Un chercheur d’emploi invente le CV de l’échec Un chercheur d’emploi invente le CV de l’échec. Il l’a même testé : sur 10 recruteurs contactés, 8 lui ont répondu et 5 lui ont proposé un entretien d’embauche. Dans la forme, le CV du directeur artistique Jeff Scardino n’a rien d’original. Il a même tout l’air d’un CV traditionnel : feuille A4 blanche et police standard noire. Mais quand on s’y penche plus près, on découvre des titres de rubriques étonnants : Compétences non acquises (non skills), Honneurs manqués (missed honors), Mauvaises références (bad references). « Les CV sont tous les mêmes, explique le chercheur d’emploi new-yorkais sur son site, bourrés de compétences gonflées et enjolivés. » Il a donc eu l’idée de faire un CV de ses échecs, comme le raconte The Telegrah le 23 juillet 2015. « Parce que vos échecs en disent plus sur vous, écrit-il. Ce CV de l’échec, Jeff Scardino l’a envoyé à 10 agences de pub américaines. Pour en savoir plus (sur l'échec) : Failcon, apprendre à être fier de ses échecs
Travailler en 2040 : l’entreprise obsolète Ce que nous savons de l’entreprise provient du siècle dernier. Or, vague après vague, l’intrusion et l’extension du numérique sapent les fondements même de ce qu’apporte l’entreprise, lieu d’organisation du travail et d’acquisition des compétences. 2040, c’est dans une génération. Voici les 12 forces qui bouleversent la façon dont nos enfants travailleront. 1 - La remise en question des business models traditionnels. 2 - L’extrême fragmentation du travail : le travail s’est décomposé en tâches élémentaires codifiées au sein de workflows standardisés, régulées par des objets connectés à internet, exécutées par des imprimantes 3D, distribuées à l’échelle internationale. 3 - L’éclatement du modèle de la grande entreprise intégrée : les lieux de production se sont atomisés et rapprochés des lieux de consommation pour permettre une satisfaction des besoins à bas niveau d’émission de carbone ; les flux de travail se distribuent le long des réseaux qui relient ces petites entités agiles.
In big move, Accenture will get rid of annual performance reviews and rankings An employee walks through Accenture's office space in Arlington, Va, on Aug. 28, 2013 ( Photograph by Jeffrey MacMillan ) As of September, one of the largest companies in the world will do all of its employees and managers an enormous favor: It will get rid of the annual performance review. Accenture CEO Pierre Nanterme told The Washington Post that the professional services firm, which employs hundreds of thousands of workers in cities around the globe, has been quietly preparing for this “massive revolution” in its internal operations. “Imagine, for a company of 330,000 people, changing the performance management process—it’s huge,” Nanterme said. The firm will disband rankings and the once-a-year evaluation process starting in fiscal year 2016, which for Accenture begins this September. [Read the full interview with Accenture's CEO where he breaks the news of the decision] Though many major companies still haven’t taken the leap, most are aware that their current systems are flawed.
Rainer Strack: L'étonnante crise de la main-d’œuvre de 2030 - et comment commencer à la résoudre dès maintenant Démotivé ou gros branleur? Malheureusement la science prend du temps et les aventures scientifiques de Fiamma n’ont pas de parution régulière, si ce blog vous plaît, vous pouvez vous abonner ou me suivre sur Twitter, Facebook et Google Plus Mille mercis à Mathias Pessiglione Directeur de Recherche Inserm, Motivation, Brain & Behavior lab (MBB), et à Raphäel Le Bouc, CCA, Urgences cérébro-vasculairesMotivation, Brain & Behavior, Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris. Les troubles de la motivation incluent aussi l'excès de motivation, qu'on repère par exemple chez les bipolaires en phase maniaque et qu'on traite autrement. Le terme "motivation" s'est répandu surtout au XXe siècle, grâce notamment à la psychanalyse, et fait désormais partie du paysage. Tex Avery (1908-1980) est un réalisateur et animateur américain absolument génial qui a créé nombre de personnages outre le loup. Voici la réaction du loup à la vue du petit chaperon rouge.
ENMI 2015 Intervenants Présentation des intervenants : Julian Assange Wikileaks Julian Paul Assange, est un informaticien et cybermilitant australien. Catherine Beaugrand Artiste Après une formation scientifique et des études d’anthropologie, Catherine Beaugrand a établi, dans sa pratique artistique, une relation privilégiée aux espaces urbains. Thomas Berns Professeur de philosophie à l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Thomas BERNS est professeur en philosophie politique à l’Université Libre de Bruxelles, où il a longtemps dirigé le PHI – Centre de recherche en philosophie. David Berry Université du Sussex David M. François Bon Ecrivain François Bon, est né en 1953 en Vendée. Patrick Braouezec Président de Plaine commune Patrick Braouezec est un homme politique français. Dominique Cardon Orange Labs, université de Marne la Vallée Dominique Cardon est sociologue au Laboratoire des usages d’Orange Labs et professeur associé à l’Université de Marne la vallée. Xavier De La Porte Rue 89 Christian Fauré Dr. Yuk Hui
La banque : c'est bientôt la fin? En France, selon la Fédération française bancaire, la banque, c'est 370.000 salariés, dont 70% c'est à dire 260.000, travaillent dans ce que l'on appelle le réseau, les agences. Et sur ces 260.000, plus de la moitié (52%) sont des commerciaux (pour le client on les appelle des "conseillers"). Ces 135.200 conseillers sont ceux qui ont pour job de nous convaincre d'acheter les produits bancaires. Le but c'est de faire avaler au client le maximum de "produits"; c'est une forme de "conseil" un peu particulier...Et la vie quotidienne du conseiller n'est pas toujours très drôle (voir ICI un témoignage). Que savent-ils vraiment conseiller? Ces réseaux vont-ils durer encore longtemps? Juste pour comparer, Paypal, avec 200 millions de comptes, n'emploie que 13.000 salariés. Aujourd'hui, les consommateurs entrent en contact avec leur banque via le numérique (et surtout le mobile) dans 86% des cas. C'est la même histoire que les hôtels, les taxis, AirBnb,Über, etc...
Comment le numérique est en train de révolutionner l'organisation du travail Martin, 28 ans, est commercial pour un gros équipementier automobile. Ce matin-là, ce Strasbourgeois consulte son agenda sur sa tablette. Même s'il boude l'étiquette dedigital native épinglée par ses collègues plus âgés, le jeune homme baigne depuis toujours dans un bouillon numérique. Ses usages, tout comme ses pratiques, font partie de son ADN. À 9h30, il a rendez-vous avec un client chinois basé à Hong Kong. Il a réservé la veille une salle de téléprésence 3D dans un espace de travail partagé, à deux pas de chez lui. Après son rendez-vous, Martin s'installe à un poste de travail, à l'étage inférieur, consacré au travail collaboratif. Après quelques heures studieuses, Martin commande un taxi Uber sur son smartphone et file au siège de son groupe, en périphérie de la ville, pour une réunion sur la commercialisation d'un nouveau pare-chocs. Lors des débats, Thibault, son manager, le nomme donc administrateur d'un groupe spécifique sur le réseau social de la société. L'objectif ?
Annecy | Procès sous haute tension d'une inspectrice du travail Motif de la fronde : le renvoi devant le tribunal correctionnel d’Annecy d’une inspectrice du travail pour recel et violation du secret professionnel. Une affaire qui a largement dépassé les contours du département, Mediapart et Libération ayant consacré plusieurs feuillets à la genèse de cette affaire. L’histoire commence en janvier 2013. Une inspectrice du travail, Laura Pfeiffer est appelée par un syndicat de l’entreprise Tefal après que la société rumillienne a décidé la modification du contrat de travail de certains employés. Elle relève une irrégularité dans l’accord des 35 h signé 13 ans plus tôt. Elle requiert alors une renégociation, avec la conséquence éventuelle de transformer des heures “normales” déjà travaillées en heures supplémentaires donc majorées. La direction refuse ; s’engage alors un bras de fer avec l’inspectrice. Les syndicats voient rouge. Jusqu’au jour où elle reçoit un mail anonyme qui lui confirme ses doutes. Le rebondissement final va venir de la justice.
"On ne peut pas réformer le code du travail, sans tenir compte du million de micro-entrepreneurs", explique David Ménascé L’Usine Nouvelle : Vous travaillez beaucoup à l’amélioration des conditions de travail au sens large des populations de pays en voie de développement. Quelle leçon tirez-vous de cette expérience qui pourrait nourrir la réflexion dans nos économies développées ? David Ménascé : Avant de vous répondre, je ne pense pas que les situations soient comparables. Ce serait une erreur de transposer directement. Quand vous n’avez rien, la stratégie de survie de base, c’est de pouvoir accéder au marché. Sans vouloir transposer ce qui précède à la France ou à n’importe quel pays développé, les contextes étant différents, il me semble que là aussi cependant, l’accès au marché est vital pour certaines populations fragiles. Revenons à la France qui est le cœur de votre étude. Au-delà du titre, je me suis intéressé à toutes les plateformes Internet qui facilitent l’offre et la demande de services. Avant les gens se donnaient des coups entre amis, entre voisins. D’où vient ce développement ?
« Le travail autrement... Les grandes entreprises s'y essaient trop peu » Cynthia Fleury, ces patrons qui vous consultent sont donc en quête de sens... Tous cherchent à mieux faire, du moins s'interrogent sur la possibilité d'un faire autrement. De plus en plus de dirigeants sont liés à des think tanks, des clubs de réflexion, des associations professionnelles. Au travail, l'expression des émotions semble moins taboue. Je dirais plutôt qu'une certaine cohérence est plébiscitée, entre ce que l'on est fondamentalement et ce que l'on tente de paraître. Pour les cadres dirigeants, mettre en oeuvre cette cohérence est compliqué... Quand on est manager, il ne faut pas être maximaliste, sinon on va droit dans le mur. L'exercice du pouvoir, un art bien délicat... Le pouvoir est un théâtre. Faire pour tous... Tout ce qui est strictement communicationnel, pas incarné, est voué à l'échec. Est-ce généralisable ? C'est la vraie question, en effet.
S'épanouir au travail : une utopie ? Le vocabulaire du bien-être et de la qualité de vie s’invite de plus en plus sur nos lieux professionnels. Mais les conditions de travail ont du mal à se mettre au diapason. S’épanouir au travail, est-ce encore possible ? Conditions de travail et réalisation de ses aspirations profondes Marion n’est pas, tant s’en faut, la seule enseignante à s’épanouir dans son travail (1). Dans son livre Le Travail et la nature de l’homme (1971), Frédérick Herzberg, qui fut en son temps un des gourous du management, avait distingué deux composantes principales du bien-être au travail. Cette distinction fondamentale entre les bonnes conditions de travail et ce qui nous motive vraiment est reprise aujourd’hui sous des formes différentes : les psychologues américains Edward L. De la vocation Faire coïncider ses passions et son travail, chacun en rêve. Le statut social (et la considération qui va avec) est un autre mobile dans le choix d’un emploi. Améliorer les conditions de travail Mots-clés Entreprise H