L’immigration est-elle une plaie ou un bienfait économique pour la France ? Comme la question de l’immigration est sur le devant de la scène depuis quelques jours, je publie ce billet que j’ai réécrit une dizaine de fois, sans en être jamais satisfait, et que je rechigne à publier car je m’y censure largement, et volontairement. Non que je craigne les conséquences pour moi-même (quoique) de ce que je pourrais écrire, mais simplement parce que je crois que certains aspects du débat deviennent dangereux pour tout le monde lorsqu’ils entrent dans la sphère politique. Pour conserver un regard froid sur le sujet, je me limiterai à son aspect financier. L’immigration coûte-t-elle de l’argent aux contribuables, ou au contraire en rapporte-t-elle ? Ce problème étant politiquement très clivant, il entraîne des débats récurrents et des études contradictoires reposant pour la plupart sur des sophismes. Les statistiques internationales compilées par l’OCDE dans son dernier rapport sur le sujet permettent de faire le point sur la question.
Histoire de l'immigration en France D'aucuns considèrent que l'on ne peut parler d'immigration en France, et donc en faire l'histoire, qu'à partir de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle[u 1],[1] : en effet, la notion d'étranger n'a commencé à être assimilée à une différence de nationalité que progressivement au cours du XIXe siècle ; avant, du fait de la faiblesse des moyens de transport, pour être un étranger il suffisait de venir d'une ville ou village jugé éloigné, c'est-à-dire parfois à quelques dizaines de kilomètres[u 2]. D'autant que, même si le territoire correspondant à l'actuelle France a toujours accueilli de nombreuses migrations, notamment celtiques (IIIe siècle av. J.-C.) et germaniques (IIIe – VIe siècle)[u 3],[u 4]. L'étranger (mot venant du mot étrange) a toujours suscité des sentiments d'attrait et de rejet[u 2]. Ainsi, depuis cette époque les politiques auraient-elles oscillé entre ces mêmes problématiques et solutions initialement proposées[u 6],[u 8]. Notes[modifier | modifier le code]
Immigration : où sont les avantages ? | Affaires et économie Le texte qui suit est tiré d’un mémoire présenté à l’Assemblée nationale par Pierre Fortin le 10 février 2016. Il faut commencer par observer que l’immigration sera l’une des deux ou trois plus grandes questions qui va préoccuper tous les pays de la planète au 21e siècle. S’informer, communiquer et se déplacer ne coûte presque plus rien, et il y a 4 milliards d’humains qui se rendent compte que le revenu moyen des autres 4 milliards, juste à côté, est 10 fois plus élevé que le leur. Ils comprennent vite qu’immigrer peut leur procurer un énorme avantage en niveau de vie. On se bat à la porte des pays riches pour y entrer, non pas seulement en raison des guerres qui amènent présentement un afflux exceptionnel de réfugiés, mais en fonction d’une aspiration universelle et tout à fait normale à détenir un bon emploi, à s’enrichir et à préparer un meilleur avenir pour ses enfants. Tableau 1 Sources: Statistique Canada, Enquête nationale sur les ménages de 2011. Conclusion Références
Cours 1ère Histoire : Mutations des sociétés depuis 1850 (3) III. Quelle est la place de l’immigration dans les mutations de la société ? A. Pourquoi la France est-elle un pays d’immigration précoce (dès le XIX siècle) ? 1. Frise chronologique 2 page 51 Quelles pourraient être les raisons pour lesquelles la France est un pays de forte immigration dès 1880 ? _ Au XIX siècle la France est un pays d’immigration contrairement aux autre pays européens. * En effet l’industrie française manque de main-d’œuvre. * L’Etat encourage alors la venue d’une immigration frontalière (Belges, Allemands et Italiens). Immigré (p. 72) : Personne née à l’étranger et résidant en France, même si elle a acquis la nationalité française entre-temps. Texte 2 page 68 : Le recrutement collectif en Pologne Question 3 page 69 : Quel est le rôle de la Société générale d’immigration ? * La Société générale d’immigration (SGI) est une organisation patronale dont le but est de recruter des travailleurs étrangers. Photographie 2 page 73 : Les réfugiés politiques 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.
Termes clés de la migration | Organisation internationale pour les migrations Migrant international – Toute personne se trouvant à l’extérieur de l’État dont elle possède la nationalité ou la citoyenneté ou, dans le cas des apatrides, de son pays de naissance ou de résidence habituelle. Ce terme englobe les personnes qui envisagent de migrer à titre permanent ou temporaire, celles qui migrent de manière régulière ou munies des documents requis, ainsi que les migrants en situation irrégulière. Source : adapté de Haut‑Commissariat aux droits de l’homme, Principes et directives recommandés sur les droits de l’homme aux frontières internationales, note de bas de page 2, (dernière consultation le 14 mai 2019).
La France, une suite de vagues migratoires 5,3 millions : c’est le nombre approximatif d’immigrés sur le sol français vers 2010 selon l’INSEE (Institut national français de statistiques). L’institut définit l’immigré comme « personne née étrangère à l'étranger et résidant en France »… Ce qui ne veut pas dire qu’il est encore étranger. Près de la moitié (41 %) ont acquis d’une façon ou d’une autre la nationalité française. Certains des pays d’origine de cette migration découlent de l’histoire coloniale (Maghreb, Afrique subsaharienne, Proche-Orient, ex-Indochine...), d’autres non (Europe du Sud ou de l’Est, Extrême-Orient). Les Italiens Différentes études estiment à près de 7 % la population française d’origine italienne et la Renaissance n’y est pas pour grand chose. Elle n’est pas dépourvue de tensions. Près de 500 000 Italiens vivent en France au début du XXème siècle, 800 000 dans les années 30, où apparaît également une immigration politique fuyant le fascisme. Les Espagnols Les Portugais Les Maghrébins Les Vietnamiens
Les migrants sont une richesse pour l’Europe Ce rapport exhaustif sur l’impact effectif des migrations en Europe, intervient après plusieurs autres rapports et résolutions votés depuis trois ans par l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, qui regroupe les députés de 47 pays européens, dont la Turquie et la Russie. Après plusieurs autres études allant dans le même sens, ce rapport s’inscrit en faux contre tous les discours xénophobes hostiles aux migrants ou contre les gouvernements qui refusent de favoriser l’installation des immigrés. Pour aborder la questions des migrations de manière constructive, il en appelle à un renversement complet des manières de voir, en appelant les Etats à régulariser les migrants parce qu’ils représentent une chance pour l’Europe, aussi bien d’un point de vue économique que culturel. L’Europe défaillante « Énorme avantage » Au cours des 10 dernières années, les migrants ont participé à hauteur de 70% à l’augmentation de la main d’œuvre en Europe.
Première vague d'immigration en France Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Description[modifier | modifier le code] En 1851, le premier recensement d'étrangers présent en France estime que 1 % de la population française est composée d'étrangers sur une population totale de 36 millions. La France entrant tardivement dans la révolution industrielle, a besoin de main d'œuvre. En effet, comme la population française est encore très rurale et que le taux de fécondité est bas en général, les usines ont besoin de plus de main d'œuvre que celle existante en ville[1]. Articles connexes[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Portail de la France
Quelle est la politique migratoire de la France ? - Immigration Découverte des institutions Doc’ en poche « Entrez dans l’actu » des faits et des chiffres-clés sur des sujets d’actualité pour démêler le vrai du faux. Collection de poche sur des sujets sociaux, économiques, politiques, culturels ou internationaux, Doc’ en poche « Entrez dans l’actu » vous propose en 30 questions des informations essentielles pour sortir du brouhaha médiatique. Venez découvrir nos autres titres disponibles sur notre catalogue ! Une politique nationale et européenne La politique migratoire est organisée non seulement par la loi française, mais aussi par les décisions de l’Union européenne (UE). De l’ouverture à la restriction… Des années 1950 aux années 1970, la France encourage une immigration économique car ses besoins en main-d’œuvre sont alors importants. … et à l’immigration « choisie » L’immigration « choisie » a été mise en place par la loi du 24 juillet 2006. L’immigration régulière en France de 1998 à 2013 Source : Ined, Population, vol. 70, n° 3, 2015.
Immigration et société française au XXe siècle - Réviser le cours - Histoire - Première S Ayant commencé sa transition démographique plus tôt que le reste de l'Europe et du monde, la France s'est trouvée à partir du XIXe siècle dans une situation originale. Alors que les autres pays d'Europe, sous le poids d'une croissance démographique fulgurante, se sont délestés d'une partie de leur population par l'émigration, elle n'a pas été une terre de départ mais d'accueil car sa démographie était beaucoup plus stable. Cet afflux régulier de populations immigrées a profondément changé le visage de la France, ce qui n'a pas été sans susciter de vifs débats. 1. • Les premiers migrants à s'installer massivement en France à partir de la fin du XIXe siècle sont originaires des pays européens voisins : Belgique, Italie, Espagne et Pologne pour l'essentiel. • Pourtant, ces immigrés sont généralement accueillis avec méfiance. 2. • Ils viennent désormais massivement du Portugal, mais aussi des anciennes colonies françaises d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne. 3.
Quelle politique migratoire pour la France ? – Institut Thomas More Mars-Avril 2018 • Alors que les discussions sur le projet de loi « immigration maîtrisée et droit d’asile effectif » s’engagent à l’Assemblée nationale et que le gouvernement a engagé le mécanisme de procédure accélérée, c’est le moins qu’on puisse dire que la question migratoire fait débat dans la société française. Jean-Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas More, livre dans la revue Les Cahiers français (n°403, mars-avril 2018) son point de vue sur les axes que devrait suivre une telle réforme. Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé une refondation complète de la politique migratoire en France. Il y a deux enjeux à toute politique migratoire : la capacité pour un pays souverain à dire qui est autorisé à entrer et à demeurer sur son territoire, en quel nombre et à quelles conditions ; et sa capacité à intégrer ces nouveaux venus au sein de la société d’accueil qui leur préexiste. Quelles sont les distinctions entre réfugiés et migrants économiques ? Notes
Où vivent les immigrés, en France ? Huit immigrés* sur dix résident dans des grands pôles urbains, contre six non-immigrés sur dix. C’est l’une des conclusions de l’enquête « Insee première » n° 1591 sur la localisation géographique des populations immigrées, en France, publiée le 19 avril dernier. La répartition territoriale de la population immigrée résulte de plusieurs vagues d’immigration, notamment vers le sud-ouest de la France et les zones urbanisées et industrialisées des années 1960. Elle varie toutefois selon le pays de naissance. Chiffres clés 5,7 millions d’immigrés vivent en France. * Définition : un immigré est une personne née de nationalité étrangère à l’étranger et résidant en France. Consulter l’enquête :