La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix | L'histoire par l'image Achevé en décembre, le tableau est exposé au Salon de mai 1831. Il semble né d’un seul élan. Mais il découle des études faites pour les œuvres philhellénistes et d’une recherche nouvelle de détails et d’attitudes. C’est l’assaut final. La foule converge vers le spectateur, dans un nuage de poussière, brandissant des armes. Elle franchit les barricades et éclate dans le camp adverse. L’action s’élève en pyramide, selon deux plans : figures horizontales à la base et verticales, gros plan faisant saillie sur le fond flou. Delacroix réunit accessoires et symboles, histoire et fiction, réalité et allégorie. La Liberté Elle remplace d’Arcole. Les gamins de Paris Ils se sont engagés spontanément dans le combat. L’homme au béret Il porte la cocarde blanche des monarchistes et le nœud de ruban rouge des libéraux. L’homme au chapeau haut de forme, à genoux Est-ce un bourgeois ou un citadin à la mode ? L’homme au foulard noué sur la tête Les soldats Le paysage La couleur unifie le tableau. La Liberté
L'ère des barricades, 1827-1851 | L'histoire par l'image Une époque révolutionnaire A l’époque où la barricade constitue un sujet nouveau dans la peinture et la littérature, son rôle devient systématique dans les événements politiques. Des insurgés érigent des barricades en 1827, 1830, 1832, 1834, 1839, 1848 (février et juin), 1849, 1851, et c’est alors que le terme acquiert son sens moderne. 1830, par son ampleur et son succès, constitue réellement la révolution des barricades. Combat dans la rue Saint-Antoine. Dans les rues étroites du Paris d’alors, une barricade est vite installée : un véhicule mis en travers, quelques arbres ou échelles suffisent à boucher le passage. Ces constructions improvisées se révèlent des obstacles efficaces pour piéger la force armée dans le combat de rue. Plan de Paris, 1830 Le tracé en couleur de la déroute de l’armée devant l’insurrection sur le plan de 1830 dresse le bilan stratégique des glorieuses journées de juillet et situe le contexte de combats de rue comme celui de la rue Saint-Antoine.
ÉDUCATION CIVIQUE - Un schéma numérique pour expliquer le parcours d'une loi en 3e Photo : Richard Ying et Tangui Morlier - License CC BY-SA 3.0 Cette proposition a été conçue et testée dans le cadre des Travaux académiques mutualisés HG (TRAAM) 2015 organisés comme chaque année par la Direction du numérique pour l'éducation (DNE). L'académie de Rennes, ainsi que sept autres académies participaient à ces expériences pédagogiques sur les usages numériques en HG (Plus d'infos : Niveau et insertion dans la programmation • COLLÈGE – 3e - Éducation civique / Partie II. Durée et insertion dans la séquence pédagogique Une séance de 2h30 est prévue sur ce thème. Problématique de la leçon En quoi la loi sur le réforme territoriale votée en 2014 (ici, la question du redécoupage des régions) est-elle le reflet de ces étapes de la vie démocratique française ? Compétences du socle Collège Interpréter / Reformuler avec différents langages (schémas) Mise en œuvre pédagogique Ressources et outils numériques mobilisés • Cacoo : Évaluation • À modifier :
Tableau à agrandir : La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix | L'histoire par l'image Achevé en décembre, le tableau est exposé au Salon de mai 1831. Il semble né d’un seul élan. Mais il découle des études faites pour les œuvres philhellénistes et d’une recherche nouvelle de détails et d’attitudes. C’est l’assaut final. La foule converge vers le spectateur, dans un nuage de poussière, brandissant des armes. Elle franchit les barricades et éclate dans le camp adverse. La Liberté Elle remplace d’Arcole. Les gamins de Paris Ils se sont engagés spontanément dans le combat. L’homme au béret Il porte la cocarde blanche des monarchistes et le nœud de ruban rouge des libéraux. L’homme au chapeau haut de forme, à genoux Est-ce un bourgeois ou un citadin à la mode ? L’homme au foulard noué sur la tête Avec sa blouse bleue et sa ceinture de flanelle rouge de paysan, il est temporairement employé à Paris. Les soldats Au premier plan, à gauche, le cadavre d’un homme dépouillé de son pantalon, les bras étendus et la tunique retroussée. Le paysage La couleur unifie le tableau. La Liberté
"Le crayon guidant le peuple", décryptage d'une photo culte "Le Triomphe de la République." C'est le nom de la statue qui domine la place de la Nation, à Paris. C'est aussi le titre qu'on est tenté de donner, par métonymie, à cette photo prise à la fin de la Marche républicaine du 11 janvier par Martin Argyroglo, jeune photographe indépendant dont l'image fait le tour du monde... et la couverture de "l'Obs", en kiosque ce mercredi. Cette scène visuellement grandiose, certains internautes l'appellent "Le crayon guidant le peuple", parce que l'image – avec d'autres – évoque irrésistiblement Delacroix. (Martin Argyroglo) La Une de l'Obs du 14 janvier # La séquence Il est environ 20 heures lorsque Martin Argyroglo, placé près du centre de la place de la Nation, immortalise au 35 mm l'envahissement de la statue par les manifestants venus afficher leur soutien à la liberté d'expression. "Je fais d'abord des photos horizontales, en coupant la statue. Modeste, il se montre gêné par l'ampleur du succès. # La composition (Montage Obs) # Une foule... de détails
Comment le 14-Juillet a failli ne pas exister Le 30 juin 1878, Claude Monet traîne dans les rues parisiennes. Les riverains sont de sortie, les drapeaux tricolores aussi. C'est rue Montorgueil que le peintre pose son chevalet. Au-delà des trois couleurs, il immortalise cette première fête nationale d'une IIIe république qui en est encore à faire ses premiers pas, huit ans après avoir été proclamée le 4 septembre 1870, et ne semble pas bien sûre de savoir tenir sur ses jambes face à l'opposition monarchiste. Après moult hésitations, les républicains ont décidé de célébrer la nation en ce 30 juin. C'est seulement deux ans plus tard, après de longs et difficiles débats, que le 14 juillet s'imposera comme date de la fête nationale. Le 30 juin 1878: répétition générale et insignifiante Le 30 juin ne correspond à aucune grande journée de l'histoire de France. «On a pris le 30 juin justement parce que cette date ne signifiait rien. «Les républicains veulent frapper un grand coup. Les mânes des États-généraux Bon, le 14 juillet alors?
Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif
Journalisme, éthique – Outils pour un débat sur la liberté d’expression Parmi les Midis critiques créés sur le campus de Grenoble depuis 2007, l’un d’eux eut lieu le 7 octobre 2009 et porta sur la liberté d’expression. Voici une manière, parmi bien d’autres, d’incrémenter un débat sur ce sujet au moyen de ressources médiatiques disponibles facilement. La séquence dura 1h15, et « pirata » du temps de cerveau disponible aux étudiants durant la pause déjeuner. Le Midi critique tel que je l’ai instauré est un petit détournement du temps de pause déjeuner. 1. préparer la carte mentale d’un sujet que je maîtrise. 2. choisir des séquences de films, documentaires, radios, réclames me permettant, presque sans trop de commentaires de ma part, de faire incrémenter le débat le long de ma carte mentale. Le seul maître mot était : faire en sorte que, sans que jamais personne ne se sente idiot, les étudiants repartent avec l’idée qu’un sujet peut s’avérer plus complexe qu’il n’y paraît. La menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes (art. Le groupe La Rumeur