R-éveillez vous | Création monétaire et autres problèmes économique 1° : La finance pour néophyte : Pour tenter d’expliquer le fonctionnement des banques, nous allons prendre comme image, dans un premier temps, une piscine. La piscine vide représente la banque, l’eau quant à elle représente l’argent. Mais la piscine se vide aussi régulièrement. Seulement, souvent la piscine n’a pas assez d’eau pour en prêter à celui qui veut emprunter une quantité, et donc le banquier va voir chez les autres banques si elles ont plus d’eau pour en prendre une partie. Seulement la banque qui demande doit avoir suffisamment d’eau pour être crédible et que l’autre pense qu’il pourra rembourser, sinon il y a ce qu’on appelle une crise de confiance. Maintenant un peu d’histoire : la banque a très vite servi grâce aux lettres de change, de création de moyen pour faciliter l’échange de marchandises (création de facilités commerciales,). Nous arrivons donc au problème de la théorie de Grignon et de Bankster expliqué dans « l’argent dette ». Par le veilleur et Guilaume L.
Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle » Susanne Wiest, Enno Schmidt et Daniel Häni Après avoir vécu douze ans dans une roulotte de cirque, pour être libre et pour économiser un loyer, Susanne Wiest s’est installée à Greifswald, dans le nord de l’Allemagne. Elle travaille comme maman de jour, sans gagner suffisamment pour joindre les deux bouts : elle doit accepter l’aide de ses parents. Derrière la carte - et la question -, il y a Enno Schmidt, un artiste allemand établi en Suisse alémanique, et Daniel Häni, qui dirige à Bâle Unternehmen Mitte, une ancienne banque reconvertie en centre social et culturel (une exception notable à la règle qui veut que seules les usines désaffectées connaissent ce destin). L’audition de Susanne Wiest au Bundestag, le 8 novembre 2010 En décembre 2008, usant d’un droit accordé depuis 2005 à tout citoyen allemand, elle lance une pétition en ligne demandant au Bundestag de se pencher sur la question du revenu de base. 1. Marie-Paule Perrin et Oliver Seeger Une utopie élitiste ? Un jardin ?
Le Conseil de l'Europe ouvre le débat sur le revenu de base Fin février, le Conseil de l’Europe organisait une grande conférence sur le thème « Pauvreté et Inégalités dans les pays des droits humains : le paradoxe des démocraties ». Rassemblant plus de 400 personnes de 55 pays différents pendant deux jours, le programme a octroyé une belle place à l’idée du revenu de base inconditionnel. Tentative de synthèse. Il faut bien l’admettre : nous étions sceptiques en arrivant dans le quartier européen de Strasbourg. Invités par le Conseil de l’Europe à discuter de pauvreté et d’inégalités, comment ne pas craindre de participer à une énième conférence sur la pauvreté où la solution phare du revenu de base serait encore une fois passablement éludée ? « Déstigmatiser les politiques de lutte contre la pauvreté, c’est notre message aujourd’hui » Dès les premières minutes de son allocution d’ouverture, la grande organisatrice de l’événement, Gilda Farrell, mettait les pieds dans le plat : Une proposition officielle du Conseil de l’Europe Crédit images :
Les Éditions Diateino Et vous, pourquoi travaillez-vous ? Dans son film soutenant l’initiative citoyenne européenne en faveur du revenu de base, le cinéaste allemand Enno Schmidt diffuse la statistique suivante : à la question « Si vous bénéficiez d’un revenu de base inconditionnel, est-ce que vous iriez encore travailler ? », 60 % des personnes interrogées répondent spontanément qu’elles continueraient à travailler exactement comme avant. 30% travailleraient mais différemment, et 10% commenceraient par rattraper leurs heures de sommeil en retard et réfléchiraient après. L’argent, le bonheur et le reste En décorrelant la question du travail de celle de sa contrepartie financière, la proposition d’un revenu de base permet de poser la question du pourquoi. Néanmoins, l’examen de cette liste permet de dégager deux pistes principales permettant de trouver du sens à son travail. Se relier aux autres et à soi Bien sûr, tout le monde ne peut pas être pompier, thérapeute ou écrivain. L’économie est en crise, dit-on.