Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.
Mes 14 outils indispensables pour apprendre efficacement Dans le cadre professionnel, j’accompagne plusieurs enfants dans leurs apprentissages. J’avais envie de partager avec vous les 14 outils incontournables que j’utilise pour les aider à apprendre efficacement et à prendre plaisir dans leurs apprentissages. Ce sont des méthode et des outils qui pourraient être enseignés à l’école pour apprendre, réviser et mémoriser plus facilement et avec plus de plaisir. 1. Hélène Weber (auteur de l’ouvrage Objectif mémoire) définit une Mind Map® comme un outil d’organisation des informations qui favorise à la fois leur compréhension et leur mémorisation. Mind map des questions ouvertes. Le Mind Mapping est un outil qui facilite la compréhension à travers le : respect du fonctionnement naturel du cerveau (par associations d’idées),la mise en lien visuel des idées. Hélène Weber ajoute que l’élaboration d’une Mind Map® oblige le cerveau à trier, sélectionner, organiser, structurer et mettre en lien les informations d’un contenu. 3 exemples d’usages scolaires
Utiliser le schéma pour apprendre avec les enfants Le schéma permet de visualiser une synthèse facile à comprendre et à retenir et est donc bien plus efficace qu’un long discours. Il existe 3 types de schéma : 1. Le schéma symbolique Il part de représentations abstraites comme des formes géométriques. 2. Il relie des mots entre eux avec des flèches ou des traits. 3. Il mêle des mots, des symboles mais aussi des dessins figuratifs représentant la réalité. Le schéma figuratif est efficace pour apprendre quelque chose car il sollicite les 3 leviers de l’apprentissage : 1. Les dessins donnent un aspect plus ludique et attractif que de simples mots ou symboles. 2. On saisit immédiatement et facilement le sens face à un dessin figuratif alors que, face à un mot ou à un symbole, on doit procéder à un travail de décodage plus ou moins compliqué. Le schéma figuratif permet d’éviter les erreurs d’interprétation 3. La stimulation du canal visuel augmente avec l’association de mots, de symboles, de dessins et de couleurs. une mind map Sur le même thème
30 propositions pour encourager les enfants efficacement Complimenter consiste à dire une formule d’appréciation positive sur un fait, une action accomplie, passée ou sur un état, sur la personne. Par exemple, affirmer qu’un dessin est joli,qu’un enfant est un bon garçon/ une bonne fille car il/ elle a fini son assiette,qu’un enfant est beau. On peut féliciter gratuitement, énoncer un compliment à la va-vite, à l’envolée, en jetant un coup d’œil rapide au dessin que l’enfant nous tend fièrement, parfois même sans le penser. Le compliment n’engage pas la discussion, peut avoir un côté enfermant, l’enfant se voit coller une étiquette. Certains psychologues mettent même en garde contre les compliments contre-productifs. Les enfants peuvent même devenir dépendants des compliments, ne plus être capables d’agir sans compliment de la part d’un tiers, ils en oublient leur motivation intrinsèque (voir cet article à propos de la motivation intrinsèque). Les enfants attendent des félicitations mais pas seulement. L’encouragement efficace implique donc :
Le référentiel de la compétence clé « apprendre à apprendre » Apprendre à apprendre est définie comme le désir et la capacité d’organiser et de maîtriser son propre apprentissage tant de manière individuelle qu’en groupe. Elle inclut la capacité de gérer son temps de manière efficace, de résoudre des problèmes, d’acquérir, de traiter, d’évaluer et d’intégrer de nouvelles connaissances et d’appliquer celles-ci dans divers contextes de la vie privée et professionnelle ainsi que dans le cadre de l’éducation et la formation. Apprendre à apprendre facilite également la gestion de la carrière professionnelle. Le découpage du référentiel que nous vous proposons est le résultat d’un travail collaboratif entre l’Aformac et Greta du Velay, ce dernier étant responsable de la production du document final. Le référentiel est découpé en 3 domaines : Télécharger le référentiel de la compétence-clé « Apprendre à apprendre »
10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser. Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ?comment éviter de bachoter ?comment mémoriser durablement ?quelles sont les méthodes efficaces pour réviser ? Les élèves disent parfois : « Les profs, ils nous disent de relire nos leçons le soir mais moi, ça me sert à rien. Comment trouver des moyens de dire au cerveau que l’information lue, écrite, consultée et apprise est importante, qu’elle a de la valeur, de l’intérêt pour le long-terme… et qu’elle mérite donc d’être retenue ? 1. Une manière de signaler une information importante au cerveau est d’en parler, de jouer soi-même au professeur. J’ai rédigé un article consacré à l’art de (se) poser des questions pour apprendre : Apprenons aux enfants à se poser des questions. 2. 3. Jupiter rit à gorge déployée. 4. Le sketchnote
La psychologie positive pour les enfants J’ai eu cette idée en repensant aux discussions que je peux avoir avec ma fille en fin de semaine ou en fin de journée. On pratique les 3 kifs par jour tous les soirs : on se raconte mutuellement nos meilleurs moments de la journée et c’est vraiment un bon moment pour nous deux. Je me suis également rendue compte que je verbalise ce qu’elle a appris ou ce qu’elle a créé au cours de la journée, même quand ce sont de petites choses : « aujourd’hui, tu as appris à… »,« aujourd’hui, tu as fait ça pour la première fois »,« aujourd’hui, tu as aidé un tel/une telle… ». J’en ai fait une roue avec plusieurs questions inspirées de la psychologie positive. Ces quelques questions pourront aussi être des guides pour engager des discussions au quotidien avec les enfants. La liste des questions n’est pas exhaustive, j’avais également pensé à « qu’est-ce qui t’a mis le plus en colère aujourd’hui ? Vous pourrez télécharger cette roue pour l’imprimer et la plastifier à ce lien : Enregistrer Articles similaires
Et si nous apprenions à apprendre à nos élèves? | Confidences de Profs Vous apprendrez votre leçon pour demain ! Vous apprendrez par cœur le contenu de ce cours ! Combien de fois n’avons-nous pas demandé à nos élèves tout naturellement d’apprendre le contenu d’une séance comme si apprendre était un mécanisme évident ! Mais est-ce réellement si évident ? Apprendre est un mécanisme naturel de l’être humain. Vous-êtes vous déjà interrogé sur la manière dont vous aviez appris à marcher ou sur la manière dont vous aviez appris à lire ? Apprendre est un mécanisme naturel et inconscient Apprendre est donc un processus totalement naturel pour chacun d’entre nous. Malheureusement, c’est méconnaître le fonctionnement du cerveau et plus précisément les mécanismes de notre mémoire. Le processus d’apprentissage doit donc se faire consciemment, avec la volonté de mettre en place les stratégies d’apprentissages nécessaires à une bonne mémorisation. Apprendre requiert des techniques ! Comment fait-on pour apprendre ? « Oui, il existe plusieurs types d’intelligence !
Des applications pour redonner confiance aux élèves en classe Voici quelques idées d’utilisation d’applications pour améliorer la confiance des élèves et favoriser leur participation en classe. Dans l’article Using Technology to Empower Students With Special Needs, publié sur Edutopia le 8 novembre 2016, l’enseignante américaine en éducation spécialisée Kathryn Nieves explique que le manque de motivation de ses élèves fait partie des problèmes les plus importants du quotidien. Les défis que les jeunes ont à relever leur donnent une vision plutôt négative de l’éducation. Elle explique comment la technologie est devenue un outil pour redonner confiance aux élèves en classe. L’HyperDoc pour personnaliser les tâches Comme les élèves de la classe de Mme Nieves n’ont souvent pas de cours optionnels puisqu’ils doivent prendre davantage de cours de base, il est difficile de rejoindre leurs intérêts. Des applications pour réduire l’anxiété de la prise de parole De même, l’application Verso, pour le navigateur Web Chrome, est également à découvrir.
Des stratégies pour favoriser la métacognition et la conscience de soi chez les élèves La recherche montre que les habiletés métacognitives se développent considérablement entre 12 et 15 ans. Comment favoriser le développement de ces habiletés chez les élèves? Cet article de la psychologue, chercheuse et auteure Marilyn Price-Mitchell porte sur la conscience de soi et la façon dont cette conscience est liée aux habiletés métacognitives. La conscience de soi, associée au système paralimbique du cerveau, permet à l’individu d’ajuster ses conceptions du monde ; sa conception de soi et des personnes qui l’entourent. La conscience de soi […] aide les élèves à apprendre plus efficacement en focalisant sur ce qu’ils ont besoin d’apprendre. Selon l’auteure, il est important de cultiver l’habileté des élèves à réfléchir à leurs stratégies d’apprentissage ainsi qu’à l’efficacité de ces stratégies. 1. Les croyances des élèves à l’égard de leurs capacités à apprendre influencent leur motivation et leurs résultats scolaires. 2. 3. 4. 5. 6. 7. [Consultez l’article] Waynewhuang
30 phrases encourageantes à offrir aux enfants à la rentrée L’amour Je t’aime inconditionnellement parce que tu es toi. Je t’aime tel que tu es. Tu es unique et spécial. Je t’aime parce que tu existes. La confiance Je crois en toi. J’ai confiance en toi. Même quand c’est dur et que cela représente un vrai défi, rappelle-toi que tu as les capacités de réussir. Tu es une partie essentielle et indispensable d’un tout. Tu peux faire une différence dans ce monde. Tu es capable de réaliser bien plus que ce que tu crois. L’échec Tu n’as pas échoué tant que tu continues à essayer. Aies le courage d’essayer et de prendre le risque de te tromper Etre imparfait ne signifie pas être nul. Ton humanité compte plus que tes erreurs. Le secret de la réussite est d’oser se tromper : tu ne rates pas, tu oses essayer. Les efforts La joie n’est pas l’inverse du sérieux : tu peux t’éclater tout en travaillant dur. Ce qui t’apparaît impossible devient possible quand tu continues à essayer. Ne laisse jamais rien t’arrêter. La motivation Mets ton cœur dans tout ce que tu fais. Le bonheur
PISA – TIMSS : comprendre les évaluations internationales Alors que PISA revient tous les trois ans dans les débats sur l’école, l’enquête internationale TIMSS est moins connue du grand public, la France n’y ayant pas participé depuis 20 ans. Il est souvent donné une image réductrice des enquêtes internationales, sous la forme de palmarès internationaux, alors que celles-ci regorgent d’informations riches sur les élèves et les contextes d’apprentissage. Ces palmarès sont à manier avec prudence compte-tenu des marges d’erreur. Le Cnesco ne présente pas les derniers résultats de ces évaluations.
Les fonctions exécutives, 3 compétences clés. Après la plasticité cérébrale, nous abordons aujourd’hui un autre grand pilier de la formation de l’intelligence : le développement des fonctions exécutives. Les fonctions exécutives sont essentielles, ce sont les compétences cognitives qui nous permettent d’agir de façon organisée pour atteindre nos objectifs. Les experts en relèvent trois principales : la mémoire de travail, le contrôle inhibiteur et la flexibilité cognitive. Ces fonctions exécutives sont fondamentales. Retenez-les bien. A l’inverse, sans elles, nous ne pourrions tout simplement pas avoir un comportement intentionnellement organisé et contrôlé pour atteindre un but, quel qu’il soit. “Venir à l’école avec une base solide de ces fonctions exécutives est plus important pour les enfants que de connaître leurs lettres et leurs chiffres”, rapporte The Center on The Developing Child de l’Université de Harvard. Plus prédictives que le QI. Faire le ménage à 4 ans pour un avenir meilleur. Quand l’intelligence se défend de nous.
Comment (se) motiver pour réviser ? Dans Apprendre à réviser, André Giordan et Jérôme Saltet écrivent : On est bien d’accord, réviser est souvent pénible, surtout pour passer les examens et les concours tels qu’ils sont conçus en France. Ce qui veut dire qu’il faut :– une forte motivation pour passer ces épreuves, – une bonne confiance en soi pour y parvenir avec succès. Or ces 2 compétences ne sont pas innées. On peut avoir des prédispositions qui sont le fruit de notre histoire personnelle mais la motivation et la confiance en soi se travaillent. Source : Apprendre à réviser Je vous parlerai ici de la motivation. La motivation est autant une affaire de besoin que de volonté. La motivation se travaille à court et long terme : Se mettre au travail : comment puis-je fais naître en moi ce désir de vouloir vraiment réviser ? André Giordan et Jérôme Saltet proposent de se poser des questions avant de réviser : -Réussir (cette année, ce concours, cet examen) : 1. – Quand je pense à mes révisions, je me sens : 1. 1. 1. 1. 1. 2. 3.