Taxer les transactions financières pour répondre aux urgences mondiales Le Monde.fr | | Par Philippe Douste-Blazy (secrétaire général adjoint des Nations unies, président d'Unitaid) Mardi 16 août, Nicolas Sarkozy et Angela Merckel ont annoncé un projet de taxe européenne sur les transactions financières. Pour avoir appelé à la mise en place de cette taxe depuis plusieurs années, cette nouvelle ne peut que me réjouir. Mais n'oublions pas que taxe a déjà été promise aux pays en développement, aussi récemment que lors du dernier sommet de l'Union africaine. La famine dans la corne de l'Afrique a déjà tué des dizaines de milliers d'êtres humains et en menace 12 millions d'autres. La mondialisation aboutit à un fossé, qui devient un gouffre entre les plus riches, qui profitent de la mondialisation de la finance, et les plus pauvres qui sont les victimes d'un système économique qui favorise les multinationales et l'agriculture extensive tournée vers l'exportation. Cette dérive est le venin qui mine les économies contemporaines.
EXPLOSIVE TAXE SUR LES TRANSACTIONS FINANCIERES Depuis près d’un an, le projet de taxe Tobin est revenu sur les devants de la scène. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont rallumé la mèche lors de leur réunion à l’Elysée il y a quelques jours. La question est de savoir si quelqu’un parviendra à l’éteindre et si tel n’est pas le cas, qui est assis sur le baril de poudre ? Ces deux questions paraissent rhétoriques : la mèche sera éteinte, et ce sont spéculateurs qui vont sauter. Le projet de taxe sur les transactions financières, ou taxe Tobin, pourrait se résumer en sept mots : Un espoir et des centaines d’incertitudes. Espoir démesuré ? Et si Tobin était là aujourd’hui pour commenter le chemin qu’a parcouru sa suggestion de taxe sur les transactions de change, formulée en 1972, que nous dirait-il ? Cette taxe a pour vocation de réduire cet écart, de rapprocher les économies dites « financière » et « réelle ». Délicate application, entre risques et incertitudes. Enfin, risque quant aux conséquences directes macro-économiques.
Taxe sur les transactions financières, le Parlement européen dit : oui : Quoi de neuf en Europe Qui a dit sur la crise financière : «l'essentiel des coûts de la crise est supporté, pour l'heure, par les contribuables, dont l'argent a été utilisé par les gouvernements de nombreuses parties du monde pour renflouer des banques privées et d'autres établissements financiers…il est de plus en plus demandé que les établissements et acteurs financiers, qui ont bénéficié, pendant des années, d'un rendement excessif des actions et de primes finales annuelles excessives et qui ont retiré la plupart des bénéfices du secteur privé à l'échelle mondiale, prennent en charge une part équitable des frais » Qui parle de déplacer « progressivement la charge fiscale du marché du travail vers le capital et les activités présentant de considérables effets externes négatifs », etc.. Des gauchistes indécrottables ? Des altermondialistes irréductibles ? Vous n’y êtes pas : ces morceaux choisis trempés dans une encre contestataire de belle couleur, sont l’œuvre de nos respectables eurodéputés. Domaguil
Yann Moulier-Boutang Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Boutang. Yann Moulier-Boutang, né le [1], est un économiste et essayiste français. Aperçu biographique[modifier | modifier le code] En 1974, Yann Moulier fonde la revue Camarades, qui succède à Matériaux pour l'intervention et développe les thèmes de l'autonomie ouvrière, concept adopté alors en Italie par des militants issus de l'opéraïsme. Yann Moulier-Boutang est un défenseur du revenu de base inconditionnel[2] qu'il justifie dans son livre L'abeille et l'économiste (2010) par le fait que les hommes créent tous de la valeur économique, à la manière des abeilles lors de la pollinisation[3]. Publications[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Portail de la politique