Les espaces publics bordelais à l’épreuve du genre En dix années, l’agglomération bordelaise a fait assaut d’urbanité. Le nouveau visage de la ville, façonné en premier lieu par le réaménagement de ses quais, offre un usage renouvelé et pacifié de ses espaces publics. Il serait tentant de conclure que, à travers cette cure de jouvence, la métropole bordelaise a apprivoisé les vieux démons de l’insécurité, atteint la maturité dans l’évolution de sa sociabilité et offre désormais une modernité des modes de vie où prime la citoyenneté et la mixité entre âges et sexes... Est-ce bien le cas ? C’est la question que se sont posés des élus de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB), qui ont suggéré que l’on s’intéresse à la présence et à l’expérience des femmes dans la ville. Le résultat de l’enquête sur la place des femmes dans la ville est mitigé. Des injonctions invisibles dans l’usage de l’espace collectif Les principaux indices d’inégalité recueillis via la variable sexe Appropriations de la ville diurne et stratégies d’évitement nocturnes
Concevoir l’espace public avec les habitants : la concertation comme gage de « délicatesse urbaine » Dossier : Espaces publics urbains et concertation « Venez imaginer ensemble la ville de demain ! » : combien de fois a-t-on pu lire un tel slogan pour annoncer une réunion publique ou un atelier de travail urbain portant sur un projet d’urbanisme ? La participation citoyenne apparaît alors moins-disante, décevante par rapport à ce que l’on en attendait. Des avis pragmatiques et des propositions moins-disantes « On veut garder les bonnes choses : la verdure, les arbres, comme les cerisiers, les jeux pour les enfants, le terrain de football et de basket. « Il faut remettre en état les bosses. « La signalétique avec des lettres bleues a été arrachée. « À quoi servira cette route ? « Pour animer les espaces extérieurs, pourquoi ne pas mettre en place des jardins familiaux dans tout le quartier ? « Ça ne suffit pas de faire des travaux. Ces six remarques ont été entendues récemment de la part d’habitants dans un quartier de la Seine-Saint-Denis. Jardin partagé de Bernon, Épernay (Marne)
Radio | Le Coupe-Gorge (Téléchargement – Ou cliquez ici) Images : Emory Douglas / Black Panther Vous pouvez retrouver l’article du Laboratoire Urbanisme Insurrectionnel en cliquant ici Pour visionner le documentaire « Black Panthers » d’Agnès Varda cliquez ici Ci-dessous le programme en dix points du Black Panthers Party (tiré du même article du site Laboratoire Urbanisme Insurrectionnel) 1. (Téléchargement – Ou cliquez ici)Article à venir ! (Téléchargement – Ou cliquez ici) On a parlé espace et contrôle social (Téléchargement – Ou cliquez ici) On a parlé détruire la ville et graffiti avec Phil, Max, Raton, Nico et Sam (Téléchargement – Ou cliquez ici) « La barricade, c’est l’expression la plus haute de la construction d’un espace public. » Entretien au sujet du livre « La barricade, histoire d’un objet révolutionnaire », écrit par Eric Hazan et publié à la fin de l’année 2013. (Téléchargement – Ou cliquez ici) (Téléchargement – Ou cliquez ici) On a parlé d’occupation sans droit ni titre, autrement dit de squat.
Mutations dans l'espace public : Entretien avec Patrick Bouchain Depuis une vingtaine d’années, des artistes tentent par différents moyens d’opérer une sorte de réappropriation d’un espace public qui ne soit plus uniquement le lieu d’un passage. Mais toutes ces expériences, comme par exemple le théâtre de rue, n’ont finalement produit que peu d’effets dans le réel. Patrick Bouchain : On s’imagine qu’il n’y a que deux espaces, l’espace privé et l’espace public. Or, comme l’espace public a été attribué à la circulation, l’automobile l’a envahi et il a été en partie déserté par le commerce, qui s’est installé dans des zones d’activité privées. Sous les royautés, le commerce était intimement lié aux pratiques artistiques, la foire, jusqu’au « boulevard du Crime »... Oui, l’espace public était le lieu de l’échange de la marchandise, de l’artisanat, du travail fait et donc le lieu de l’échange social. Ce n’est pas la définition de l’espace public dans son acception habituelle... Essayons de définir ce qu’est un espace public. Bien sûr. C’est vrai.
urbain Actes du colloque Lieux et liens : espaces, mobilités, urbanités de 2009 Avertissement Ouverture, par Catherine ESPINASSE Chapitre I: Enjeux des lieux et des liens Raconter la ville, décliner la mobilité, par Guy BURGEL Une affaire de lieux et de liens dans l'Ouest parisien: une ville, Nanterre, un projet d'aménagement durable, Seine Arche, par Edith HEURGON, avec Vincent JOSSO, Dominique LEGUY et un contrepoint de Marcel RONCAYOLO "Ah non ! Espace public: le point de vue des élus locaux, par Bruno GOUYETTE Les lieux de la ville durable et leurs liens avec la recherche urbaine, par Anne QUERRIEN Chapitre II: Mobilités et espaces de transport "Comment pouvez-vous ne pas être fous?" Mobilités, Espaces & Services: nouveaux enjeux de lieux & de liens, par Philippe MARTIN Comment concevoir des espaces durables? "Un soir d'été, dernier métro, ligne 13", par Eloi LE MOUËL Le design appliqué aux espaces, par Yo KAMINAGAI Quels liens dans le métro de demain, par Sylvain ALLEMAND, à propos de l'intervention de Denis SOCHON, Geneviève GRILLET, Olivier MAHÉ
Jurgen Habermas L'Espace public (9782228880138) Le principe de Publicité est le principe de contrôle que le public bourgeois a opposé au pouvoir pour mettre un terme à la pratique du secret propre à l'Etat absolu. Créateur d'une véritable sphère publique, ce principe circonscrit, à partir du XVIlIe siècle, un nouvel espace politique où tente de s'effectuer une médiation entre la société et l'État, sous la forme d'une «opinion publique» qui vise à transformer la nature de la domination. A l'aide d'un ensemble institutionnel déterminé, qui permet le développement de discussions publiques ayant pour objet des questions d'intérêt général, il s'agit de soumettre l'autorité politique au tribunal d'une critique rationnelle. Concerter, gouverner et concevoir les espaces publics urbains: Amazon.fr: Marcus Zepf, Collectif
Critique de la vie quotidienne, Vol. 1, de Henri Lefebvre Tous ceux qui se préoccupent de la réalité humaine, écrivains ou sociologues, psychologues ou ethnographes, cherchent le «concret». Où se situe ce «concret humain» ? Où l'atteindre, où le saisir ? Dans la ligne encore du marxisme vivant ce livre apporte une réponse à la question précise de l'instrument et de la méthode. La méthode critique et dialectique du marxisme permet de restituer l'unité concrète de la vie quotidienne, une fois analysés ses deux aspects, le vide et la plénitude, la pauvreté et la richesse. Pour la concevoir ainsi dans son unité contradictoire, il convient d'introduire dans l'étude de la vie quotidienne - étude spécifiquement sociologique, mais où la sociologie n'élimine pas les autres sciences sociales - des notions philosophiques. -4ème de couverture-