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Karl Marx

Karl Marx
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Marx. Karl Marx Philosophe occidental Époque contemporaine Karl Marx en 1875 Il est connu pour sa conception matérialiste de l'histoire, sa description des rouages du capitalisme, et pour son activité révolutionnaire au sein du mouvement ouvrier. Biographie[modifier | modifier le code] Maison natale à Trèves, devenue le musée Karl Marx. Études[modifier | modifier le code] Engagement[modifier | modifier le code] À Berlin, il appartient au cercle des « hégéliens de gauche », dénommés aussi « jeunes hégéliens » (avec Bruno Bauer et d'autres) qui cherchent à tirer des conclusions athées et révolutionnaires de la philosophie de Hegel. Le journal d'opposition Rheinische Zeitung[modifier | modifier le code] Au début de 1842, certains bourgeois libéraux de Rhénanie, en contact avec les hégéliens de gauche, créent à Cologne un journal d'opposition au clergé catholique, la Rheinische Zeitung (« Gazette rhénane »). Related:  Communistes (H)Philosophes - psychanalystes (H)

Conjuration des Égaux Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Conjuration des Égaux (1796) est une tentative de renversement du Directoire menée par Gracchus Babeuf avec ses camarades (les Égaux), dans un contexte d'exaspération sociale due à la vie chère. Les idées de la Conjuration[modifier | modifier le code] Gracchus Babeuf et ses amis dénoncent les privilègiés qui tirent profit de la Révolution. Les idées de la Conjuration sont en particulier exposées dans le « Manifeste des Égaux » (1796). Plusieurs quartiers de Paris apparaissent gagnés par les idées des Égaux, et les proches de Babeuf ne prennent plus la peine de dissimuler leur "activité séditieuse" aux yeux de la police. Buonarroti cite un projet de décret qui devait installer une république égalitaire. Les meneurs et le réseau de leurs agents[modifier | modifier le code] Arrestation des Égaux[modifier | modifier le code] La conjuration est dénoncée à la police par l'un de ses meneurs (Georges Grisel). Voir aussi[modifier | modifier le code]

Lucien Sève Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lucien Sève, né le à Chambéry, est un philosophe français. Biographie[modifier | modifier le code] Il publie en 1956 une anthologie commentée des grands textes laïcs qui le conduit à approfondir la philosophie universitaire française au XIXe siècle où il montre le rôle de Victor Cousin dans la répression contre le matérialisme et la dialectique sous le Second Empire et ses échos ensuite. Lucien Sève est élu au Comité central du Parti communiste français en 1961 ; il en restera membre jusqu'en 1994. En 1964, un article paru dans la revue l'École et la Nation a un important retentissement et le fait connaître dans le public enseignant et au-delà : Les « dons » n'existent pas. Il publie en 1969 Marxisme et théorie de la personnalité. De 1970 à 1982, il dirige les Éditions sociales. En 1984, Lucien Sève appelle à une « refondation » communiste. Le prix l'Union rationaliste lui est décerné en 2008 pour l'ensemble de son œuvre.

Friedrich Engels Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Friedrich Engels Friedrich Engels, né le 28 novembre 1820 à Barmen (une ancienne ville devenue aujourd'hui l'un des quartiers de la ville de Wuppertal) et mort le 5 août 1895 à Londres, est un philosophe et théoricien socialiste allemand, grand ami de Karl Marx. Après la mort de ce dernier, il assure, à partir des brouillons laissés par son auteur, la rédaction définitive et la publication des livres II et III du Capital. Engels a été militant de la Ligue des communistes et de l'Association internationale des travailleurs. Biographie[modifier | modifier le code] Marx et Engels. D'une situation industrieuse à la situation de la classe laborieuse[modifier | modifier le code] Il est issu d'une famille d'industriels, son père ayant fait fortune dans l'industrie du textile. En 1842 il s'installe en Angleterre, à Manchester, et travaille dans une société industrielle où son père a des intérêts. Rencontre et révolution[modifier | modifier le code]

Léon Trotski Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Léon Trotski (ou Trotsky, voire Trotzky ou Trotzki[1] ; en russe : Лев Троцкий), de son vrai nom Lev Davidovitch Bronstein (en russe : Лев Давидович Бронштейн), né le à Ianovka (Ukraine actuelle) et mort assassiné le à Mexico (Mexique), est un révolutionnaire et homme politique russo-soviétique. Militant marxiste, du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) puis, à partir de l'été 1917, bolchevik, il est plusieurs fois déporté en Sibérie ou exilé de Russie, et est notamment président du soviet de Pétrograd lors de la révolution russe de 1905. En 1917, il est le principal acteur, avec Lénine, de la Révolution d'Octobre qui permet aux bolcheviks d'arriver au pouvoir. Durant la guerre civile russe qui s'ensuit, il fonde l'Armée rouge et se montre partisan de mesures de Terreur : son action contribue à la victoire des bolcheviks et à la survie du régime soviétique. Biographie[modifier | modifier le code] Trotski en Sibérie, 1900.

Georg Wilhelm Friedrich Hegel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. G. W. F. Penseur allemand Époque Moderne Portrait de Hegel par Schlesinger (1831). Georg Wilhelm Friedrich Hegel, né le 27 août 1770 à Stuttgart et mort le 14 novembre 1831 à Berlin, est un philosophe allemand. Biographie[modifier | modifier le code] Maison natale de Hegel à Stuttgart (Eberhardstrasse 53) en 2006 Stuttgart 1770-1787[modifier | modifier le code] Georg Wilhelm Friedrich Hegel naît à Stuttgart le 27 août 1770 dans une famille protestante. Wilhelm fait ses études au Gymnasium de sa ville natale, où il est un écolier modèle. Tübingen 1788-1793[modifier | modifier le code] Vue de Tübingen et du Stift, le séminaire de théologie évangélique de l'université où étudia Hegel (2007) Hegel se destine à la théologie et entre à l'âge de dix-huit ans au séminaire de Tübingen (appelé Stift) pour entreprendre ses études universitaires. Puis, il s'inscrit à la faculté de théologie. Berne 1793-1797[modifier | modifier le code]

Gracchus Babeuf Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gracchus Babeuf François Noël Babeuf, connu sous le nom de Gracchus Babeuf, né le 23 novembre 1760 à Saint-Quentin et mort guillotiné à Vendôme le 27 mai 1797 (8 prairial an V), est un révolutionnaire français. Il forma la « conjuration des Égaux » contre le Directoire et fut exécuté. Sa doctrine, le « babouvisme », préfigure le communisme et l'anarchisme[1]. Premières années[modifier | modifier le code] Inspiré par la lecture de Rousseau, et constatant les conditions de vie très dures de l’immense majorité de la population, il développe des théories en faveur de l’égalité et de la collectivisation des terres. Débuts de la Révolution[modifier | modifier le code] Il se bat contre les impôts indirects, organise pétitions et réunions. Il lance son propre journal en octobre 1790, Le Correspondant picard, journal révolutionnaire fort avancé dans lequel il s’insurge contre le suffrage censitaire mis en place pour les élections de 1791.

Marcel Gauchet Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Marcel Gauchet Marcel Gauchet en conférence début 2011 aux Bernardins. Biographie[modifier | modifier le code] Marcel Gauchet insiste à plusieurs reprises dans les entretiens qu'il a accordés sur le fait que « son parcours n'a d'intérêt que dans la mesure où il est celui d’une génération[1]. » Enfance[modifier | modifier le code] Son enfance est marquée par le poids de la nation et de la république. « Dans un monde rural encore marqué grandement d’une tradition agricole et religieuse typique de l’ouest de la France, la chance que j’ai eue c’était de bénéficier d’une école qui marche. En 1961, âgé de 15 ans, il entre à l’École normale d’instituteurs de Saint-Lô, puis reçoit une formation de professeur des collèges. Par la suite, il rejoint le lycée Henri-IV à Paris afin de préparer le concours d’entrée à l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud. Carrière universitaire[modifier | modifier le code] Pensée[modifier | modifier le code]

Libéralisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain. Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédents toute association et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer. Le libéralisme prône la liberté d'expression des individus, dans le domaine économique, l'initiative privée, la libre concurrence et son corollaire l'économie de marché, et d'autre part, dans le domaine politique, des pouvoirs politiques encadrés par la loi librement débattue, un État de droit et des contre-pouvoirs. Les limites à fixer à l'action de l'État, ainsi que les modalités de l'action publique, notamment aux rôles respectifs de l'action administrative et de la loi, sont donc sujets à débat au sein même du libéralisme.

Carl Schmitt Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Carl Schmitt ( - ) était un juriste (constitutionnaliste, théoricien et professeur de droit), un philosophe et un intellectuel catholique allemand. Il s'engage dans le parti nazi dès 1933 et se veut le juriste officiel du IIIe Reich[1]. Ses principales œuvres sont : Théologie politique (1922), Théorie de la Constitution (1928), La notion du politique (1933), Le Léviathan dans la doctrine de l’État de Thomas Hobbes (1938), Le Nomos de la Terre (1950), Théorie du partisan (1963). Auteur d'une réflexion sur la nature de l'État et des constitutions, il considère, dans la filiation de la pensée de Jean Bodin, que la souveraineté étatique est absolue ou n'est pas. Les controverses liées à la pensée de Schmitt sont étroitement liées à cette vision absolutiste de la puissance étatique et son antilibéralisme, qui sont balancés par la posture de l'auteur dans ses engagements vers le « conservatisme libéral » ou le libéralisme conservateur[2].

Friedrich Nietzsche Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Friedrich Wilhelm Nietzsche Philosophe allemand Époque contemporaine Friedrich Wilhelm Nietzsche (prononcé en allemand [ˈfʁiːdʁɪç ˈvɪlhɛlm ˈniːt͡sʃə], souvent francisé en [nit͡ʃ]) est un philologue, philosophe et poète allemand né le à Röcken, en Saxe-Anhalt, et mort le à Weimar, en Allemagne. Peu reconnu de son vivant, son influence a été et demeure importante sur la philosophie contemporaine de tendance continentale, notamment l'existentialisme et la philosophie postmoderne ; mais Nietzsche a également suscité ces dernières années l'intérêt de philosophes analytiques, ou de langue anglaise, qui en soutiennent une lecture naturaliste remettant en cause une appropriation par la philosophie continentale jugée problématique[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Professeur de philologie à l'université de Bâle dès l'âge de 24 ans, il obtient un congé en 1879 pour raison de santé. Présentation générale de son œuvre[modifier | modifier le code]

Ligue des communistes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Ligue des communistes (1847-1852) fut la première organisation internationale dont les idées peuvent être considérées comme marxistes. La Ligue a été créée à l'origine comme Ligue des justes par des ouvriers allemands à Paris en 1836. La Ligue change de nom en 1847 et devient la Ligue des communistes. C'était au début un groupe s'approchant du socialisme utopique, proche des idées de Gracchus Babeuf et de Wilhelm Weitling. Devenue une organisation internationale (essentiellement européenne), la Ligue est rejointe en 1847 par Karl Marx et Friedrich Engels. Parmi ses adhérents figuraient : Johann Eccarius, Friedrich Engels, Ferdinand Freiligrath, Wilhelm Liebknecht, Karl Marx, Joseph Maximilian Moll, Karl Schapper, Wilhelm Wolff… En février 1848, la Ligue fait publier un Manifeste : le Manifeste du Parti communiste. La Révolution de Mars permet à des militants de la Ligue de rentrer d'exil, et de participer à la révolution en Allemagne.

Christian Wolff (philosophe) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Christian Wolff Philosophe et juriste Époque Moderne Logique allemande (1712/13) Ce système est directement issu de celui de Leibniz que Wolff a eu le mérite d'exposer sous une forme très cohérente et avec une clarté parfaite qui le rendit populaire dans les écoles. Jean Ecole[2] note cependant que Wolff est le premier à avoir donné une forme achevée à la question du rôle du symbolisme dans les rapports du corps et de l'esprit. Même si l'on peut reprocher à Wolff une prolixité fatigante et un appareil pédantesque, résultant de la folle prétention d'appliquer à toutes les sciences la méthode géométrique, ses ouvrages, grâce à leur clarté et à leur unité systématique, devinrent l'encyclopédie philosophique de toutes les universités allemandes. Outils bibliographiques Marcel THOMANN, « Bibliographie des œuvres de Christian Wolff », in Christian WOLFF, Jus naturae, Hildesheim, Georg Olms Verlag, 1972, p. 1703Q.D.B.V.

Trotskisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le trotskisme (l'orthographe trotskysme étant également utilisée) peut faire référence : aux idées de Léon Trotski (ou Trotsky), militant communiste révolutionnaire russe, dirigeant aux côtés de Lénine de la Révolution russe de 1917, exclu du Parti communiste de l'Union soviétique en 1927 et banni de l'URSS en 1929 après la victoire de Staline incarnant, selon lui, la bureaucratie russe parasitaire ;à une partie des courants se réclamant du communisme révolutionnaire et opposés au stalinisme, regroupés en 1938 au sein de la Quatrième Internationale. Les trotskystes, critiquent la dérive bureaucratique stalinienne. Idées générales[modifier | modifier le code] Les trotskistes se réclament du communisme révolutionnaire, et des idées de Karl Marx, de Friedrich Engels, de Lénine, et bien sûr de Léon Trotski. Les organisations trotskistes se réclament du communisme révolutionnaire et veulent mettre fin au capitalisme.

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