Acquisition des compétences scolaires : le collège aggrave les inégalités soc... Maîtriser la syntaxe, comprendre un texte ou savoir mener un raisonnement logique sont quelques-unes des compétences que les élèves sont censés acquérir durant leur scolarité. Dans quelle mesure l'environnement social et culturel des enfants affecte-t-il ces apprentissages ? Et l'école parvient-elle à déjouer cette influence ? Une étude récente, dont le ministère de l'Education Nationale vient de diffuser les principaux résultats, montre malheureusement que non seulement les inégalités sociales jouent à plein sur ces apprentissages, mais que le système scolaire, loin de les réduire, tend plutôt à les aggraver (Voir également la chronique de Philippe Watrelot sur le sujet). Les deux auteurs, Linda Ben Ali et Ronan Vourc'h, s'appuient sur les résultats d'évaluations standardisées auxquelles ont été soumis deux fois, en sixième et en troisième, un panel représentatif d'élèves entrés au collège en 2007.
Ecoles d'Informatique : Devenez Ingénieur Informaticien ! Vous voulez devenir ingénieur en informatique ? Venez mettre à profit votre talent dans les écoles d'informatique et devenez un Expert ! Sommaire de l'article Présentation des écoles d'informatique Les écoles d'informatique préparent les étudiants aux métiers liés à l'informatique. Il existe 2 sortes d'écoles d'informatique : post bac et post prépa. les écoles post prépa se réalisent en 3 ou 4 ans (certifié niveau II)les écoles post bac se déroulent en 5 ans (certifié niveau I) Le prix d'une école d'informatique est compris entre 600€ (école d'informatique publique) et 8000 euros (école d'informatique privée) par an.Toutefois, les écoles informatique privées proposent des curcus en alternance qui permettent d'aider les étudiants financièrement et professionnellement. Consulez la liste des écoles d'informatique en alternance Comment intégrer une école d'informatique ? Plusieurs options sont possibles pour entrer dans une école de programmation. Programme et matières SUPINFO 3iLISEPESIEAEXIA.CESI
Les bombes ''éducatives'' de Juppé Première bombe: un transfert massif des moyens alloués aux enseignements secondaires vers les classes de maternelle et le cours préparatoire. Il s'agit d'assurer une diminution sensible de leurs effectifs pour arriver à 14 élèves par classe au bout de quatre ans. Comme il n'est pas question d'augmenter le budget de l'enseignement secondaire, les moyens seront prélevés sur le second degré en diminuant le nombre d'heures de cours (plus élevé de 14% par rapport à la moyenne des pays de l'OCDE) et en particulier le nombre des options. Benoist Apparu et Alain Juppé n'ignorent pas les dangers politiques de cette opération, mais ils assument. Deuxième bombe: les établissements disposeraient fort librement de leurs moyens. Il y aurait certes des ''planchers'' et des ''plafonds'' dans l'utilisation de la dotation globale horaire; mais il pourrait y avoir des variations horaires importantes dans son usage d'un établissement à l'autre ou d'une période à une autre. Cela n'est jamais venu.
La lutte contre les inégalités scolaires L'inégalité face à l'éducation est la première des injustices contre lesquelles il faut lutter. Or elle s'est accrue ces dernières années. Pour inverser la tendance, le Gouvernement s'est fixé un objectif : ramener à moins de 10% les écarts de réussite scolaire entre élèves. Contenu publié sous la présidence de François Hollande du 15 mai 2012 au 15 Mai 2017 La réforme de l'allocation des moyens pour tous Au-delà des réseaux de l’éducation prioritaire, j’ai voulu que les critères sociaux et territoriaux soient désormais pris en compte dans l’attribution des moyens à l’ensemble des écoles et collèges de France. Les déterminismes sociaux pèsent trop fortement sur la réussite scolaire des élèves. Twitter (cards) est désactivé. Autorisez le dépôt de cookies pour accéder à cette fonctionnalité. ✓ Autoriser Ce nouveau modèle plus fin et objectif prend mieux en compte la difficulté sociale des publics scolaires. La réforme de l'éducation prioritaire Najat Vallaud Belkacem Twitter est désactivé.
Le problème de réussite scolaire des garçons | Psychoéducation - Éducation - Société Dossier : Le problème de réussite scolaire des garçons Avant-propos Aborder le problème scolaire des garçons est un sujet sensible où les avis sont très partagés, il n’y a pas de consensus. Pourtant, les statistiques sont là et très parlantes comme on pourra le voir plus loin dans cet article. Il y a une crise actuellement concernant la réussite des garçons et je dirais une crise aussi au niveau de l’identité des hommes. J’aimerais ici bien faire comprendre à mes lectrices et à mes lecteurs, que de se préoccuper du problème des garçons et du problème des hommes n’enlève rien à la réalité qui existe depuis des siècles concernant les problèmes des filles et des problèmes des femmes. État de situation 1 : le problème de la réussite scolaire des garçons au primaire et au secondaire La question de la réussite scolaire des garçons comparée à celle des filles suscite de vifs débats depuis de nombreuses années. État de situation 2 : le faible taux d’hommes inscrits à l’université Les solutions
"L'école est une usine à normaliser, à légitimer les différences sociales" - ... Le Vif/L'Express : Vous écrivez que "la résignation est un plat qui se mange tôt". Comment expliquez-vous cette résignation d'une partie de la jeunesse ? Vincent Cespedes : On la résigne. On ne lui laisse aucun débouché qui pourrait conjuguer l'avenir et la passion. On lui dessine un avenir gris, triste, dépassionné, normalisé. Au lieu d'être emplie de désir, de passion, d'envie, d'héroïsme et d'ambition, la jeunesse est en attente de normalisation, désactivée, dévitalisée, complexée qu'elle est de tout ce qu'elle a appris à l'école. L'école aurait donc une grande responsabilité dans ce constat ? Les jeunes entrent à l'école passionnés et gourmands de connaissances et ils en sortent complètement dévitalisés, sans plus aucune envie de lire ni d'écrire. Vous parlez de "l'insuffisance de l'éducation quand elle se prive d'insuffler aux jeunes le plaisir d'être curieux, libres et solidaires, afin qu'ils puissent donner une forme généreuse à leur révolte". Elle forme des consommateurs.
La leçon qu’on ne vous a pas enseignée à l'école : comment apprendre ? Atlantico : Un article récemment paru dans la revue scientifique "Psychological Science in the Public Interest" révèle les travaux de chercheurs américains ayant évalué l'efficacité de 10 méthodes d'apprentissage usuelles chez les étudiants. Seules deux d'entre elles seraient réellement utiles: les tests répétés et les pratiques dites "distribuées" (étaler plutôt que regrouper les apprentissages dans le temps). Cela vous surprend-t-il ? Pourquoi? Franck Ramus :Les 10 méthodes évaluées ont toutes une certaine efficacité par rapport à l’absence de stratégie spécifique dans l’apprentissage. C’est pour cela que ces résultats méritent toute notre attention. D'après vos lectures sur ce sujet, ces résultats sont-ils en corrélation avec les précédentes études de ce type? Il s’agit d’une synthèse des études déjà publiées, donc elle n’apporte aucun résultat nouveau en soi. Quelles sont les méthodes d'apprentissage les plus habituelles chez les étudiants français? Intéressé par cet auteur ?
Ce que l'Ecole devrait enseigner : Plaidoyer pour changer l'Ecole Un inspecteur général peut-il écrire un livre révolutionnaire ? C'est ce que fait Roger-François Gauthier avec "Ce que l'école devrait enseigner" (Dunod), un vibrant plaidoyer pour le curriculum. Pour lui, réfléchir enfin à l'organisation des savoirs scolaires et aux contenus enseignés c'est "une révolution de la politique scolaire", pour ne pas dire de l'Ecole. transformer l'Ecole. En effet, il démontre que se poser la question de la culture commune c'est remettre sur l'atelier toutes les bases de notre Ecole et ses finalités. Membre du Conseil supérieur de l'Education, RF Gauthier publie ce plaidoyer au moment où le Conseil est vivement attaqué. "Les choix qu'effectue une société sur ce qu'enseigne son école ne sont pas anodins. Alors que les savoirs scolaires semblent déconsidérés, RF Gauthier nous invite à les redéfinir et pose la question de la culture commune. Et nous voilà dans la véritable refondation de l'Ecole. Précisément, partons de là ! Là aussi quelques idées simples :
En quoi l’école est-elle inégalitaire ? | skhole.fr L’école française, entend-on souvent, est profondément « inégalitaire ». Elle serait trop « élitiste », trop « sélective », trop « reproductrice », générerait un « échec scolaire » massif, etc. En tout cas, tout semble montrer qu’elle reste aujourd’hui encore largement impuissante à corriger le déterminisme héréditaire des destinées sociales, et très modestement celui des destinées scolaires. Dans le débat public contemporain, en France, ces questions et ces accusations sont récurrentes, et portées notamment, ces dernières années, par des sociologues reconnus, et souvent situés à gauche, tels que Christian Baudelot et Roger Establet[1], François Dubet[2] ou encore Jean-Pierre Terrail[3], avec leurs nuances respectives. C’est d’abord ce démenti flagrant qu’ont cherché à établir et à expliquer P. De l’inégalité des chances sociales : le « paradoxe d’Anderson » De l’inégalité des chances scolaires : l’analyse de Raymond Boudon
Conditions de scolarisation et facteurs de réussite scolaire - Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse Ce numéro de la revue Éducation et formations s’intéresse principalement aux élèves. Il aborde l’influence du milieu familial sur la réussite scolaire, les disparités d’accueil, l’évaluation des difficultés de lecture, la place de l’éducation à la citoyenneté dans la formation initiale. Rédacteur en chef : Paul Esquieu Performances scolaires, orientation et inégalités sociales d’éducation. Mathieu Ichou et Louis-André Vallet observent une augmentation historique de l’importance des performances scolaires dans la production des inégalités sociales de parcours, à la fin du collège comme du lycée, entre 1960 et 2000.Performances scolaires, orientation et inégalités sociales d’éducation. La scolarisation à deux ans L’accueil des tout petits à l’école maternelle a eu tendance à régresser au cours des dernières années. Les difficultés de lecture en début de sixième. Caractéristiques des élèves redoublants et influence du redoublement sur les parcours au lycée général et technologique
François Dubet «Ce sont ceux qui tirent parti des inégalités qui résistent au... François Dubet (photo) est sociologue et directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il vient de publier, avec Marie Duru-Bellat, 10 propositions pour changer l’école, aux éditions du Seuil. On reproche souvent à l’éducation nationale son immobilisme, est-ce injuste ? De loin, l’éducation nationale peut donner l’impression d’être un dinosaure congelé. De près, quand on regarde à l’intérieur des classes, les choses bougent beaucoup. C’est pourtant le pari de la ministre avec sa réforme du collège, qui repose sur la capacité d’innovation des enseignants… Plutôt que d’imposer une grande réforme par en haut, Najat Vallaud-Belkacem a essayé par en bas, en disant aux professeurs : innovez. N’avez-vous pas le sentiment de répéter les mêmes choses depuis vingt ans ? J’ai parfois le sentiment d’un piétinement. Le temps politique scolaire est extrêmement court : un ministre arrive avec son projet de réforme, aussitôt, des protestations.
10 stratégies pour apprendre vite Certains ont des facilités pour apprendre rapidement. Si vous ne faites pas partie de cette catégorie, il est possible de travailler cette compétence. L'apprentissage est un processus que nous devons maîtriser. En effet, les outils que nous utilisons pour travailler changent régulièrement. Dans un récent fil de discussion sur le forum Quora, les utilisateurs ont répondu à la question : quelles stratégies suivent les personnes qui apprennent vite ? Nous avons listé les 10 meilleures idées pour optimiser votre processus d'apprentissage. Pour comprendre un problème, répondez cinq fois à la question "pourquoi" Dans son livre "The Lean Startup", Eric Ries propose la technique des "cinq pourquoi" pour atteindre le cœur d'un problème. Pour comprendre la technique d'Eric Ries, prenons un exemple : La nouvelle version d'un produit empêche les utilisateurs d'utiliser une fonctionnalité. Gardez une attitude positive Ne vous contentez pas de la théorie, entraînez-vous Trouvez un compagnon de route
Les professeurs de l'enseignement secondaire leurs caractéristiques sociologiques leur appartenance politique et syndicale Notes Nous remercions les responsables du Service de Statistiques de nous avoir aimablement cédé ces données. Nous remercions également les personnes qui nous ont aidés à compléter notre information, en particulier pour la dernière partie de ce texte : Paul Lambert de la C.C.P.E.T., André Lacroix de l’A.P.P.E.L., Richard Demoulin de la C.G.S.P. Ces personnes sont intervenues à titre personnel. Pour l’U.L.B. : Anne Van Haecht, Jean-Louis Genard, Arielle Karnas ; pour l’U.C.L. : Jean Nizet, Jean-Pierre Hiernaux. Nous n’utilisons donc pas dans ce texte les indices de signification statistique, qui présupposent un tirage aléatoire. Notre échantillon est un peu plus jeune que la population des enseignants : la médiane de la population est de 38 ans tandis que celle de l’échantillon est de 36 ans. Le réseau de l’Etat est sur-représenté : 37 % au lieu de 31 % dans la population, et le réseau provincial est sous-représenté : 4 % au lieu de 11 %. Cf. plus bas, p. 18. Cf. plus haut, p. 5.
Les causes de l'inégalité des chances scolaires, par Raymond Boudon Les causes de l'inégalité des chances scolaires par Raymond Boudon Cet article est tiré d’une conférence prononcée à la Fondation Saint-Simon, le 12 février 1990, dans le cadre du cycle sur les politiques d’éducation organisé par Ph. Reynaud et P. Gérard Fromanger - Corps à corps bleu - 2003 2006Elles sont multiples. L’inégalité des chances devant l’ École est l’un des quelques problèmes qui restent de façon permanente inscrits à l’ordre du jour politique des pays les plus riches. Elle est importante. - que la fréquence d’obtention du bac varie de 94% pour les fils de professeurs dont la mère était diplômée d’études supérieures à 1% pour les fils d’exploitants agricoles dont ni le père ni la mère ne possédaient le certificat d’études; Retenons simplement de ces quelques données que l’inégalité des chances scolaires est forte, et qu’elle varie en fonction surtout du statut, mais aussi, pour un même statut, en fonction du diplôme des parents. Elle est persistante. (enquête INED) Il y a plus.