Dans ma salle de classe, quelle géographie ! Dans ma salle de classe, quelle géographie ! Représenter l’espace de la classe Dossier proposé à l’occasion de l’exposition Change ta classe ! (14 février / 18 mars 2013, Cité de l’architecture & du Patrimoine, Paris) qui présente les travaux de neuf classes marocaines, tunisiennes et béninoises « dont l’objectif est d’une part de transformer la classe en espace de création et d’autre part de sortir de la typologie des lieux scolaires en proposant un réel espace de qualité : pour la lecture, l’écriture, les arts plastiques… ». En 1936, Pierre George signe un article sur « Les premiers éléments de la géographie par l’expérience »[1] dans le tout premier numéro de L’Information géographique : le ton est donné pour cette revue qui publie depuis 1936 sur l’approche pédagogique de la géographie : « l’enseignement de la géographie seul nous intéresse »[2]. La salle de classe, un lieu d’enfermement ? La salle de classe est un espace où se construit l’idée de la Nation. Bénédicte Tratnjek.
Sur la route... des supermarchés en Auvergne - Ailleurs Les représentants de la grande distribution l’ont tous appris à leurs dépens. Aucun super ou hypermarché ne s’installera à Puy-Guillaume, et c’est tout. La maire Nadine Chabrier a hérité de la détermination de son prédécesseur Michel Charasse ; de fait, Puy-Guillaume, à peine 3000 habitants, a préservé une quarantaine de petits commerces spécialisés dans l’alimentation et l’habillement. Pour combien de temps ? A Saint-Yorre au contraire, on estime que le supermarché du centre-ville installé depuis 1991 a dynamisé l'économie locale. Deux villes, deux visions : rencontres avec les commerçants, les distributeurs et leurs clients, les élus. Plateau : Hervé Prononce, maire UDI de la commune du Cendre, et Sophie Guyot, présidente de l'Union des commerçants de Puy-Guillaume. gyjg Nadine et Luc Thevenet, boulangers J. vjvbkjhbkjh fgyfg Jean-Michel Ferrera, le directeur du supermarché de St Yorre J. nfc;jehfjzhf fhzeukgfzkueku Stéphane Gardette à Puy-Guillaume J. gygy:ghg uyuiygmiu
Le temps, l’espace, le passé, le présent : quelle combinatoire pour quel enseignement ? Auteur : Vincent Capdepuy Introduction La réforme et la contreréforme de l’enseignement de l’histoire-géo en série scientifique au lycée ont suscité de nombreuses protestations, quoique pas toujours médiatisées ni très convergentes, et ont abouti à une mesure régressive autant sur le plan des horaires que sur celui des programmes. Un an d’expérimentation et une mort annoncée ne suffisent évidemment pas pour dresser un quelconque bilan. Les intrications de l’histoire et de la géographie mériteraient une histoire à elles-seules[2]. C’est dans le fil de cette histoire de la « géographistoire » que trouve place l’invention du terme « géohistoire » par Fernand Braudel lors de sa captivité en Allemagne, à l’occasion des conférences qu’il donna à deux reprises, en 1941 à l’Oflag de Mayence, puis en 1943-1944 à l’Oflag de Lübeck (Braudel, 1997). 1. Braudel y définissait la géohistoire comme la transposition de la géographie dans le passé : « Privilège immense ! 2.
Enseignants du primaire : faut-il donc encore désobéir ? En 2008, il y a eu des enseignants qui ont désobéi, car, sous Sarkozy, ils ont été pris dans des injonctions contradictoires et dépossédés de leur travail. Bien que la « refondation » entreprise par Vincent Peillon revienne sur presque tous les reculs des cinq dernières années, ce sentiment de « dépossession » n'a pas disparu, pas plus que la culture managériale au sein des cadres de l’Éducation nationale. Alors, faut-il donc encore désobéir ? Avec d'autres enseignants, une poignée de 3000, j'ai désobéi à un certain nombre d'injonctions de Xavier Darcos remettant en cause des pratiques quotidiennes de la classe. À la volonté de briser en mille morceaux le sens du travail, a fait face une autre volonté, celle de garder l’unité de ce qui constitue l’acte quotidien d’enseigner. La plupart des revendications qu'ils portaient, avec les acteurs classiques que sont les syndicats ou les parents d'élèves, ont été entendues. La raison ne peut donc faire fi de la réalité.
Communiqué de la SER après l’émission de France 3 “Robespierre, bourreau de la Vendée?” | Revolution-francaise.fr Par le communiqué suivant, la Société des études robespierristes condamne l’entreprise de désinformation historique menée dans le cadre de l’émission « L’ombre d’un doute », diffusée le 7 mars dernier sur France 3 et titrée « Robespierre : bourreau de la Vendée ? ». Comme dans ses précédentes émissions, Franck Ferrand entend mettre en valeur des thèses « iconoclastes » qui contredisent une histoire officielle, élaborée par des universitaires supposés « corporatistes » et soucieux de perpétuer les vieux mythes du roman national républicain. Dès son titre l’émission ignore les réalités les mieux établies par le travail des historiens : jamais Robespierre n’a commandé la « destruction » de la Vendée. Quant à la question du « génocide » vendéen, la Société des études robespierristes ne cherche évidemment pas à nier, et encore moins à justifier, les massacres de populations civiles à grande échelle opérés par les armées républicaines dans certains départements de l’Ouest. Imprimer ce billet
16 : Pistes & débats : Les prémisses d’une restauration ? L’histoire enseignée saisie par le politique Le 27 août 2011, Le Figaro Magazine titre « Ce que nos enfants n’apprennent plus au collège », enquêtant sur un « scandale pédagogique et culturel ». Au cœur de la démonstration, l’affirmation implicite d’un abandon du roman national par l’Éducation nationale, ce même roman national que la Maison de l’histoire de France voulue par le président de la République devrait exposer ; ce malgré les polémiques, ce malgré un débat scientifique et syndical d’autant plus houleux qu’il implique la question des Archives de France . Le roman national constitue aujourd’hui l’un des lieux où histoire et discours politiques se nouent d’autant plus que cette figure porte systématiquement, par la trame pédagogique qui la soutient, un horizon civique. La polémique n’est pas nouvelle, et l’on peut d’ailleurs lire les débats actuels comme les répliques du débat matriciel de 1979, où le politique saisissait l’histoire scolaire. Pour la littérature scientifique sur la question, l’article d’Alain Decaux lance
Les récentes réformes de l’enseignement de l’histoire : logiques politiques et empêchements professionnels à l’ oeuvre Rédactrice : Laurence De Cock : Parce qu’ils sont liés aux missions imputées à l’Institution scolaire, les curricula ne répondent pas aux mêmes problématiques que les disciplines académiques et ne soulèvent pas les mêmes enjeux. Il y a bel et bien une « fabrique scolaire » des savoirs[1] qui leur confère un sens et des finalités inhérentes aux fonctions assignées à l’Ecole elle-même. Dans le cas de l’enseignement de l’histoire, le sujet devient rapidement passionnel en France. Plus largement, à chaque controverse publique liée à des questions historiques, l’école est épinglée comme ne remplissant pas suffisamment sa mission de sensibilisation à tel ou tel moment historique ou son rôle dans la construction de « l’identité nationale » et dans l’apprentissage du fameux « esprit critique ». Les connexions complexes de l’histoire scolaire avec l’histoire scientifique suscitent également des débats parfois très houleux. 1) Approche institutionnelle de la crise actuelle : La réforme du lycée
L’histoire par le bas contre le récit national ? (d’une configuration des années 68 et de sa déliaison) Ce texte est une intervention de Vincent Chambarlhac au séminaire “La fabrication du commun/récits de l’histoire nationale par des élèves (voir présentation dans la rubrique concernée). Il s’agit d’une réflexion “en cours” propre au travail d’un séminaire. Le titre convoque dans l’ordre du politique la déliaison de la dialectique petites patries / patrie et, dans l’ordre scolaire les polémiques récurrentes dont le débat amorcé par l’APHG et Alain Decaux Decaux via Le Figaro constitue la matrice[1]. Français, on n’apprend plus l’histoire à vos enfants ! soit l’argument d’un récit national mité, incapable de remplir sa fonction civique, que l’enseignement de l’histoire devrait ravauder pour peu que les programmes et l’écriture scolaire de l’histoire se ressourcent au mythe lavissien[2]. Le sens commun de l’expression est bien là franco-français, captant une configuration historiographique plus complexe qu’il n’y paraît. Après-coup : l’historicité ou comment renouveler le récit national.
Les couleurs du Moyen-Âge<br/>par Michel Pastoureau Allez au contenu Allez au menu principal Allez à la recherche Change language Accessibilité Soutenez le Louvre Accueil>Arts & éducation>Conférences de l'auditorium>Initiation à l'histoire des arts>Les couleurs du Moyen Age Les couleurs du Moyen-Âgepar Michel Pastoureau Conférences en ligne L’historien des représentations Michel Pastoureau nous entraîne dans une exploration des couleurs au Moyen Âge. Pour ce cycle de cours, Michel Pastoureau, directeur d’études à l’École pratique des hautes études où il occupe la chaire d’histoire de la symbolique occidentale, vous entraine dans son époque de prédilection pour une exploration des couleurs au Moyen Âge. L’historien face à la couleur Pourquoi et comment étudier l’histoire des couleurs ? Pigments et colorants Histoires et recettes des matières colorantes Pratiques et codes vestimentaires Le vêtement comme principal code chromatique de la vie en société Les couleurs du blason et la symbolique des couleurs La « révolution bleue » des 12e et 13 siècles
De quel de Gaulle les élèves ont-ils besoin ? Ou comment le mythe (voire l’hagiographie) empêche la construction du raisonnement historique Rédacteur : Roland Tissot, enseignant de collège à Cormeilles-en-Parisis (95), mai 2011. Annexe 1 : CdG dans le primaire et dans le secondaire Annexe 2 : CdG dans l’historiographie « à portée de main » De Gaulle, sa figure, son action, sa mémoire, sont largement étudiés dans le système scolaire français (voir annexe 1). Qu’en dit-on aux élèves ? A travers ce texte, je me propose donc de rappeler rapidement ce qui ne passe plus à l’école de la réalité du gaullisme puis de réfléchir aux conditions qui interdisent de fait de transmettre toutes les dimensions du gaullisme aux élèves. 1. On n’a pas le temps de présenter le CdG « d’avant » 1940 : formé dans un milieu très nationaliste et ultra-catholique, sans doute courageux en 1914-18, redevable à Pétain d’une partie de sa carrière et familier du vainqueur de Verdun. Arrive le moment matriciel, ce 18 juin 1940 à Londres. Passe la guerre mondiale. 2. De 1946 à 1958, CdG échoue dans toutes ses tentatives politiques de revenir au pouvoir. 4.
"L’histoire est une matière d’endoctrinement" Le 27 août, Le Figaro Magazine faisait sa Une sur "Cette histoire de France qu’on n’enseigne plus à nos enfants". Quitte à multiplier les contre-vérités, la rédaction du magazine mettait en scène la nostalgie des classes d’histoire "à l’ancienne" et le scandale de la disparition des grands chefs ayant fait la gloire de la France éternelle. Réagissant à ce dossier polémique, Olivier Lévy-Dumoulin, professeur à l’Université de Caen et spécialiste de l’historiographie contemporaine, revient sur les enjeux pédagogiques, idéologiques, politiques et identitaires de l’histoire et de son enseignement. Nonfiction.fr - Le dossier publié par Le Figaro Magazine nous apprend que "C’est l’histoire de France qu’on assassine" : est-ce bien la première fois qu’elle meurt – ou qu’elle est censée mourir ? O. Nonfiction.fr - Et dans un passé plus lointain, n’avait-on jamais rien vu d’analogue depuis la création de l’école de la République? O. O.