Peut-on motiver sans récompenser? 4 pistes efficaces
Vous souvenez-vous de notre article sur les récompenses et la gamification paru il y a quelques semaines? De nombreux commentaires y ont été apporté, et notamment cette question récurrente : si récompenser était une très mauvaise idée, comment faire alors pour motiver sans? Comme présenté dans le précédent article, des expériences comparatives ont été menées, et à chaque fois que l’on utilisait des récompenses pour une tâche créative et / ou intellectuelle, celle-ci était toujours moins bien effectuée que si aucune récompense n’était promise. Les récompenses, argent, médaille, points, n’entraînent pas une motivation mais une stimulation qui ne parvient in fine pas à motiver la personne. La stimulation vient de l’extérieur, alors que la motivation vient, elle, directement de l’individu. Les 7 défauts de la carotte et du bâton :
"le choix du vivant, 9 principes pour manager et vivre en harmonie" (Editions les Liens qui Libèrent) - Fiche de lecture - ADT Inet - Association des Dirigeants Territoriaux
Les livres sur le management des équipes et des organisations sont déjà très nombreux. Qu’est-ce qui pourrait donner envie de se plonger dans cet ouvrage co-écrit par Marie-Hélène STRAUS (manager depuis 25 ans) et Eric JULIEN (Consultant en entreprise), publié en février 2018 aux Editions « Les Liens qui Libèrent »? Cet ouvrage, plutôt que de présenter le management à travers les théories des sciences de gestion et des sciences humaines, même s’il y fait référence très souvent, fait le choix d’observer le vivant à travers le vécu d’une communauté, un peuple racine, les indiens Kagabas (KOGIS), pour guider l’action du manager, ce « funambule éclairé », au quotidien, au service d’équipes et d’organisations, tout en garantissant leur pérennité.
Innovation et émotion
Et si l'innovation était une question d'émotions? Faisons le tour des émotions dites de base Tout d'abord la joie.
L’avenir est-il à l’antidisciplinarité
Nous vivons dans un monde plus interconnecté que jamais et toujours plus complexe, rappelle Sophie Lamparter (@sophielamparter), responsable de l’équipe interdisciplinaire et directrice associée de Swissnex San Francisco, une agence publique privée qui tisse des partenariats entre entreprises suisses et américaines dans le domaine de la science, de la technologie, de l’art et de l’innovation, en introduisant la 3e session de la 11e édition de la conférence Lift à Genève. Pour relever cette complexité, il nous faut devenir plus intelligents de manière exponentielle et collectivement, à la manière des essaims d’oiseaux qui parcourent les cieux. Encore nous faut-il des perspectives, des savoir-faire, des expériences et adopter des approches multidisciplinaires. Pour cela, il nous faut des gens qui nous apprennent à dépasser le cadre de leur propre discipline pour nous aider à voir la grande image, le grand dessin.
La langue des économistes
Le mois d’octobre 2018 a vu la parution de deux ouvrages consacrés à l’économie comportementale contemporaine et disponibles en français. Un signe de plus que ce courant gagne en importance dans différentes sphères (éditoriale [1], académique, dans les politiques publiques…). Un succès amplement mérité ou une victoire avant tout marketing comme l’avancent certains ? Revue des troupes Les deux ouvrages recensés dans les lignes qui suivent apportent des réponses sensiblement différentes à cette question.
Le non verbal et la formation
Comment se tenir face à un groupe ? Faut-il être assis ou debout ? Quelle est la bonne distance par rapport à la classe ou aux participants ? Quelle place ont les gestes, le regard ou la posture dans la communication de l'enseignant ou du formateur ? Inspirés par les recherches en proxémique ou par les techniques utilisées dans d'autres domaines de la communication, quelques auteurs ont tenté de donner des éléments de réponse.
Classe média : frise chronologique collaborative des médias
Il s’agit de réaliser collaborativement une frise chronologique dynamique sur les médias, afin que les élèves sachent situer dans le temps les principales inventions médiatiques (presse, radio, télévision, web) et la législation sur le sujet. Voir la frise dynamique des élèves : Cliquer sur l’image pour visionner la frise dynamique. Et le tableau complété par les élèves (et corrigé par moi-même avant publication). Modalités: discipline : classe média (voir progression 2014-2015)niveau : 5edurée : 1hmatériel : un vidéoprojecteur, ordinateurs, liaison internet, compte gmaillieu : CDI (ou salle informatique)
Quoi de neuf ? La recherche-intervention ! – Cracking the management code
Pourquoi faire de la recherche-intervention ? J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises ces derniers temps de témoigner de ma pratique de la recherche-intervention, et je constate qu’il y a une demande forte de la part de nombreux collègues de cette façon de mener des recherches (1). Pourquoi cela ?
Cerveau et apprentissage, ou les bienfaits de la neuroéducation
Aimeriez-vous savoir ce qui se produit dans le cerveau de vos élèves lorsqu’ils apprennent ? Aimeriez-vous connaître les effets qu’ont vos interventions pédagogiques sur le cerveau de vos élèves ? Aimeriez-vous savoir pourquoi certains élèves ont plus de difficultés que d’autres à réaliser certains apprentissages ?
Les sciences participatives : un super levier pour apprendre
Dans une galaxie lointaine, très lointaine, les sciences participatives, aussi nommées sciences citoyennes, se déployaient avec ardeur. Elles formaient une des principales dynamiques d’apprentissage offrant à chacun une opportunité de s’investir à la hauteur de sa motivation. Si l’idée que la masse de citoyens contribuent à l’avancement de la science par la démultiplication de questions, d’actions, ou d’observations minuscules mais répétées, paraît de la science-fiction, la vitalité du phénomène est bien réelle. Non content de faire du co-voiturage, de créer des banques collaboratives, de monter et financer des projets de façon directe et collective, voici que le «monde du co» s’attaque désormais au bastion de la science. Voilà que s’inventent depuis le début des années 2010 les sciences participatives.
Envoûtements médiatiques
Notre existence baigne dans le medium des médias. Paroles qui volent, écritures qui restent, lettres qui traversent l’Europe depuis des siècles, journaux quotidiens qui s’y diffusent depuis deux cents ans, télégraphe, téléphone, cinéma, radio, télévision, Internet, smartphone, Facebook : ça circule de plus en plus, toujours plus vite, toujours plus largement, toujours plus intimement. Tout cela ne circule toutefois plus ni entre des individus ni entre des machines : cela se diffuse à travers et en nous. À l’âge des profils numériques destinés à saisir nos singularisations, on ne peut ni penser nos sociétés comme composées d’« individus » communiquant des « informations » à travers des « médias », ni se contenter de raisonner en termes de « masses » indistinctes ballottées par de grands manipulateurs.