Comment le cerveau supprime-t-il les mauvais souvenirs - Actualité Houssenia Writing
On a découvert un circuit cérébral qui nous permet d’oublier la peur et l’anxiété. Le cerveau possède une capacité remarquable pour nous alerter sur les menaces. La nuisance sonore, les odeurs suspectes ou les prédateurs en approche nous envoient des impulsions électriques qui alertent nos neurones sensoriels. Ce processus déclenche les circuits cérébraux sur la peur ce qui nous incite à fuir ou à combattre. Comme la plupart des émotions, la peur est une chose complexe sur le plan neurologique. Normalement, des souris qui entendent régulièrement des bruits de pas finissent par apprendre que ce son est sans danger. Jusqu’à présent, les analystes n’étaient pas sûrs si la communication amygdale/cortex préfrontal était le principal facteur de l’oubli de la peur. Holmes estime que l’amygdale et le cortex préfrontal sont 2 zones centrales dans le réseau de communications cérébrales.
Neuroscience : les trois cerveaux
Quoi de neuf depuis Mc Lean et Laborit ? Rien de significatif, semble-t-il, mais il est bon de se faire une piqüre de rappel et de se demander pourquoi une meilleure connaissance de la structure mentale de l’humain, mise en évidence par ces deux neurobiologistes, ne pourrait déboucher sur une nouvelle façon de gérer la société ? Autrement dit, anticiper pour éviter le pire. Le Professeur Henri Laborit ( 1914 - 1995 ), inventeur des premiers neuroleptiques, a développé la théorie des trois cerveaux, initiée par son contemporain américain Paul D MacLean. Revisitons ensemble cette théorie bien connue des spécialistes et peu contestée. La seule raison d’être d’un être, c’est d’être, c’est à dire de maintenir sa structure, de se maintenir en vie. Ce système nerveux, commandé par le cerveau, va agir sur l’environnement avec pour but principal la survie. On trouve un premier cerveau que Mc Lean a appelé le cerveau reptilien. Un 3ème cerveau est attribué ( provisoirement ?
Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences
D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.
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