De Mandelbrot aux cygnes noirs Depuis quelques années, nous sentons tous que quelque chose nous échappe. Autrefois prévisibles, les marchés financiers développent une fébrilité qui déstabilise toute l’économie. Les crises se succèdent à une vitesse surprenante, touchant indistinctement les classes d’actifs, les continents et les marchés. C’est d’ailleurs l’immobilier, placement stable par excellence, qui fut à l’origine de la plus grande crise du crédit depuis la récession des années trente. Même les États, considérés comme des remparts à l’effervescence de la spéculation, sont mis à mal. Cette séquence d’événements a définitivement disqualifié une certaine gestion des risques, celle qui postulait que les risques se situaient dans des balises acceptables. Le crédo de Mandelbrot est simple: il n’y a pas une forme de hasard, qui conduirait toujours à une égalisation par la loi des grands nombres. Cela a conduit à la théorie du cygne noir de Taleb.
Innovation et émotion Et si l'innovation était une question d'émotions? Faisons le tour des émotions dites de base Tout d'abord la joie. La joie est cette émotion qui nous conduit à rire à voir le monde tel qu'on l'aimerait et donc à le transformer. Ensuite la peur. La tristesse est une émotion qui nous pompe l'énergie dont nous aurions besoin pour avancer des idées, rencontrer les autres, proposer des choses. La colère est une émotion qui s'exprime fortement. Le dégout obère la capacité d'un innovateur à tester des manières différentes et nouvelles de faire et d'agir. La surprise est une émotion signal qui nous indique qu'il se passe quelque chose. Si les émotions humaines sont si importantes aux innovateurs, il est donc essentiel d'apprendre à les regarder, à les faire éclore, à sentir leur présence et à faire leurs dynamiques propres pour s'avancer plus surement vers des idées nouvelles.
NEUROSCIENCES : LES AMIS ET LES ENNEMIS DU CERVEAU DES ÉLÈVES - Ecole Positive Les neurosciences nous éclairent sur ce qui est bon ou mauvais pour le cerveau de nos élèves. Il est donc judicieux que ces connaissances soient prises en compte pour organiser notre pratique et nos liens quotidiens avec eux. LES ENNEMIS DU CERVEAU : Le stress et la peur Nous avons besoin dans notre vie d'un seuil minimal de stress. Il peut être créé par des objectifs accessibles et stimulants, des échéances réalistes, des changements voulus, en cohérence avec le projet de vie, les valeurs, les capacités de chacun. Cependant, nous pouvons être soumis à un autre type de stress. Lors des situations de stress négatif, le cortisol sécrété dans le cerveau active l’amygdale, siège de la peur. Pour que l'enfant puisse être attentif, à notre écoute et apprendre, il faut donc veiller à son bien-être émotionnel. Les encouragements, la bienveillance, le jeu et la curiosité Contrairement à la peur, le soutien et les encouragements développe le volume de l’hippocampe.
Conversations on Buddhism and Neuroscience With Matthieu Ricard and Wolf Singer - Awake Academy Conversations on Buddhism and Neuroscience With Matthieu Ricard and Wolf Singer The Buddhist monk Matthieu Ricard reveals what has changed in his mind after decades of meditation. Learn more about the book Beyond the Self: Conversations Between Buddhism and Neuroscience by Matthieu Ricard and Wolf Singer. learn more learn more February 24, 2018 0 responses on "Conversations on Buddhism and Neuroscience With Matthieu Ricard and Wolf Singer" Leave a Message You must be logged in to post a comment. Newsletter Courses Posts Mindfulness, Compassion & Lucid Dreaming w/ Paul Gilbert & Charlie Morley…Kindfulness…
Le non verbal et la formation Comment se tenir face à un groupe ? Faut-il être assis ou debout ? Quelle est la bonne distance par rapport à la classe ou aux participants ? Quelle place ont les gestes, le regard ou la posture dans la communication de l'enseignant ou du formateur ? Inspirés par les recherches en proxémique ou par les techniques utilisées dans d'autres domaines de la communication, quelques auteurs ont tenté de donner des éléments de réponse. Jean Duvillard et les micro-gestes Jean Duvillard vient de du monde de la musique. La posture Jean Duvillard nous recommande une posture professionnelle, cohérente avec le rôle de l'enseignant. Les jambes légèrement écartées, le corps en équilibre, et l'énergie vers l'avant caractérisent la bonne posture. La distance avec le groupe Jusqu'où se rapprocher du groupe, ou d'un individu ? La position de départ définit un angle droit, entre l'intervenant et les participants les plus éloignés. Les 4 x 20 Cette règle est bien connue en techniques d'entretiens ou en vente.
Les découvertes sur le cerveau : essentielles pour mieux comprendre le jeune enfant | lesprosdelapetiteenfance Le cerveau du jeune enfant est immature et très fragile Avant 5 à 6 ans, l’enfant ne peut contrôler seul ses émotions, son cerveau supérieur n’est pas encore mûr et ses tempêtes émotionnelles (joie, tristesse, peur) ont toujours besoin d’être accompagnées par un adulte bienveillant, empathique, maternant, affectueux.(2) Les 5 âges du cerveau : le plus malléable de nos organes Centre de nos émotions, souvenirs, conscience et pensée, le cerveau se développe in utéro et reste en effervescence toute notre vie. 1er âge, le Big bang : dès le 28ème jour in utéro, l’embryon a la taille d’un grain de riz et déja ses premières cellules commencent à émerger et forment des neurones. La machine à fabriquer les neurones met le turbo et 3000 neurones se forment chaque secondes ; à 6 mois de grossesse on en compte 90 milliards ; pourtant, à la naissance, le cerveau est très immature même si les cortex visuel et auditif sont quasiment achevés. Les émotions : c’est naturel ! Les écrans c’est excitant !
Et si les futurs « influenceurs » n’étaient pas humains ? Ils ont des centaines de milliers d’abonnés sur Instagram, des millions de vues sur YouTube ou des contrats avec les plus grandes marques du monde. Par leur statut, leur position ou leur exposition médiatique, ils peuvent influencer les comportements de consommation de beaucoup de gens. Et pourtant, ces « influenceurs » n’existent pas, ou presque. Virtuels, robotiques ou dans une zone grise entre les deux, ces nouveaux papes des réseaux sociaux séduisent de plus en plus. Et illustrent les dérives que peuvent engendrer de telles plateformes. Nouvelle mode ou critique acerbe du système ? Dans la guerre des « influenceurs » qui fait rage sur les réseaux sociaux depuis quelques années, les grands gagnants pourraient être robotiques ou même... virtuels. Pourtant, au-delà de leurs apparences originales, ces youtubeurs offrent un contenu plutôt classique : tutos beauté, let’s play, vlog … rien de bien excitant en somme. Marionnettistes virtuels « Influenceurs » engagés Retourner les codes
Cerveau et apprentissage, ou les bienfaits de la neuroéducation Aimeriez-vous savoir ce qui se produit dans le cerveau de vos élèves lorsqu’ils apprennent ? Aimeriez-vous connaître les effets qu’ont vos interventions pédagogiques sur le cerveau de vos élèves ? Aimeriez-vous savoir pourquoi certains élèves ont plus de difficultés que d’autres à réaliser certains apprentissages ? Aimeriez-vous appuyer vos décisions pédagogiques sur des fondations solides découlant des recherches de pointe sur le cerveau ? Voici quelques questions que pose l’Association pour la Recherche en Neurosciences (ARN) avec le groupe EDUCO et l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Une problématique importante se pose donc : connaître le cerveau pour mieux enseigner et intervenir auprès des élèves. Cerveau et pratiques pédagogiques D’autres institutions (en France), comme le Collège des Bernardins à Paris se penchent, aussi, sur les apports que peuvent faire les sciences à l’éducation et un séminaire est prévu sur l’apport des neurosciences (1). Architecture initiale
Votre cerveau possède un bouton ‘supprimer’. Et voici comment l’utiliser. bouton ‘supprimer’ Image crédit: [Photo: NICHD/P. Basser] Il s’agit de la manière fascinante par laquelle notre cerveau fait de la place afin que nous puissions y construire de nouvelles connexions plus solides et ainsi mieux apprendre de nouvelles choses. Il y a un dicton en neuroscience qui dit ceci : “Les neurones qui se fusionnent se connectent.” Cela signifie que plus vous utilisez un neuro-circuit de votre cerveau, plus solide deviendra ce circuit. Pendant des années, ce fut ainsi que nous apprenions de nouvelles choses. Voici comment cela fonctionne: Credit image: [Photo: NICHD/P. Imaginez que votre cerveau est un jardin ; sauf qu’au lieu d’y faire pousser des fleurs, des fruits et des légumes, vous y faites pousser des connexions synaptiques entre les neurones. Les “Cellules gliales” sont les jardinières de votre cerveau – elles agissent afin d’accélérer les signaux entre certains neurones. Les cellules de votre cerveau se nettoient automatiquement pendant le sommeil.
Les notifications des smartphones en questions John Herrman (@jwherrman) pour le New York Times Magazine (@nytmag) revient sur l’essor (épidémique) des pastilles de notification rouges peuplées de chiffres blancs qui ornent désormais les sommets de toutes nos applications. Elles sont censées nous alerter de quelque chose, même si on ne sait pas de quoi exactement : messages non lus, nouvelles activités, mises à jour logicielles, annonces… En quelques années, elles sont en tout cas devenues un des symboles de la « conception addictive » que dénonce le designer Tristan Harris. Nées pourtant il y a plus de vingt ans, les pastilles de notifications ont envahi tout notre espace attentionnel, passant des applications des smartphones, aux interfaces de nos ordinateurs voire même au design des sites web. Ces pastilles rouges d’alertes mettent sur le même plan des choses qui sont pourtant loin d’avoir la même urgence. Tableau : les 4 niveaux d’importance des notifications selon le guide des développeurs Android.
Apprentissage, motivation, émotion : comment apprenons-nous Le cerveau est l’objet le plus complexe de l’univers connu, et c’est de sa compréhension que dépendra l’avenir de nos technologies futures et singulièrement l’intelligence artificielle et la robotique. A l’Inria, Frédéric Alexandre dirige le projet Mnémosyne, chargé de développer des modèles computationnels de notre fonctionnement cérébral, dans le but de développer à terme des agents autonomes, robotiques ou logiciels, qui soient physiologiquement crédibles. Autrement dit, dont l’architecture sera analogue à celle du cerveau humain. Au cours d’une conférence à Bordeaux, lors d’un atelier organisé conjointement par l’expédition Bodyware de la Fing et l’Inria, Frédéric Alexandre nous a présenté quelques fondamentaux concernant les mécanismes de notre mental. Les sciences de l’esprit, sciences cognitives et neurosciences, ont fait des progrès ces dernières années et s’attaquent à des sujets de plus en plus difficiles, a-t-il expliqué en préambule. Comment garder l’information importante