de l’homme dans un communiqué. Selon l’ONG, le ministère de l’Intérieur reproche à ce membre du collectif de soutien aux opposants à Notre-Dame-de-Landes de faire «partie de l’ultra-gauche parisienne qui veut remettre en cause la tenue de la COP». Mediapart rapportait aujourd’hui que Joël Domenjoud était convoqué au commissariat jeudi en début d’après-midi. Plusieurs personnes ont déposé un recours contre l’interdiction de manifester. Pierre Alonso

COP21 : l’interdiction des manifestations est un abus de pouvoir | Édition | Le Club de Mediapart Naomi Klein, journaliste canadienne, auteure, cinéaste et militante altermondialiste considère l'interdiction de manifester pendant la conférence Climat comme un révélateur des injustices politiques actuelles. « Encore une fois, un pays occidental riche place la sécurité des élites devant les intérêts de ceux qui se battent pour leur survie. Encore une fois, le message est : notre sécurité n’est pas négociable, la vôtre ne compte pas. » Qui protège-t-on, quand on cherche à assurer la sécurité par tous les moyens nécessaires ? Et qui est sacrifié, alors que l’on pourrait faire beaucoup mieux ? Ces questions sont au coeur de la crise climatique. Les réponses sont la raison pour laquelle les sommets du Climat finissent si souvent dans l’acrimonie. La décision du gouvernement français d’interdire les manifestations, marches et autres « activités en extérieur » pendant le sommet du Climat est perturbante à plusieurs niveaux. Et qui sait où cela finira ? C’est une violence.

Climat d’insécurité LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart C’était bien évidemment la question piège. Samedi 14 novembre, sur la chaîne de télévision CBS, l’animateur du débat entre les prétendants à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle américaine a demandé à Bernie Sanders s’il pensait toujours que le changement climatique était « la menace la plus importante pour la sécurité des Etats-Unis », comme il l’avait déclaré quelques semaines auparavant. La question est presque rhétorique. Bernie Sanders a pourtant répondu qu’il maintenait « absolument » son opinion. « En fait, le changement climatique est directement lié à l’augmentation de la menace terroriste (…), a-t-il expliqué. Tirer un lien entre sécurité et changement climatique en fait sourire certains. « Multiplicateur de menaces » En mars 2008, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité transmettait aux Etats membres un rapport sans ambiguïté sur le sujet.

COP 21 : une chaîne humaine pour braver l'interdiction de manifester Les organisations de lutte contre le changement climatique refusent de se soumettre à la stricte interdiction de manifester, en marge du sommet climatique de Paris. Depuis l’interdiction de la marche mondiale pour le climat, la consternation était unanime au sein de la coalition climat 21, qui regroupe 130 organisations, mais le débat faisait rage sur l’attitude à adopter. Elle vient finalement de trancher pour une ligne d’opposition au gouvernement, en appelant à la formation d’une chaîne humaine géante dans Paris en lieu et place de la manifestation interdite, dimanche 29 novembre à midi. « Une réponse au terrorisme » La chaîne humaine « pour la démocratie, la paix et la justice climatique » devra s’étendre de la place de la République à celle de la Nation, sans obstruer la circulation sur la voie publique, avec un double message de solidarité, pour le climat et en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre. Chaîne humaine à Notre-Dame-des-Landes, le 11 mai 2013.

What’s really at stake at the Paris climate conference now marches are banned | Naomi Klein Whose security gets protected by any means necessary? Whose security is casually sacrificed, despite the means to do so much better? Those are the questions at the heart of the climate crisis, and the answers are the reason climate summits so often end in acrimony and tears. The French government’s decision to ban protests, marches and other “outdoor activities” during the Paris climate summit is disturbing on many levels. The one that preoccupies me most has to do with the way it reflects the fundamental inequity of the climate crisis itself – and that core question of whose security is ultimately valued in our lopsided world. Here is the first thing to understand. The next thing to understand is that even in these rare moments, frontline voices do not have enough of a platform in the official climate meetings, in which the microphone is dominated by governments and large, well-funded green groups. Some say this is all fair game against the backdrop of terror. One further thought.

Notre-Dame-des-Landes : le convoi a été bloqué par les forces de l'ordre près d'Ancenis (44) Ce dimanche 22, le convoi des zadistes qui fait route vers Paris, et la COP 21, a été retenu par un barrage des forces de l'ordre près d'Ancenis. Les forces de l'ordre ont tenté, sans succès, d'effectuer un contrôle des identités, avant de laisser le convoi repartir. MODIF 22/11/2015 à 13h15. Deux-cents bicyclettes et cinq tracteurs ont pris la route, ce samedi matin, au départ de Notre-Dame-des-Landes. "Ils signifient à chaque personne qu'il n'y pas le droit de manifester en Ile-de-France", une des manifestantes "On s'est réuni en assemblée et on a décidé de refuser collectivement ce contrôle d'identité", précise cette militante anti-aéroport." Face au refus des manifestants, les gendarmes ont finalement laissé le convoi repartir vers 13h. La préfecture ne souhaite pas réagir.

Commerce ou climat : la Commission européenne a fait son choix Un document interne de la Commission européenne rendu public par des organisations de la société civile révèle les instructions données par Bruxelles à ses négociateurs de refuser que le futur accord climatique puisse imposer des limites au commerce. Il s'agit d'une note présentée par la DG Climat au Comité de la politique commerciale du Conseil, le 20 novembre dernier en amont du sommet de Paris de la COP21. La politique commerciale développée par l’Union européenne et ses partenaires pose pourtant un certain nombre de défis de nature à aggraver le changement climatique. L’objectif même des accords commerciaux d’augmentation de la production et des échanges internationaux est propre à générer mécaniquement une hausse des émissions de CO2. Et la nature des biens et services échangés et leur impact sur le climat ne sont pas questionnés.

COP21 : le gouvernement interdit les manifestations sur la voie publique Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Rémi Barroux Le gouvernement a décidé, mercredi 18 novembre, l’annulation de la grande manifestation qui devait se tenir à Paris, entre les places de la République et de la Nation, dimanche 29 novembre, veille de l’ouverture de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP21), de même que les événements prévus le dimanche 12 décembre, au lendemain de la clôture de la conférence. Le gouvernement avait dans un premier temps laissé entendre qu’une solution de remplacement serait peut-être proposée aux organisateurs, mais les hypothèses étudiées telles qu’une initiative statique ou dans un lieu fermé n’ont finalement pas été retenues. Cette décision a été prise lors d’une réunion avec le chef de l’Etat et le premier ministre, mercredi après-midi. Dans un communiqué publié dans la soirée, le ministère des affaires étrangères, qui assure la présidence de la COP21, écrit : « Décision difficile » Forte mobilisation internationale Maintenir des initiatives

Oui, tout peut s’effondrer - Il faudra s’y faire. Les débats politiques conséquents, les paroles les plus vraies désertent peu à peu les cases médiatiques qui, en théorie, leur sont réservées. Ces moments de vérité, comme pour échapper au cérémonial convenu et à l’esbroufe des "grandes" émissions, émigrent aujourd’hui vers des refuges inattendus. Par exemple les rendez-vous scientifiques. On pensait à cela le lundi 23 novembre, en écoutant sur France Culture une vibrante livraison de l’émission hebdomadaire "Continent sciences" de Stéphane Deligeorges. Vibrante est le mot qui convient. Comme ils le rappellent, notre civilisation industrielle mondialisée est devenue un système complexe régi par une infinité d’interdépendances. Face à cela, nous sommes majoritairement dans le déni. (1) "Comment tout peut s’effondrer", de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (éditions du Seuil, 2015).

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