Le capitalisme numérique réinvente le XIXe siècle
Avec le numérique, notre capitalisme contemporain est en train de vivre l'une de ses transformations historiques majeures. Une véritable révolution, de celles qui bousculent le monde d'avant, bâtissent les nouvelles richesses et laissent les perdants sur le carreau. Aujourd'hui comme hier, ce capitalisme peut investir, créer des emplois, donner du pouvoir d'achat et servir au plus grand nombre, à condition qu'il soit politiquement régulé. Tous pour un et rien pour les autres On connaît la puissance des Apple, Google, Amazon, etc., mais le capitalisme numérique est déjà entré dans une seconde phase avec le développement rapide de plates-formes Internet qui mettent simplement en relation ceux qui veulent faire le taxi avec leur voiture et ceux qui en ont besoin d'un, ceux qui veulent louer leur appartement ou une boîte à outils, rédiger un testament, etc. Bienvenue au XIXe siècle Surtout, le capitalisme numérique n'est pas tendre avec ceux qu'il emploie. Commenter cet article
René Passet : « Il faut prendre du recul pour voir qu’un autre monde est en train de naître
Basta ! : Notre manière de penser l’économie dépend de notre perception du monde. Et varie totalement en fonction des époques et du progrès technique. René Passet [1] : Ceux qui voient le monde comme une mécanique, une horloge, ne considèrent pas l’économie de la même façon que ceux qui le voient comme un système énergétique qui se dégrade. Peu à peu la rationalité l’emporte, et la science se laïcise. Avec la machine à vapeur apparaît une nouvelle représentation du monde... En 1824, le physicien Sadi Carnot découvre les lois de la thermodynamique : le principe de conservation et le principe de dégradation. Ce passage d’une représentation mécanique du monde à la société énergétique a-t-il un impact sur la vie des idées ? Le mouvement des idées part alors dans trois directions. Vient ensuite le temps de l’immatériel et de l’information... La société énergétique, celle de la grande industrie, fonctionne par l’accumulation de capitaux et le développement du secteur financier et bancaire.
Statistiques. Les corrélations de l'absurde
Ce n’est pas parce que deux courbes se ressemblent qu’il y a un lien entre elles. Le coefficient de corrélation est un indice qui mesure la relation linéaire entre deux courbes statistiques. Ce coefficient de corrélation varie de -1 à +1. Un coefficient de corrélation de -1 indique une relation inversement proportionnelle entre deux courbes (quand l’une est au plus bas, l’autre est au plus haut). La valeur +1 au contraire indique une parfaite similitude entre deux variables. Comme le montrent nos exemples, un fort coefficient de corrélation n’établit pas un lien de cause à effet (ce n’est pas parce que A augmente que B augmente). Mais la ressemblance entre deux courbes statistiques peut également relever de la pure coïncidence, comme le montrent certains de nos exemples. L’hebdomadaire de Hamburg Die Zeit publie chaque semaine dans sa rubrique “Wissen in Bildern” (Le savoir en images) une infographie originale. Christoph DrösserJelka Lerche
Croissance = Dette = Facture énergétique
Il a surnommé ça « la tache de Rorschach« . Olivier Rech, ancien responsable du pétrole à l’Agence internationale de l’énergie, est l’un des rares à faire le rapprochement entre croissance, dette et consommation d’hydrocarbures. Un rapprochement que nul n’envisage pour l’heure dans les facultés d’économie ou à Science Po. Dommage. (cliquer sur l’image pour agrandir) En vert, c’est la croissance de la dette des Etats, en jaune la croissance de la facture de pétrole et de gaz et en bleu, c’est la croissance, tout court. Pour être sûr qu’il ne s’agit pas d’une illusion optique, voici le même rapprochement pour le Portugal, l’Italie, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne (les « PIIGS« , comme les appellent élégamment les négociants en credit default swaps) : Nous autres Européens fabriquons de la croissance strictement à crédit, crédit qui coûte ce que nous coûte l’énergie importée nécessaire pour faire tourner la boutique. Est-ce conclure trop vite ? « Il sera bientôt trop tard. Coin coin !
Alessandro Giraudo, Viel-Tradition - Les leçons de l’Histoire économique
Thèmes et idéesNos invitésNos analysesÉmissions Les incontournables Bernard Belletante Grandes écoles : c'est la fin des classes prépa ? Olivier Passet Capitalisme et nouveaux barbares : le vieux, la crise et le neuf Aurélien Duthoit La révolution numérique et la fin du capitalisme selon Jeremy Rifkin Guillaume Duval Pourquoi le papy-boom ne sauvera pas l'emploi ? Accueil > Nos émissions > Parole d'auteur éco > Les leçons de l’Histoire économique Les leçons de l’Histoire économique Par Alessandro Giraudo - Economiste en chef du groupe Viel-Tradition En savoir plusRegarder plus tardTélécharger Xerfi Canal TV a reçu Alessandro Giraudo, économiste en chef du groupe Viel-Tradition, dans le cadre de son ouvrage : "Quand le fer coûtait plus cher que l'or : 60 histoires pour comprendre l'économie mondiale". Une interview menée par Thibault Lieurade. Mots clés : Economie, Enseignement formation, Quantitative easing, Inflation, Histoire, Guerre, Histoire économique, Viel-Tradition, Alessandro Giraudo Tier x
POC21: la transition écologique, open source
(cet article est une traduction française “augmentée” de l’annonce publiée sur la version anglaise de ce magazine en décembre) Réchauffement climatique, épuisement des ressources, inégalités, … alors que ces crises deviennent chaque jour plus urgentes, le modèle “open source” peut-il ouvrir une nouvelle voie, à quelques mois de la conférence Paris Climat 2015 (COP21) ? En décembre dernier s’achevait à Lima la 20ème Conférence des Nations Unies sur le climat, avec une frustration qui rappelle le spectre de “l’échec de Copenhague”. Les mobilisations populaires telles que la Marche Pour le Climat de septembre dernier et Alternatiba semblent chaque jour gagner en ampleur. Mais en 2015, nous avons également besoin de passer “from protest to prototypes”. POC21 (Proof Of Concept 21) est un accélérateur de solutions durables et open source, c’est-à-dire dont les savoirs sont partagés sous licence libre. Vers une fabrication distribuée et open source Les pionniers de la transition, en open source
infogram : un nouvel outil en ligne pour vos graphes et vos infographies
Infographie : infogr.am est le champion de la simplicité. Le registre de cette version beta est encore un peu limité, quoique prometteur. Dans la série des outils gratuits et en ligne, infogr.am veut se tailler une place au rayon infographie. Nous avions déjà testé easel.ly, un logiciel semblable, il y a quelques semaines. infogr.am se place dans la même catégorie. Mais infogr.am a des atouts incontestables : très simple d’utilisation, il propose des produits au graphisme élégant. J’ai tenté un premier essai avec des données que j’ai entrées manuellement. Je l’ai intitulé « la confiance des ménages belges s’effrite« , titre dont je ne suis pas très fier, mais ça me fait rire… Diagramme simple Ici, le programme montre ses limites, car il n’est pas (encore ?) L’importation de données via Excel Tant que j’y étais, j’avais envie de tester l’intégration de données via une page Excel. J’ai fini par insérer mes deux items : une carte du monde et un graphique sous forme de doughnut. En conclusion
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